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Ernest-René Peltereau

Ernest-René Peltereau est un mycologue[1] et botaniste français né le à Vendôme, où il est mort le [2].

Notaire de profession, il a été le quinzième président de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois[3], et réélu à plusieurs reprises (de 1903 à 1905, 1909 à 1911 et de 1920 à 1922), membre fondateur, et trésorier de la Société mycologique de France[4]. Il est le neveu d’Émilien Renou.

Biographie

Publie en 1912, à la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois. Table méthodique et par noms d'auteurs des 50 premières années du "Bulletin" (1862-1911), dressée par Ernest Peltereau.

Il est formé à la mycologie par Émile Boudier.

Une russule lui a été dédiée par l’abbé Charles-Auguste Séjourné (1843-1900) dans son Album mycologique : champignons des environs de Blois (2 volumes de planches in-folio, dessins à l’aquarelle) : Russula cyanoxantha f. peltereaui Singer, 1925

Distinctions

Œuvres mycologiques : "Thèse" sur le Palomet

Peltereau, Ernest-René - Études et observations sur les russules in BSMF 24-2 – Paris 1908

1926, p. 197 : Contribution à l'étude des Bolets

Boletus depilatus : aquarelle de Peltereau peinte en 1896

De 1925 à sa mort en 1928, certaines de ses aquarelles, surtout de Bolets, sont publiées dans le bulletin de la SMF (Atlas de la SMF).

Peltereau en 1908, traite dans le Bulletin de la Société Mycologique de France, de toute la partie concernant les russules douces plus ou moins bleues ou vertes : « R. cyanoxantha, aeruginea, graminicolor ». Russula cyanoxantha est une des espèces que l'on consomme le plus généralement. Ses caractères principaux sont : un pied gros et blanc, une chair élastique, une pellicule versicolore, purpurin rosée, lilacine ou verdoyante, rayée par de fines rides rayonnantes ; lamelles blanches, fourchues. D'après la couleur du chapeau, on peut distinguer trois variétés :

A. Chapeau lilacin ou violacé, ne tournant pas au vert et pâlissant en vieillissant ; fîg. 1076 et 1077 de Cooke. D'après Romell. ce serait le vrai cyanoxantha de Schaeff. qu'il figure pl. 93 ; les lamelles deviendraient crème et la couleur des spores aurait la même teinte.

B. Couleur purpurine, surtout sur les bords qui sont plus clairs, mais se fonçant beaucoup au milieu où elle se mélange de bleu et de vert sombre, presque noirâtre (le charbonnier, dans l'Est). C'est la figure de Gillet, pl. 528, de Cooke, pl. 1043. En vieillissant cette variété prend une teinte où le vert domine, comme dans les pl. 1036 et 1086 de Cooke (sous le nom de furcata). D'après Romell, la variété B serait le R. virescens de Schaeffer, pl. 94, qu'il ne faut pas confondre avec la Russule que nous appelons généralement virescens d'après Persoon et que tout le monde reconnaît à son chapeau saupoudré d'une pulvérulence vert de gris.

Toujours d'après le même auteur, cette variété B formerait une espèce distincte, dont les lamelles et les spores sont toujours blanches et dont le chapeau se fonce et verdit en vieillissant, tandis qu'il pâlit dans la variété A. C.

Notes

  1. A. A. Pearson, « Presidential address: Hommage aux mycologues Français », Transactions of the British Mycological Society, vol. 36, no 1,‎ , IN1–12 (ISSN 0007-1536, DOI 10.1016/S0007-1536(53)80037-9, lire en ligne, consulté le )
  2. Relevé généalogique sur Geneanet
  3. http://www.vendomois.fr/societeArcheologique/ressources/bulletins/Bulletin2004.pdf
  4. « Un siècle de mycologie avec la société d’histoire naturelle de Loir-et-Cher »

Liens externes

Pelt. est l’abréviation botanique standard de Ernest-René Peltereau.

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