Erich Hess
Erich Hess, né le à Dürrenroth (originaire du même lieu), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Député du canton de Berne au Conseil national depuis , il est réputé être l'élu le plus à droite du Conseil national.
Erich Hess | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 50e et 51e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CdG CPS (depuis 2019) |
Député au Grand Conseil du canton de Berne | |
– | |
LĂ©gislature | 2018-2022 |
– | |
LĂ©gislature | 2010-2014, 2014-2018 |
Député au Conseil de ville de Berne | |
– | |
LĂ©gislature | 2004-2007, 2007-2010 |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 2013-2016, 2016-2019, 2019-2022 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC |
Profession | Camionneur |
Biographie
Erich Hess naît le à Dürrenroth, dans le canton de Berne, commune dont il également originaire[1].
Il est camionneur de profession depuis son adolescence[2] et sergent à l'armée[1]. Il est par ailleurs actif dans l'immobilier[2] et copropriétaire d'un restaurant à Bümpliz[3].
Il est un des responsables de la rédaction de BernAktuell[4], journal d'opinion bimensuel suisse basé à Berne, fondé en 1989, avec une ligne d'information régionaliste à dominante politico-sociale de tendance conservatrice.
Secouriste et vice-président de la section des Samaritains Bern-Biel-Thun[5], il est également membre du Bund der Steuerzahler (Fédération des contribuables)[5] et de Pro Libertate[5].
Il réside à Niederbottigen, un hameau de la périphérie de Berne[2]. Il n'a aucun lien de parenté avec le conseiller national Lorenz Hess[6].
Parcours politique
Il rejoint l'UDC à l'âge de 16 ans, en raison de la question européenne[2].
Il est membre du Conseil de ville (législatif) de Berne de 2005 à [7] et à nouveau depuis 2013[8]. Il y crée une polémique en 2017 en dénonçant le fait qu'on voyait dans un lieu alternatif de la ville « principalement des nègres en train de dealer ». Cette déclaration donne lieu à une plainte des Jeunes Verts, qui débouche toutefois sur un non-lieu[2]. Deux ans plus tard, la gauche l'écarte de la présidence du conseil, le jugeant indigne de la fonction[3].
Il siège au Grand Conseil du canton de Berne du au , puis à nouveau du au [9]. Il obtient le meilleur score de son parti lors de sa seconde élection[2].
Il est président de la jeunesse de son parti du au [10] - [11] - [12], après y avoir occupé la fonction de trésorier. Il est également l'un des membres du comité directeur de l'UDC de son canton ainsi que du comité directeur central au niveau national. En 2008, les Jeunes UDC le proposent comme candidat au Conseil fédéral[13]. Il est à l'origine[3], en tant que président des Jeunes UDC, de l'initiative populaire cantonale bernoise « Pas de naturalisation de criminels et de bénéficiaires de l'aide sociale », acceptée le 24 novembre 2013 par le peuple[14].
Il est élu député au Conseil national comme représentant du canton de Berne en 2015[15] et réélu en 2019[16]. Il siège au sein de la Commission de gestion (CdG) et, depuis , au sein de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[1].
Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[17].
Positionnement politique
Il est réputé être l'élu le plus à droite du Conseil national[18] - [3] - [2]. Son mentor politique est Thomas Fuchs[3].
Notes et références
- « Biographie de Erich Hess », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Boris Busslinger, « L’homme le plus à droite du parlement suisse », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Arthur Grosjean, « À la droite d’Erich Hess, il n’y a plus que le mur », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
- BernAktuell, numéro 222, 30e année, mars/avril 2019, p.8
- (de) « Politik », sur erichhess.ch (consulté le ).
- (de) Christoph Krummenacher, « Kuriositäten zu den Wahlen 2019: Chindsgi, Grüne Greta & Effizienz », sur Nau, (consulté le )
- (de) « Austritt aus dem Stadtrat », Berner Zeitung,‎ (ISSN 1424-1021, lire en ligne, consulté le )
- « Stadt Bern - Mitglied », sur ris.bern.ch (consulté le )
- Grosser Rat Kanton Bern, « Detailansicht Mitglied (Mitglieder) - Erich Hess », sur www.gr.be.ch (consulté le )
- (de) Valérie Chételat, « Hess tritt als Präsident der jungen SVP zurück », Der Bund,‎ (ISSN 0774-6156, lire en ligne, consulté le )
- (de) « Erich Hess tritt nach 12 Jahren als Präsident zurück », Der Bund,‎ (ISSN 0774-6156, lire en ligne, consulté le )
- (de) « LUZERN/BERN: Anian Liebrand neuer JSVP-Präsident », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
- (de) « Erich Hess will in den Bundesrat », Der Bund,‎ (ISSN 0774-6156, lire en ligne, consulté le )
- « Résultats des votations de 2013 », sur sta.be.ch (consulté le )
- « Résultats pour le conseil national par canton », sur ch.ch.
- Office fédéral de la statistique, « Élections au Conseil national », sur www.bfs.admin.ch (consulté le )
- « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3.
- Michael Hermann et David Krähenbühl, « Rating 2017 des parlementaires: même le PDC découvre l’homogénéité », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (de) Site officiel
- Profil d'Erich Hess sur le site du Conseil de ville de Berne
- Profil Smartvote 2019