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Enzo Bearzot

Enzo Bearzot, né le à Aiello del Friuli, dans la province d'Udine, en Frioul-Vénétie Julienne, et mort le [1], est un footballeur et entraîneur de football italien. Il restera célèbre pour avoir conduit l'équipe d'Italie à la victoire dans la coupe du monde de football 1982.

Enzo Bearzot
Image illustrative de l’article Enzo Bearzot
Bearzot (à gauche) et le président italien Sandro Pertini se congratulent après la victoire au Mondial 1982.
Biographie
Nationalité Italien
Naissance
Aiello del Friuli (Italie)
Décès
Milan (Italie)
PĂ©riode pro. 1946-1964
Poste DĂ©fenseur
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1946-1948 Pro Gorizia039 0(2)
1948-1951 Inter Milan019 0(0)
1951-1954 Calcio Catane095 0(5)
1954-1956 Torino FC065 0(1)
1956-1957 Inter Milan027 0(0)
1957-1964 Torino FC164 0(7)
SĂ©lections en Ă©quipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1955 Italie001 0(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1968-1969 AC Prato
1969-1975 Italie Espoirs
1975-1986 Italie
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Biographie

Après une carrière de joueur (arrière central), notamment à l'Inter Milan, Catania et au Torino, et une sélection en équipe d'Italie[2], Bearzot commence sa carrière d'entraîneur en 1964 en tant qu'adjoint de Nereo Rocco et de Giovan Battista Fabbri au Torino.

Il devient ensuite entraîneur de l'AC Prato en Serie C puis rejoint la Fédération italienne où il entraîne les moins de 23 ans avant de devenir l'adjoint des sélectionneurs Ferruccio Valcareggi (lors du Mondial 74) et Fulvio Bernardini.

Bearzot (à droite) jouant au scopone avec Dino Zoff, Franco Causio et le président italien Sandro Pertini, le lendemain du sacre mondial de 1982 dans l'avion qui les ramène à Rome.

Après avoir partagé le poste avec Bernardini entre 1975 et 1977, il devient sélectionneur unique (commissario tecnico en italien) en 1977. Sous sa direction, l'équipe d'Italie réalise une très bonne coupe du monde 1978 (quatrième) mais un Euro 1980 plus décevant (quatrième à domicile).

Enzo Bearzot en 1975.

Très critiqué, tout comme son équipe, à l'approche de la coupe du monde 1982, il impose à ses joueurs le silenzio stampa (l'interdiction de parler à la presse). Les critiques redoublent à l'issue du premier tour où l'Italie n'a pu faire que trois matches nuls contre la Pologne, le Pérou et le Cameroun. Mais les azzurri, s'appuyant sur un jeu défensif strict et des déploiements en contre-attaque, remportent le titre à la surprise générale en enchaînant les performances de haut niveau contre l'Argentine (2-1), le Brésil (3-2), la Pologne (2-0) et l'Allemagne de l'Ouest en finale (3-1).

Bearzot restera l'entraîneur de la Squadra Azzurra jusqu'en 1986. L'équipe d'Italie, qui ne s'est pas qualifiée pour le Championnat d'Europe 1984, est éliminée en huitièmes de finale du Mondial 1986 par la France 2-0. Après onze années à la tête de la sélection, Bearzot cède sa place à Azeglio Vicini. Il reste néanmoins l'entraîneur ayant disputé le plus de matches à la tête de la sélection italienne (104), dépassant le précédent record de Vittorio Pozzo (97).

Palmarès

Joueur

Entraîneur

Distinctions personnelles

Hommage et postérité

L'ancien Stade Campagnuzza de la ville de Gorizia porte son nom depuis 2016.

Distinction

: Enzo Bearzot est fait Commandeur de l'Ordre du Mérite de la République italienne en 1982, au titre du mérite sportif.

Notes et références

Liens externes

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