Environnement au NĂ©pal
Au NĂ©pal, lâenvironnement est l'ensemble des Ă©lĂ©ments â biotiques ou abiotiques â qui entourent un individu ou une espĂšce et dont certains contribuent directement Ă subvenir Ă ses besoins.
Bien qu'il ne soit Ă l'origine que de 0,025 % des Ă©missions de gaz Ă effet de serre, le NĂ©pal est l'un des pays les plus vulnĂ©rables et les plus affectĂ©s par le changement climatique. Avec le rĂ©chauffement climatique, la fonte des glaciers (le NĂ©pal a perdu le quart de ses glaciers entre 1997 et 2010) a entraĂźnĂ© la formation de lacs proglaciaires. Ces retenues d'eau reprĂ©sentent une menace potentiellement dĂ©vastatrice ; si les berges rompent, des dizaines de milliers de personnes pourraient ĂȘtre dĂ©placĂ©es[1].
La biodiversité du Népal
Milieux, faune et flore
Milieux
Le Népal possÚde une trÚs grande variété de paysages, s'étendant du tropical humide du Terraï, au sud, jusqu'aux plus hautes montagnes du monde, au nord. Le Népal possÚde huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde, dont, à l'Est l'Everest (Sagarmatha en népalais) qui marque la frontiÚre avec une partie de la région tibétaine de Chine.
Dâun point de vue physique, le NĂ©pal peut ĂȘtre divisĂ© en trois zones (ceintures) grossiĂšrement orientĂ©es est-ouest : la zone montagneuse, la zone des collines et la rĂ©gion du TerraĂŻ.
Ces trois zones sont parcourues par les cours dâeau majeurs du pays. L'altitude varie de 60 mĂštres dans le TĂ©raĂŻ Ă 8 849 mĂštres avec l'Everest.
Faune et Flore
Les montagnes de lâHimalaya abritent un Ă©cosystĂšme particuliĂšrement diversifiĂ©, avec de nombreuses espĂšces, parmi lesquelles les lĂ©opards des neiges, les loups et les cerfs[2].
Par ailleurs, le Népal estime que 235 tigres vivent à la fin des années 2010 au sein des 5 parcs nationaux du pays, soit un doublement de la population en 10 ans[3].
Le parc national de Parsa, située dans la région baptisée plaine du Terraï, composée d'un étroit bassin versant boisé au pied de l'Himalaya, est l'habitat de plusieurs espÚces, à l'instar de l'éléphant d'Asie, de l'ours lippu, du sambar, du calao bicorne et du rhinocéros indien, espÚce emblématique du Népal[3].
Impacts sur les milieux naturels
DĂ©forestation
Seulement 20 % de la superficie totale du pays est cultivable et les besoins croissants de la population en bois de chauffage et en riz entraßnent une déforestation importante.
Les Ă©missions de gaz Ă effet de serre (GES)
En 2012, les Ă©missions de gaz Ă effet de serre (GES) Ă©taient de ... MTCO2, soit ... % des Ă©missions mondiales.
La pollution de l'air
Au dĂ©but de l'annĂ©e 2021, lâatmosphĂšre de Katmandou atteint des taux de pollution records. Ce sont notamment la trop forte concentration en particules fines PM2.5 et le niveau dâozone qui se rĂ©vĂšlent particuliĂšrement inquiĂ©tants, dĂ©passant largement les doses maximales recommandĂ©es par lâOMS. En fin de semaine, des valeurs de plus de 300 Ă lâindice de qualitĂ© de lâair ont Ă©tĂ© observĂ©es, ce qui dĂ©signe le plus haut niveau dâalerte. Et le phĂ©nomĂšne s'est gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă lâensemble du pays puisque dans d'autres villes du NĂ©pal, comme ButwÄl, l'air Ă©tait encore plus polluĂ©. Le gouvernement nĂ©palais a donnĂ© lâordre de fermer les Ă©coles et les universitĂ©s du lundi 29 mars au vendredi 2 avril inclus Ă Katmandou. Si les feux de forĂȘts, habituels en cette saison, contribuent Ă la pollution de l'air, les activitĂ©s humaines sont fortement responsables[2]
La gestion des déchets
En lâabsence de filiĂšre efficace de gestion des dĂ©chets, une large partie de la population a encore recours Ă l'incinĂ©ration d'ordures[2].
L'exposition aux risques
Le risque de séisme
Le Népal est une région soumise à des séismes fréquents en raison de la subduction de la plaque indienne sous la plaque eurasiatique, à l'origine de l'élévation de l'orogÚne Himalaya.
Le risque de rupture de berges
Bien qu'il ne soit Ă l'origine que de 0,025 % des Ă©missions de gaz Ă effet de serre, le NĂ©pal est l'un des pays les plus vulnĂ©rables et les plus affectĂ©s par le changement climatique. Avec le rĂ©chauffement climatique, la fonte des glaciers (le NĂ©pal a perdu le quart de ses glaciers entre 1997 et 2010) a entraĂźnĂ© la formation de lacs proglaciaires. Ces retenues d'eau reprĂ©sentent une menace potentiellement dĂ©vastatrice ; si les berges rompent, des dizaines de milliers de personnes pourraient ĂȘtre dĂ©placĂ©es[1].
Le risque incendie
Autour du mois d'avril, des feux de forĂȘts ont rĂ©guliĂšrement lieu sur plusieurs sommets himalayens, et contribuent Ă la pollution de l'air.
En 2021, les incendies sont localisĂ©s Ă des altitudes plus Ă©levĂ©es que dâhabitude, rendant lâintervention des services de pompiers compliquĂ©e. De nombreuses espĂšces, parmi lesquelles les lĂ©opards des neiges, les loups et les cerfs voient ainsi leur habitat naturel menacĂ© par les flammes. A la date du 3 avril 2021, ce sont 700 hectares de forĂȘt qui ont Ă©tĂ© dĂ©truits dans le seul district de Manang, au nord-ouest de la capitale[2].
Politique environnementale au NĂ©pal
Traités internationaux
Le Népal a signé le protocole de Kyoto.
Politique nationale
Des mesures de protection du tigre ont été mises en place par le gouvernement : il a notamment fait agrandir le parc national de Parsa et augmenté le nombre de gardes qui patrouillent dans les zones protégées du pays (ils sont aujourd'hui 8 000)[3].
Notes et références
Notes
Références
- « Au Népal, la bombe à retardement des lacs glaciaires », sur Sciences et Avenir (consulté le )
- « Fermeture des Ă©coles Ă Katmandou : quand la pollution de lâair devient insoutenable », sur mrmondialisation.org, (consultĂ© le ).
- Kitson Jazynka, « Au Népal, la population de tigres a quasiment doublé en dix ans », sur nationalgeographic.fr, ? (consulté le ).