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Enguerrand de Crèvecœur

Enguerrand de Crèvecœur (Anguerrand de Crèvecœur, Engueran de Crèvecœur) (1160-1205), est un seigneur de Crèvecœur du Hamel et de Grez dans l'Oise, fils d'Hugues III de Breteuil (dit Hugues de Crèvecœur) seigneur de Crèvecœur et châtelain de Breteuil [1].

Enguerrand de Crèvecœur
Illustration.
Armoiries de la Maison de Crèvecœur de gueules à trois chevrons d'or
Fonctions
Seigneur de Crèvecœur
Prédécesseur Hugues III de Breteuil
Successeur Jean Ier de Crèvecœur
Seigneur du Hamel
? –
Seigneur de Grez
? –
Biographie
Nom de naissance Enguerrand de Crèvecœur
Date de naissance
Date de décès
Nationalité Français
Père Hugues III de Breteuil
Mère Evarde de Hertaing
Fratrie
  • Erard de Breteuil
  • Mathilde de Breteuil
  • Péronelle de Breteuil
  • Sara de Breteuil
  • Adela de Breteuil
  • (?) Pierre de Breteuil
Conjoint Clémence de Gerberoy
Enfants
  • Ermine de Crèvecœur
  • Gaucher de Crèvecœur
  • Jean Ier de Crèvecœur
  • Eudes de Crèvecœur
  • Guy de Lesquevin
  • Pierre de Crèvecœur
Famille Maison de Crèvecœur
Religion Chrétien Catholique
Résidence Crèvecœur, Oise.

Il se croisa en 1196[2] et était de retour de Terre Sainte en 1202. Il portait les armoiries de son père qui fut le premier à les porter, lesquelles sont de gueules à trois chevrons d'or (qui renvoient en langage héraldique à «la noblesse d'armes gagnée sur les champs de bataille et la protection du seigneur pour ses sujets[3]»). Elles sont représentées dans la deuxième salle des Croisades du château de Versailles[4].

Il était l'époux de Clémence de Gerberoy[5], avec laquelle il s'opposa à l'évêque de Beauvais Philippe de Dreux concernant le vidame de Gerberoy qu'il avait rattaché à son évêché.
Les deux hommes se sont accordés pour qu'à la mort de l'évêque la moitié de la seigneurie revienne à Enguerrand de Crèvecœur ou à défaut à ses héritiers. Cette opposition ne prit fin qu'avec un accord signé en 1240 entre Robert de Cressonsacq et leur fils Jean Ier de Crèvecœur, qui prit possession de la Seigneurie de Gerberoy, par succession de son oncle, mais renonça au Vidame contre une redevance en bled de 18 mines par an[6]. Cet accord confirmant la position des évêques-comtes de Beauvais[7] lesquels ayant par la suite toujours conservé leur prérogatives de justice sur le Vidame de Gerberoy représentant plus de 160 fiefs et seigneuries et au moins 400 arrière-fiefs[8].

Notes et références

  1. Généalogie d'Enguerrand de Crèvecœur sur Geneanet.org
  2. Chevaliers de Picardie et d'Artois aux croisades sur www.templiers.net
  3. « Crèvecœur-le-Grand nous ramène au temps des croisés », Le Parisien, édition de L'Oise, (lire en ligne)
  4. Liste des écussons placés sur les frises de la grande salle des croisades du château de Versailles sur www.euraldic.com
  5. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, vol. 4, Paris, , E-book (lire en ligne), p. 5
  6. Denis Simon, Supplément aux mémoires de l'histoire civile et ecclésiastique du Beauvaisis, , E-book (lire en ligne), p. 44-45
  7. Abbé Expilit, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, , E-book (lire en ligne), p. 535-536
  8. Jean Pillet, Histoire du château et de la ville de Gerberoy, de siècle en siècle, Rouen, , E-book (lire en ligne), p. 127
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