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En bonne compagnie (nouvelle)

En bonne compagnie (titre original : The Pleasure of Their Company) est une nouvelle de science-fiction de Robert Silverberg.

En bonne compagnie
Publication
Auteur Robert Silverberg
Titre d'origine
The Pleasure of Their Company
Langue Anglais américain
Parution
Infinity One
Intrigue
Genre Science-fiction
Nouvelle précédente/suivante

Publications

Entre 1970 et 2014, la nouvelle a été éditée à une douzaine de reprises dans des recueils de nouvelles de Robert Silverberg ou des anthologies de science-fiction[1].

Publications aux États-Unis

La nouvelle a été rédigée par Silverberg en et a été publiée en dans le magazine Infinity One sous le titre The Pleasure of Their Company.

Elle a ensuite été régulièrement rééditée dans de nombreux recueils de Robert Silverberg et diverses anthologies.

Publications en France

La nouvelle a été publiée en France[2] :

  • dans l'anthologie Les Chants de l'Ă©tĂ©, Ă©ditions J'ai lu no 1392, , sous le titre Sauve qui peut ![3] ; rĂ©Ă©dition en 1991 ;
  • en 2002, dans l'anthologie Le Chemin de la nuit paru chez Flammarion, avec une traduction de Corinne Fisher, avec une nouvelle Ă©dition en livre de poche chez J'ai lu en 2004. Elle est donc l'une des 124 « meilleures nouvelles » de Silverberg sĂ©lectionnĂ©es pour l'ensemble de recueils Nouvelles au fil du temps, dont Le Chemin de la nuit est le premier tome.

Publication en Grande-Bretagne

La nouvelle a été publiée en Grande-Bretagne dans l'anthologie To the Dark Star (1991)[4].

Résumé

Thomas Voigtland est l'ex-président du Conseil du peuple du Monde de Bradley. Sur la planète a eu lieu une Révolution menée par MacAllister, et le chef d'État déchu fuit la planète avec son vaisseau spatial.

Il est parti seul, emportant avec lui les « âmes » de diverses personnes logées dans des cubes informatiques. Les esprits ont été scannés (s'agissant des personnes vivantes qui ont accepté de se livrer à cette opération) ou reconstitués en fonction des documents historiques. Il a avec lui les cubes d'Ovide, d'Hemingway, de Platon, de Shakespeare, de Goethe, d'Attila, d'Alexandre le Grand, mais aussi de ses proches : sa femme Lydia, son fils Mark, son ami d'enfance Juan. Pendant le trajet, au fil des jours, Thomas se demande s'il a bien fait de prendre la fuite : que sont devenus les membres de sa famille et ses amis ? sont-ils encore vivants, ou alors morts ? la Révolution a-t-elle réussi ou au contraire a-t-elle échoué ? dans ce cas, pourquoi fuir ? si elle a réussi, s'est-il comporté en lâche ? aurait-il survécu s'il était resté sur la planète ? Il demande à plusieurs reprises l'avis des cubes, qui globalement lui disent tous qu'il a bien fait de fuir…

Mais il n'en est pas certain, et finit par contacter son fils Mark par radio hypersapatiale. Celui-ci l'insulte et le traite de lâche. Thomas repose les mêmes questions à ses cubes, mais sous une formulation différente. Il découvre alors que les cubes répondent de manière à « lui faire plaisir ». En définitive, il est totalement libre de ses choix. Il détruit les cubes en les jetant dans le convertisseur à énergie, et décide de retourner sur le Monde de Bradley et de faire face à la situation, quelles qu'en soient les conséquences.

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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