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Emmanuel Fleury

Emmanuel Fleury, né le à Orches (Vienne) et mort le à Paris 14e[1], est une personnalité du Syndicalisme français des PTT, de la Résistance parisienne et du Parti communiste français.

Emmanuel Fleury
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité

Il eut un rôle essentiel en , dans la conduite de la grève des postiers parisiens, qui accompagna la Libération de la Capitale. Facteur des Postes, il fut conseiller municipal de Paris de 1936 à 1965. De 1961 à sa mort, succédant à Henri Gourdeaux il fut Président de la Fédération nationale des travailleurs des PTT - CGT. Ce titre honorifique marquait la notoriété du syndicaliste.

Notes biographiques

  • Entre aux PTT en 1923, comme facteur. NommĂ© au bureau de Poste central du 20e arrondissement de Paris, il y reste toute sa carrière, quand il n'Ă©tait pas rĂ©voquĂ© ou sanctionnĂ©. De mĂŞme, Ă©lu communiste du populaire quartier Saint-Fargeau en 1936, il va devenir une figure du Conseil municipal de Paris.
  • AdhĂ©rent de la SFIO en 1919, il est de la majoritĂ© qui fonde l'annĂ©e suivante le Parti communiste français.
  • Militant syndicaliste des PTT, il est rĂ©voquĂ© en 1929 pour avoir Ă©tĂ© un des meneurs d'une grève de facteurs parisiens. Il n'est rĂ©intĂ©grĂ© dans l'Administration qu'en 1936.
  • Ă€ la fĂ©dĂ©ration postale de la CGTU, il est membre du secrĂ©tariat national Ă  partir de 1930. Lors de la rĂ©unification en 1935-1936, il est Ă©lu Ă  la tĂŞte du Syndicat parisien de sa catĂ©gorie administrative, les employĂ©s, c’est-Ă -dire les facteurs et les chargeurs des gares.
  • RĂ©sistant au sein du mouvement LibĂ©ration nationale PTT, il nĂ©gocie Ă  titre syndical une Ă©ventuelle rĂ©unification clandestine de la FĂ©dĂ©ration postale, Ă©clatĂ©e après le ralliement Ă  la Collaboration de plusieurs de ses anciens dirigeants. Il rencontre en 1943 l'ancien postier confĂ©dĂ©rĂ© LĂ©on Digat et fait paraĂ®tre le journal La FĂ©dĂ©ration postale.
  • Sa compagne Marie-ThĂ©rèse Fleury fait partie du convoi des 31000 et meurt Ă  Auschwitz en 1943.
  • Avec Fernand Piccot, il dirige la grève des postiers parisiens en . Il se heurte durement aux anciens syndicales confĂ©dĂ©rĂ©s des PTT, partisans de la trĂŞve des combats.
  • Membre de la Commission centrale d'Ă©puration des PTT, il fait preuve d'inflexibilitĂ© envers ceux qu'il juge avoir fait le jeu de PĂ©tain. En cela, il ne contribue pas Ă  l'apaisement des tensions qui ont cours dans le syndicalisme des PTT entre 1944 et 1947.
  • Retrouvant son siège au Conseil municipal de Paris en 1945, il est pendant vingt ans le porte-parole communiste des arrondissements de l'Est parisien. Il siège au Conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine.
  • Amateur de l'histoire du Paris populaire, il participe activement Ă  l'association des amis de la Commune de Paris.
  • Il est enterrĂ© au cimetière parisien d'Ivry (25e division).

Ĺ’uvre

  • Emmanuel Fleury : la RemontĂ©e, documents et souvenirs sur les PTT parisiens dans la RĂ©sistance et la Renaissance de la France. Éditions sociales, Paris, 1969.

Hommage

Bibliographie

  • Institut d'histoire sociale CGT-PTT : Emmanuel Fleury, un dirigeant syndical rĂ©volutionnaire et un grand rĂ©sistant des PTT. Montreuil, 2000.

Notes et références

Liens externes

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