Emma de Normandie
Emma de Normandie ou Ælfgifu (début des années 980[1]ou vers 990[2] – 6[3] ou [1] - [4], Winchester[5]) est une princesse normande devenue reine en tant qu'épouse successive de deux souverains anglais. Elle est d'abord l'épouse d'Æthelred le Malavisé (1002-1016), puis celle de Knut le Grand (1017-1035) et aussi roi de Danemark à partir de 1018. Elle est la mère des rois Knud le Hardi (1035-1042) et Édouard le Confesseur (1042-1066).
Titres
Prédécesseur | Ælfgifu d'York |
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Successeur | Świętosława |
1014 –
Prédécesseur | Świętosława |
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Successeur | Ealdgyth |
1017 –
Prédécesseur | Ealdgyth |
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Successeur | Édith de Wessex |
Naissance | début des années 980 jusque vers 990 |
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Décès |
6 ou Winchester |
Père | Richard sans Peur |
Mère | Gunnor |
Conjoint |
Æthelred le Malavisé Knut le Grand |
Enfants |
Édouard le Confesseur Alfred Ætheling Godgifu Knut III de Danemark Gunhild de Danemark |
Religion | Catholicisme |
Biographie
Æthelred II, la première couronne
Elle est la fille du duc de Normandie Richard sans Peur et de sa « frilla » Gunnor. Elle naît probablement au début des années 980, et on ne connaît rien de son enfance[1].
À la fin des années 980, une dispute oppose le roi d'Angleterre Æthelred le Malavisé au duc Richard Ier[1]. Le souverain reproche sans doute au duc de laisser des flottes vikings utiliser les rivages de Normandie comme bases arrière pour dévaster ses côtes[1]. Un traité entre les deux hommes est négocié sous l'égide du pape en 990-991[1]. Durant la décennie 990 cependant, des flottes vikings continuent à revenir régulièrement en Angleterre (991, 993-994)[6]. L'attaque est plus sérieuse encore à partir de 997. L'armée viking est cette fois organisée pour rester plusieurs années[7]. Elle passe en Normandie pour y hiverner en 1000, et retourne en Angleterre l'année suivante[1]. Æthelred finit par acheter son départ pour 24 000 livres[7]. Cette situation pousse le roi à négocier avec le duc Richard II et à sceller un nouvel accord[1].
Le mariage entre Æthelred, récemment veuf, et la jeune Emma est alors conclu[1]. Emma traverse la Manche et épouse Æthelred au printemps de l'année 1002[1]. Elle est connue sous le prénom saxon d’Ælfgifu[1]. Pour S. Keynes, c'est aussi le nom de la première épouse du roi[1]. Pour P. Stafford, on ne sait si Athelred a été marié une ou deux fois avant de s'unir avec Emma, et le prénom de l'épouse précédente n'est pas établi avec certitude[8]. Elle devient reine d’une Angleterre en proie aux ambitions danoises. Son mari est déjà le père d'au moins six garçons et de quatre filles. On ne sait que très peu de choses sur ses activités de reine. Les historiens pensent qu'elle était plus présente à la cour que la précédente reine, car elle figure comme témoin dans de nombreuses chartes de son mari[1].
Le , Æthelred ordonne l'exécution de tous les Danois d'Angleterre. C'est le fameux massacre de la Saint-Brice. Cela a pour effet de considérablement radicaliser l'attitude du roi danois Sven Barbe Fourchue. Les raids toujours plus violents vont alors se succéder sur les côtes anglaises. Emma donne le jour entre 1003 et 1005 à Islip, à un premier fils, auquel est donné le prénom d'Édouard[9], le futur Édouard le Confesseur. Emma concède au nouveau-né les domaines de Marston et d'Islip[10].
Suivront ensuite, dans un ordre indéterminé, une fille nommée Godgifu et un second fils nommé Alfred[1] - [11] - [12]. Les relations dans le couple sont difficiles si l'on en croit Guillaume de Malmesbury[1] : « Il était tellement inconstant à l’égard de sa femme, qu’il daignait à peine sa présence dans son lit, alors qu’il rabaissait la dignité royale par ses rapports avec des prostituées. Elle, pourtant consciente de son haut lignage, apparut indigne aux yeux de son mari, ne se faisant aimer de lui ni par son irréprochable modestie, ni par sa fécondité. »[13]. Il semble aussi que ses fils ne bénéficient pas d'un traitement préférentiel par rapport à leurs demi-frères[1].
Fin 1013, Emma doit un temps trouver refuge en Normandie avec son mari et ses enfants. Les Vikings danois ravagent l’Angleterre. Sven Barbe fourchue entreprend sa conquête systématique et finit par s'en proclamer le roi. Il meurt cependant le 2[14] ou le 3[15] février 1014, ce qui permet à Æthelred et sa famille de revenir en Angleterre[1].
Knut le Grand, la seconde couronne
La mort de Sven n'a cependant pas débarrassé l'Angleterre du péril scandinave. Dès 1015, son fils cadet Knut revient à la charge et débarque dans le nord du pays[16]. Æthelred évite soigneusement de l'affronter et meurt peu après, le [17]. C'est l'un des fils survivants de son premier mariage, Edmond Côtes-de-Fer, qui reprend le flambeau de la guerre contre l'envahisseur. Il se fait proclamer roi par les habitants de Londres[18]. Pour le chroniqueur médiéval Jean de Worcester, Knut reçoit le soutien des grands barons anglais qui lui jurent fidélité[16].
Édouard, l’aîné des fils d’Emma, est seulement âgé de 11 à 13 ans et ne peut faire valoir aucun argument dans le conflit qui s'annonce. Elle prend en revanche certainement la décision de l'envoyer aux côtés de son beau-fils Edmond, afin de faire acte de présence dans la lutte de la dynastie saxonne pour sa survie et d'ainsi marquer des points politiques[19].
Après plusieurs mois d'une lutte épique, et un accord pour se partager le pays, Edmond meurt le et Knut devient seul roi d'Angleterre[16]. Il choisit alors d'épouser Emma. Politiquement, cela permet de légitimer sa conquête, et un mariage avec la veuve de son prédécesseur lui semble le moyen idéal de s'inscrire dans la continuité dynastique[1]. Cela permet aussi de décourager les partisans de la cause des fils d'Emma, et de renouveler l'ancienne alliance anglo-normande[1]. On ne sait si elle se marie de force ou si, comme l'écrit l'auteur de l'Encomium Emmae Reginae (Éloge de la reine Emma), texte commandité par Emma elle-même vers 1041, elle se trouve en Normandie au moment de l'avènement de Knut et choisit sans contrainte d'accepter la proposition du souverain[20] - [1]. Toutefois, ses enfants restent en exil en Normandie[21].
Emma règne aux côtés de Knut sur l'Angleterre pendant 18 ans. De nombreux auteurs ont souligné l'importance croissante prise par la reine dans les affaires du royaume[22] - [1]. Elle est d'ailleurs très souvent mentionnée aux côtés de son époux, comme s'ils étaient indissociables l'un de l'autre[1]. Elle délaisse totalement ses enfants restés en exil en Normandie[23] et donne à son nouvel époux un fils, Harthaknut (Knut le Dur, ou le Hardi) vers 1018, et une fille, Gunnhlid vers 1020. Knut devient par ailleurs roi du Danemark en 1019 et de Norvège en 1028. Il constitue ainsi ce que les historiens nomment volontiers l'Empire Danois[24]. Il doit donc fréquemment s'absenter et quelques signes laissent à penser qu'Emma assume en personne une forme de régence durant les périodes de vacance, sans doute aux côtés des principaux barons du royaume et des archevêques d'York et de Cantorbéry[25]. Elle se montre également tout au long de ces années une grande bienfaitrice de l'Église[1].
À la cour d’Angleterre vit aussi Ælfgifu de Northampton, la première épouse (more danico) de Knut. Cette femme de caractère, descendante de l'une des plus hautes familles du nord du pays, a donné deux autres fils au roi anglo-danois avant son mariage avec Emma : Sven et Harold Pied de Lièvre. En 1024 ou 1025, Knut envoie le très jeune Harthaknut au Danemark et le fait reconnaître comme roi, toujours sous son contrôle toutefois. En 1030, c'est au tour de Sven d'être expédié en Norvège, avec le titre de régent. Sa mère, Ælfgyfu[26], l'accompagne avec pour mission d'assumer le pouvoir. Elle s'acquitte de cette mission d'une main de fer, mais s'attire ainsi l'hostilité des Norvégiens. Elle doit prendre la fuite avec son fils au cours de l'année 1035 et revenir en Angleterre. La très forte rivalité entre les deux femmes reprend et est appelée à s'exacerber à la mort de Knut, le [1].
La reine-mère
Harthaknut succède sans encombre à son père au Danemark. Il doit cependant faire face aux ambitions du nouveau maître de la Norvège, Magnus le Bon qui cherche à envahir son royaume. Occupé sur les rives de la Baltique, il ne peut défendre en personne ses droits sur la couronne anglaise. Ælfgyfu de Northampton profite de cette absence pour activer ses nombreux réseaux et pousser son second fils, Harold Pied de Lièvre, vers le trône. Ce dernier arrache très vite à Emma une large partie du trésor de Knut qu'elle gardait à Winchester[27], mais il ne parvient pas à s'imposer à la tête de toute l'Angleterre[27]. Une assemblée se tient à Oxford peu après la mort de Knut[28]. Elle entérine la domination d'Harold sur le nord du royaume et celle d'Harthaknut sur le Wessex[28]. En l'absence de ce dernier « il est décidé qu'Ælfgyfu (Emma), mère d'Harthaknut, pouvait s'établir à Winchester avec les housecarles du roi, son fils, et tenir tout le Wessex dans sa main en son nom ». Pauline Stafford souligne que dès cette époque, des ateliers monétaires battent monnaie tantôt à l'effigie d'Harold, tantôt à celle d'Harthaknut[28].
C'est le moment que choisissent les fils du premier lit d'Emma pour tenter un retour en Angleterre. Guillaume de Jumièges affirme qu'Édouard débarque à Southampton, mais qu'il comprend vite la dangerosité de la situation et qu'il préfère rebrousser chemin[29]. Son frère Alfred n'a pas la même perspicacité. Selon l'Encomium Emmae Reginae, il répond en 1036 à l'invitation d'une fausse lettre d'Emma et débarque en Angleterre[30]. Il veut rejoindre sa mère à Winchester, mais le comte Godwin de Wessex, jusque-là allié d'Emma et d'Harthaknut[31], l'intercepte et le livre au roi Harold. Celui-ci ordonne de massacrer l'escorte du jeune homme et le fait torturer cruellement. Alfred décèdera des suites de ses mutilations au monastère d'Ely, peut-être le [32]. Pour l'historien britannique Simon Keynes, c'est la défection du comte Godwin qui provoque ces tentatives d'invasion des fils d'Emma, sur l'invitation de cette dernière[1]. On ne peut déterminer avec précision le degré d'implication d'Emma dans cette affaire. Elle a vraisemblablement cherché à attirer ses premiers fils en Angleterre, pour tenter de les utiliser comme des armes politiques et ainsi renforcer sa propre position[33]. Mais elle n'est en revanche pour rien dans la mort odieuse d'Alfred. Harold est désormais reconnu comme seul souverain, et Emma doit s'exiler pour la seconde fois. La Normandie étant alors en proie aux troubles de la minorité de Guillaume le Conquérant, elle prend cette fois la direction de la Flandre[1].
Ce n’est qu’en 1040 qu’Harthaknut fait la paix avec Magnus. Il rejoint alors sa mère en Flandre et ils préparent ensemble une expédition pour la reconquête de l'Angleterre. Ils n’ont cependant pas besoin de combattre, car Harold Pied de Lièvre meurt le . Emma et Harthaknut traversent la Manche et débarquent à Sandwich le . Harthaknut est reconnu comme roi par le witenagemot et couronné dans la foulée. Emma atteint alors le sommet de sa puissance. Elle est l’omnipotente mater regis[34], qui signe fièrement une charte de son fils datée de 1042[35]. C'est aussi à cette époque qu'elle commandite le manuscrit de l'Encomium Emmae reginae, ouvrage rédigé à sa gloire et à celle de Knut[1].
Durant son second mariage et immédiatement après la mort de Knut, Emma a constamment favorisé la descendance de Knut au détriment de celle d’Æthelred[36]. C'est pourtant sans doute à son instigation, qu'Harthaknut invite Édouard à revenir en Angleterre[1]. Emma espère ainsi renforcer sa position dans le pays[1], en atténuant le ressentiment d'une partie de la noblesse anglaise et réconciliant les maisons saxonne et danoise[37]. Son triomphe n'est toutefois que de courte durée, car Harthaknut décède le [38]. Contre toute attente après tant de péripéties et d'années d'exil, Édouard le Confesseur monte sur le trône le [39], sans réelle opposition[40]. Emma espère sans doute jouer auprès de lui le même rôle que celui qu'elle a occupé sous Harthaknut. Mais Édouard n'est plus un jeune homme et il a contre cette mère qui l'a si longtemps négligé[41] un fort ressentiment[1]. Il l’écarte définitivement du pouvoir à la mi-novembre 1043 en lui confisquant l'ensemble de ses trésors[1], et en déplaçant le centre du pouvoir de Winchester à Londres[1]. Après une brève disgrâce, Emma est autorisée à revenir à la cour. Elle apparaît encore sur quelques documents officiels, dont une charte datée de 1044 en faveur de l'évêque Ælfwine de Winchester[42] - [43], la ville où elle possède la résidence de Godebegot et où elle aime particulièrement résider[44].
Un chroniqueur écrivant après les faits relate qu'Emma et Ælfwine, l'évêque de Winchester (1032-1047) auraient entretenu une relation adultérine[1]. Emma aurait passé avec succès une ordalie par le fer rouge[1]. Les histoires qui font d'elle une espionne à la solde du roi de Norvège Magnus le Bon ne reposent sur aucun fondement solide[45].
Emma de Normandie a longtemps été oubliée en France. C’est pourtant grâce à sa parenté que son petit-neveu, Guillaume le Conquérant, se trouvera en position d'affirmer ses prétentions à la couronne anglaise en 1066. Contrairement à une croyance trop répandue, elle ne semble jamais avoir porté les titres de reine du Danemark ou de Norvège.
Elle meurt à Winchester le 6 ou . Elle est inhumée dans l'Old Minster de Winchester aux côtés de son second mari et de leur fils Harthaknut[1].
Mariages et descendance
De son premier mariage, célébré en 1002, avec Æthelred II (v. 996-1016), roi d’Angleterre elle donne naissance à :
- Édouard le Confesseur (1003/1005-1066), roi d’Angleterre de 1042 à 1066 ;
- Alfred (†vers 1037) ;
- Godjifu (†avant 1049), mariée à Dreux (†1035), comte de Vexin et d’Amiens, puis à Eustache II (v. 1020 †1085), comte de Boulogne.
De son second mariage, célébré en , avec Knut le Grand, roi d’Angleterre, de Danemark et de Norvège, sont nés :
- Harthacnut (1018-1042), roi d’Angleterre de 1040 à 1042 ;
- Gunhlid (ou Cunégonde) (v. 1020-1038), mariée le à Henri III, empereur germanique.
Notes et références
- Simon Keynes, « Emma (d. 1052) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
- Stafford 2001, p. 211.
- Stafford 2001.
- Simon Keynes, « The Crowland Psalter and the Sons of King Edmund Ironside », Bodleian Library Record, vol. 1, no 1 (1982-5), p. 369 note 33.
- The Anglo-Saxon Chronicle, Ă©d. Michael Swanton, New-York, Routledge, 1998, p. 176.
- F. M. Stenton, Anglo-Saxon England, Oxford, , p. 377-379.
- Stenton 1989, p. 379.
- Stafford 2001, p. 66.
- Il est mentionné pour la première fois dans un document officiel daté de 1005. Barlow 1970, p. 29.
- Stafford 2001, p. 148.
- Alfred apparaît pour la première fois dans une charte datée de 1013. Elle est consultable sur The Electronic Sawyer. M. K. Lawson, « Alfred Ætheling (d. 1036/7) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
- Stafford place la naissance de Godgifu vers 1007 et celle d'Alfred vers 1013. Stafford 2001, p. 221.
- William of Malmesbury's Chronicle, Ă©d. J. A. Giles, London, Henry G. Bohn Editor, 1847, p. 171.
- O'Brien 2005, p. 85.
- Stafford 2001, p. 223 ; Stenton 1989, p. 386.
- M. K. Lawson, « Cnut (d. 1035) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, édition en ligne, mai 2005.
- Stafford 2001, p. 224.
- M. K. Lawson, « Edmund II (d. 1016) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
- Barlow 1970, p. 36.
- Encomium Emmae Reginae, Ă©d. Alistair Campbell with a supplementary introduction by Simon Keynes, Cambridge, Cambridge University Press, 1998, p. 33.
- Frank Barlow, « Edward [St Edward; known as Edward the Confessor] (1003x5–1066) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, édition en ligne, mai 2006.
- Stafford 2001, p. 221 ; O'Brien 2005, p. 112 et suiv.
- Barlow 1970, p. 38.
- Michel de Boüard, Guillaume le Conquérant, Paris, Fayard, 1984, p. 231.
- Stafford 2001, p. 233.
- La Chronique anglo-saxonne la nomme « l'autre Ælfgyfu », afin de la distinguer d'Emma, qu'elle appelle « Ælfgyfu la Lady », Anglo-Saxon Chronicle, op. cit., p. 158.
- Stafford 2001, p. 237.
- Stafford 2001, p. 238.
- Barlow 1970, p. 45.
- Encomium Emmae Reginae,op. cit., p. 43.
- Michael Lapide, John Blair, Simon Keynes et Donald Scragg, The Blackwell Encyclopaedia of Anglo-Saxon England, Oxford, 2001, p. 212.
- Michael Lapide, John Blair, Simon Keynes et Donald Scragg, ibid. p. 167.
- Stafford 2001, p. 244.
- Pauline Stafford désigne clairement le statut de reine mère comme l'enjeu de la lutte entre les deux Ælfgyfu (Emma et Ælfgyfu de Northampton), Stafford 2001, p. 244.
- Cette charte est consultable sur le site The Electronic Sawyer.
- Barlow 1970, p. 37-38.
- Stafford 2001, p. 247.
- Anglo-Saxon Chronicle, op. cit. p. 163.
- Barlow 1970, p. 61.
- Barlow 1970, p. 54-57.
- Pauline Stafford reprend une citation de l'Anglo-Saxon Chronicle pour l'année 1043 : « Elle était auparavant très dure avec son fils le roi et fit moins pour lui que ce qu'il aurait souhaité, avant qu'il soit roi et après ». Stafford 2001, p. 249.
- O'Brien 2005, p. 209.
- Texte consultable sur le site The Electronic Sawyer.
- Stafford 2001, p. 147 et 252.
- Barlow 1970, p. 58.
Voir aussi
Liens externes
- Divers documents iconographiques ou historiques sur Emma de Normandie.
- Foundation for Medieval Genealogy : Canute, roi d’Angleterre.
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Bibliographie
- (en) Frank Barlow, Edward the Confessor, University of California Press, .
- (en) Pauline Stafford, Queen Emma & Queen Edith, Queenship and Women's Power in Eleventh-Century England, Oxford, , 371 p. (ISBN 978-0-631-22738-0).
- (en) Simon Keynes, « Emma (d. 1052) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, .
- Stéphane William Gondoin, Emma de Normandie, Reine au temps des Vikings, Cahors, La Louve Éditions, , 256 p.
- Stéphane William Gondoin, Emma de Normandie - La reine aux deux couronnes, Patrimoine Normand n°81, avril 2012.
- (en) Harriet O'Brien, Queen Emma and the Vikings, Londres, Bloomsbury, , 266 p.
- François Neveux, La Normandie des ducs aux rois, Xe – XIIe siècle, Rennes, Ouest-France, , 611 p. (ISBN 2-7373-0985-9, présentation en ligne).
- Andrew Bridgeford (trad. de l'anglais par Béatrice Vierne), 1066, l’histoire secrète de la tapisserie de Bayeux, Monaco/Paris, Éditiond du Rocher, coll. « Anatolia », (réimpr. 2005), 370 p. (ISBN 2-268-05528-0), p. 275-302.
- (en) Simon Keynes (trad. Allister Campbell), Encomium Emmae reginae, vol. 4, Camden Society, coll. « Classic Reprints », .