AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Emily Tang

Emily Tang, (chinois : ć”æ™“ç™œ ; pinyin : TĂĄng XiǎobĂĄi), nĂ©e en 1970, est une rĂ©alisatrice, et scĂ©nariste chinoise, installĂ©e Ă  Hong Kong, plusieurs fois primĂ©e.

Emily Tang
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Activité

Biographie

Emily Tang naßt en 1970 dans la province du Sichuan, une province au centre de la Chine, et grandit à Pékin. Elle étudie la littérature française à l'université de Pékin et obtient ensuite une maßtrise en art dramatique à l'Académie des arts de Chine. AprÚs avoir étudié la mise en scÚne à l'Académie centrale d'art dramatique, elle travaille à la production de documentaires à la télévision centrale chinoise[1].

En 2001, elle fait ses dĂ©buts en tant que rĂ©alisatrice avec le film Donghci bianwei (Conjugation, ćŠšèŻć˜äœ), pour lequel elle reçoit une mention spĂ©ciale au festival international du film de Locarno. L’Ɠuvre est prĂ©sentĂ© aussi au festival international de films de femmes de CrĂ©teil. Ce film, d’une mĂ©lancolie violente, Ă©voque l’errance de jeunes pĂ©kinois aprĂšs le massacre de la place Tian'anmen en 1989[2] - [3].

Quelques annĂ©es plus tard, son deuxiĂšme film Wang mei sheng huo (Perfect Life, ćźŒçŸŽç”ŸæŽ») est projetĂ© Ă  la Mostra de Venise. Ce film reçoit une autorisation prĂ©alable de tournage dĂ©livrĂ©e par les autoritĂ©s de PĂ©kin, le bureau du cinĂ©ma, mais il est soumis au bureau de censure de la rĂ©gion administrative spĂ©ciale de Hong Kong, un peu plus libĂ©ral[2] - [4]. Emily Tang s’installe Ă  Hong Kong. Ce long-mĂ©trage remporte le prix Dragons & Tigers au festival international du film de Vancouver[5].

En 2012, elle sort son troisiĂšme film intitulĂ© Ai de ti shen (All Apologies, æ„›çš„æ›żèș«), qui porte sur les consĂ©quences de la politique chinoise de l’enfant unique. Le jeune fils d'un couple de Chinois de la classe moyenne est tuĂ© dans un accident de la route par un voisin de ce couple, entraĂźnant le pĂšre Ă  commettre des actes criminels pour « rĂ©parer le tort perçu »[6]. La premiĂšre de ce film est prĂ©sentĂ©e au festival international du film de Saint-SĂ©bastien 2012. Le film remporte Ă©galement le concours Young Cinema Competition au festival international du film de Hong Kong[7] - [8].

Références

  1. (en) « Emily Tang », sur Festival Scope
  2. Jean-Paul Aubert, « Tang, Emily (Tang Hiu Pakou Tang Xiao Bai, dite) [PĂ©kin 1970] », dans BĂ©atrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des crĂ©atrices, Éditions des femmes, , p. 4208
  3. Thomas Sotinel, « La planĂšte des femmes qui tournent », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Thomas Sotinel, « D'Iran, de Chine, deux films incognito. Deux films surprises "Kashtegi" et "Perfect life" prĂ©sentĂ©s Ă  la Mostra de Venise », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Etan Vlessing, « Emily Tang takes home Vancouver prize », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Elizabeth Ker, « All Apologies: Hong Kong Review », The Hollywood Reporter,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Nicola Davison, « China's female film director s », Time Out (magazine),‎ (lire en ligne)
  8. (en) Clarissa Sebag-Montefiore, « Hong Kong International Film Festival takes on difficult issues », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.