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Emil Welti

Emil Welti, né le à Bad Zurzach (originaire de Zurzach) et mort le à Berne, est un homme politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Il est conseiller fédéral de 1867 à 1891 et président de la Confédération à six reprises.

Emil Welti
Illustration.
Portrait d'Emil Welti.
Fonctions
15e conseiller fédéral suisse

DĂ©partement militaire
(1867-68, 1870-71, 1873-75)

DĂ©p. des postes et des chemins de fer
(1877-79, 1882-83, 1885-91)

DĂ©partement de justice et police
(1881)
–
(25 ans)
Prédécesseur Friedrich Frey-Herosé
Successeur Joseph Zemp
Président de la Confédération
–
(1 an)
Président de la Confédération
et
DĂ©partement politique
–
(1 an)
–
(1 an)
–
(1 an)
–
(1 an)
Conseiller aux États
–
(9 ans, 6 mois et 22 jours)
LĂ©gislature 3e Ă  7e
Président du Conseil des États
–
(3 mois et 22 jours)
–
(19 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bad Zurzach (Suisse)
Date de dĂ©cès (Ă  73 ans)
Lieu de décès Berne (Suisse)
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique PRD
Conseillers fédéraux de Suisse
Présidents de la Confédération suisse

Biographie

Emil Welti entre dans la vie publique en 1856. Jusqu'en 1866, il se consacre surtout aux affaires de son canton, l'Argovie[1]. Il fait partie du radicalisme argovien.

Il devient membre du Conseil fédéral en 1867 (élection le ), à l'âge de 42 ans. Ses opinions politiques évoluent vers le centre. Durant vingt-cinq ans, il est un personnage politique très important : réélu à huit reprises (, , , , , , et ), il est six fois président de la Confédération (en 1869, 1872, 1876, 1880, 1884 et 1891 ; élections les , , , , et ) et assume des responsabilités diverses.

La politique qu’il conduit comme ministre de la guerre est particulièrement remarquée : en 1870, il prend les mesures nécessaires au maintien de la neutralité suisse[1]. Cependant, certaines de ses initiatives font polémiques : ainsi celle de demander une préparation militaire et patriotique soit introduite à l’école primaire par le biais de la gymnastique[2].

Il démissionne du Conseil fédéral après le refus, le 6 décembre 1891, par votation populaire, de la proposition gouvernementale d’achat par la Confédération des grandes lignes nationales de chemin de fer[3].

DĂ©partements

Notes et références

  1. Jacques St-Cère, « À l'étranger Emil Welti ; la démission de Welti », Le Figaro,‎ (sur Gallica ark:/12148/bpt6k281708s)
  2. Geneviève Heller, Tiens-toi droit! : l'enfant à l'école au 19e siècle : espace, morale et santé : l'exemple vaudois, Éditions d'en bas, , 292 p.
  3. Elie Burgos, Oscar Mazzoleni et Hervé Rayner, La formule magique : conflits et consensus dans l'élection du Conseil fédéral, Volume 75 de Collection Le savoir suisse Collection Le savoir suisse: Politique, , 137 p.

Liens externes

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