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Elvira Madigan (film)

Elvira Madigan est un film suédois réalisé par Bo Widerberg sorti en 1967.

Elvira Madigan

RĂ©alisation Bo Widerberg
Scénario Bo Widerberg
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la Suède Suède
Genre Drame
Durée 91 minutes
Sortie

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Elvira Madigan

Juin 1889. Suède. Le jeune comte Sixten Sparre, passionnément épris d'une artiste de cirque danoise, Elvira Madigan, abandonne femme et enfants pour vivre avec elle. Leur aventure scandalise la société qui les pourchasse puis les condamne. L'histoire est basée sur des faits authentiques et fort célèbres en Suède.

Fiche technique

  • Titre du film : Elvira Madigan
  • RĂ©alisation, scĂ©nario et montage : Bo Widerberg
  • Assistant rĂ©alisateur : Kalle Boman
  • Photographie : Jörgen Persson - Eastmancolor, 1,66:1
  • Musiques: Wolfgang Amadeus Mozart, 21e Concerto pour piano et orchestre (2 - Andante) ; Antonio Vivaldi, Concerto "L’ÉtĂ©" RV 315 (3 - Tempo impetuoso d'Estate), Concerto pour violon "L'Amoroso" RV 271 (1 - Allegro)
  • Production : Waldemar Bergendahl
  • DurĂ©e : 91 minutes
  • Pays d'origine : Drapeau de la Suède Suède
  • Sortie :

Distribution

Autour du film

  • L'accompagnement musical du film a permis d'accroĂ®tre la renommĂ©e du Concerto pour piano n° 21 de Mozart, Ă  tel point qu'il fut mĂŞme nommĂ©, par la suite, Elvira Madigan par les distributeurs de disque. En complĂ©ment il convient de mentionner la musique de Vivaldi : 3e mouvement de "L'ÉtĂ©" - RV 315 (Les Quatre Saisons) et, surtout, le 1er mouvement du concerto "L'Amoroso" - RV 271 qui accompagne les sĂ©quences oĂą l’hĂ©roĂŻne renoue brièvement avec son art de la corde.

Commentaire

  • D'une histoire qui dĂ©fraya la chronique contemporaine, Bo Widerberg en a fait un film romantique, traversĂ© par la force irrĂ©pressible de l'amour. Elvira Madigan, « très belle Ă©lĂ©gie impressionniste sur l'amour coupĂ© du rĂ©el, demeure toutefois une condamnation implicite de l'isolement : la funambule (Pia Degermark) et l'officier dĂ©serteur (Thommy Berggren) se tuent parce qu'ils sont devenus incapables d'affronter la vie »[1].
  • Selon Peter Cowie, le film de Widerberg rĂ©vĂ©la Ă©galement les qualitĂ©s d'un jeune directeur de la photographie, Jörgen Persson, digne hĂ©ritier de Julius Jaenzon et Sven Nykvist, dont les images « communiquent, comme certaines toiles de Bonnard, un sentiment de bĂ©atitude intĂ©rieure, une tendresse sensuelle pour la lumière naturelle et pour les objets, Ă  laquelle se mĂ©lange, suivant la tradition nordique, une prĂ©monition de la mort (les fraises sauvages indiquant le bonheur, le vin rĂ©pandu faisant pressentir la perte finale du sang et de la vie) »[2].

RĂ©compense

Références

  1. Claude-Michel Cluny, in : Dictionnaire du cinéma, Éditions Larousse.
  2. P. Cowie : Le cinéma des pays nordiques, Éditions du Centre Georges-Pompidou, Paris, 1990.

Liens externes

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