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Elizabeth Anne Bukusi

Elizabeth Anne Bukusi est une médecin vénérologue kényane, professeure de recherche travaillant dans le domaine de la gynécologie obstétrique et de la santé globale[1] - [2]. Les principaux domaines de recherche de Bukusi se concentrent sur les infections sexuellement transmissibles, la santé des femmes, la santé sexuelle et les soins, la prévention et le traitement du VIH[3]. Bukusi est directrice de la recherche au Kenya Medical Research Institute (en) (KEMRI) et a dirigé une étude «historique» sur l'utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au Kenya[4] - [5].

Elizabeth Anne Bukusi
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Biographie
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

Éducation

Bukusi a obtenu son diplôme de médecine générale, suivie par sa maîtrise en obstétrique et gynécologie de l'Université de Nairobi[1]. Elle a ensuite obtenu un certificat en santé internationale, une maîtrise en santé publique (MPH) et un doctorat du département d'épidémiologie de l'université de Washington. Les qualifications suivantes comprennent un diplôme d'études supérieures en éthique de la recherche de l'université du Cap, puis une maîtrise en bioéthique de l'Institut Sindh d'urologie et de transplantation (en) au Pakistan. Depuis 2001 elle fait partie de l'Unité d'épidémiologie clinique de Nairobi[6].

Recherche

Le Master en santé publique de Bukusi, achevé en 2000, a étudié le facteur masculin dans la vaginose bactérienne au Kenya, et son doctorat a ensuite poursuivi cette voie de recherche avec sa thèse intitulée: « Bacterial Vaginosis: A Randomized Trial to Reduce Recurrence ». En 2006, Bukusi a obtenu son doctorat et a publié un article dans la revue Sexually Transmitted Diseases, «Bacterial vaginosis: risk factors among Kenyan women and their male partners»[7].

En 2010, Bukusi a publié « Genital hygiene practices of fishermen targeted for a topical microbicide intervention against sexually transmitted infections in Kisumu, Kenya », sur le pratiques d'hygiène génitale, dans le International Journal of STD and AIDS (en)[8].

Elle a également étudié le rôle de Mycoplasma genitalium dans l'endométrite[9].

Les rôles universitaires de Bukusi comprennent celui de directrice de recherche au KEMRI [3] ; présidente de la Bioethics Society of Kenya[10]; professeure de recherche à l'université de Washington[1] ; professeure honoraire à l'hôpital universitaire Aga Khan (en) à Nairobi[11] et professeure bénévole de faculté de clinique à l'université de Californie à San Francisco.

Prix et distinctions

Elle est élue membre de l'Académie africaine des sciences en 2014[6]. Depuis 1995 elle est membre de la Kenya Obstetrical and Gynecological Society.

Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Elizabeth Anne Bukusi » (voir la liste des auteurs).
  1. « Elizabeth Bukusi | University of Washington - Department of Global Health », globalhealth.washington.edu (consulté le )
  2. « Professor Elizabeth Anne Bukusi — Ethox Centre », www.ethox.ox.ac.uk (consulté le )
  3. (en-US) « Elizabeth Bukusi, MBChB, MMed, MPH, PhD », Kenya Research and Training Center (consulté le )
  4. (en) « The unsung hero: Why Elizabeth Bukusi deserves accolades », The Star (consulté le )
  5. (en) « Study proves 7,000 AIDS deaths can be prevented annually in Kenya », The Star (consulté le )
  6. « Elizabeth Anne Bukusi », sur Académie africaine des sciences (consulté le )
  7. (en) Bukusi, Cohen, Meier et Waiyaki, « Bacterial Vaginosis: Risk Factors Among Kenyan Women and Their Male Partners », Sexually Transmitted Diseases, vol. 33, no 6,‎ , p. 361–367 (ISSN 0148-5717, PMID 16547451, DOI 10.1097/01.olq.0000200551.07573.df)
  8. (en) Kwena, Bukusi, Gorbach et Sharma, « Genital hygiene practices of fishermen targeted for a topical microbicide intervention against sexually transmitted infections in Kisumu, Kenya », International Journal of STD & AIDS, vol. 21, no 6,‎ , p. 435–440 (ISSN 0956-4624, PMID 20606226, PMCID 6456332, DOI 10.1258/ijsa.2010.010103)
  9. Cohen CR, Manhart LE, Bukusi EA, et al. Association between Mycoplasma genitalium and acute endometritis. Lancet2002;359:765–6.
  10. (en) « Kenyan researchers rise to meet the complex challenges of Bioethics », The Star (consulté le )
  11. « Bukusi Elizabeth Anne | The AAS », aasciences.ac.ke (consulté le )

Liens externes
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