Elisa Biagini
Elisa Biagini (née à Florence le ) est une poétesse et traductrice italienne.
Naissance | Florence |
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Nationalité | |
Activité |
poétesse, traductrice, professeur |
A travaillé pour |
NYU Florence (en) |
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Genre artistique |
poésie |
Site web | |
Distinction |
Prix Marazza 2015, Prix de la revue NUNC 2018, catégorie poésie étrangère |
Biographie
Partie jeune pour les États-Unis, Elisa Biagini y a soutenu une thèse d'histoire de l'art à l'université Rutgers et y a enseigné l'italien au sein de plusieurs universités (Columbia, Gettysburg College (en), Barnard College)[1]. Férue de littérature américaine contemporaine, elle a traduit Sylvia Plath, Mark Haddon, Alicia Ostriker[2], Lucille Clifton en italien. En 2006, elle a dirigé pour l'éditeur Einaudi un volume consacré à des poètes américains contemporains (Nuovi poeti americani[3]) : Elizabeth Alexander, Louise Glück, Robert Pinsky, etc.
Son premier recueil de poèmes fut publié en 1993 par Gazebo sous le titre Questi Nodi. Pour Estelle Ceccarini : « Un des éléments centraux de l’œuvre poétique d’Elisa Biagini est le fait qu’elle explore la réalité qui l’entoure avec une lucidité qui déconstruit nombre de lieux communs ou de stéréotypes. Cela touche avant tout une réalité fortement marquée par le poids des stéréotypes dans le discours commun : la réalité du corps, plus encore quand il s’agit d’un corps féminin[3].».
Le compositeur Biagio Putignano a mis en musique certains de ses poèmes[4].
Ĺ’uvre
En italien
Poésie
- Questi nodi, Gazebo Edizioni, 1993.
- Uova, Zona Edizioni, 1999.
- Corpo Cleaning the House, Emilio Mazzoli Editore, 2003.
- L'ospite, Einaudi 2004.
- Acqua smossa, Lietocolle, 2005.
- Nel bosco, Einaudi, 2007.
- Da una crepa, Einaudi, 2014[5] - [6] (prix Marazza 2015).
- Filamenti, Einaudi, 2020.
Essai
- Poesia come ossigeno. Per un'ecologia della parola, Chiarelettere, 2021 (avec Antonella Anedda)
En français
- (fr + it) Depuis une fissure (trad. Roland Ladrière et Jean Portante), Amiens, Cadastre8zéro, 2017[7] - Prix de la Revue Nunc 2018, catégorie poésie étrangère.
- (fr + it) Filaments (trad. Roland Ladrière), Châtelineau, Le Taillis Pré, 2022.
En anglais
- (en + it) The Guest in the Wood (trad. Diana Thow, Sarah Stickney et Eugene Ostashevsky), Chelsea Editions, 2013
- (en + it) The Plant of Dreaming (trad. Wallis Wilde-Menozzi et Eugene Ostashevsky), Xenos Books/Chelsea Editions, 2017
- (en + it) Close to the Teeth (trad. Sarah Stickney et Diana Thow), Autumn Hill Books, 2021
Notes et références
- https://www.lyrikline.org/fr/auteurs/elisa-biagini
- (en-US) Nathalie Handal, « Elisa Biagini: A World Reinvented Through Poetry », sur Guernica, (consulté le )
- Estelle Ceccarini, « La poésie d'Elisa Biagini, images de l'intime et démystification du monde », Italies, no 13,‎ , p. 27-42 (lire en ligne).
- Biagio Putignano et Elisa Biagini, Da una crepa: 5 short poems on lyrics by Elisa Biagini for voice, piano, Lilium Editions, 2016.
- « Libri: il corpo al centro dei versi di Biagini in "Da una crepa" », sur www.adnkronos.com, 13 agosto 2022 (consulté le )
- (it) Riccardo Donati, « Campioni # 5. Elisa Biagini », sur www.doppiozero.com, (consulté le )
- Hervé Leroy, « Elisa Biagini : “Contre la vitre, je regarde dans la nuit de tes mots” », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
Bibliographie
- Riccardo Donati, Il corpo risonante : cinque artisti contemporanei e la poesia di Elisa Biagini in "Italianistica : rivista di letteratura italiana : XXXVIII, 3, 2009, Pisa : [S.l.] : Istituti editoriali e poligrafici internazionali; Fabrizio Serra, 2009, p.1-14
- Estelle Ceccarini, «Anthologie bilingue d’Elisa Biagini», Italies, 13 | 2009, online dal 01 décembre 2011.
- Giorgia Bongiorno. « Poesia sintetica. Il pensiero del corpo in Elisa Biagini e Gian Maria Annovi. » Cristina Caracchini; Enrico Minardi. Il pensiero della poesia, 172, Firenze University Press, 2017, Studi e saggi