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Edouard Taufenbach

Edouard Taufenbach, né en 1988 à Neufchâteau, est un artiste plasticien vivant et travaillant à Paris.

Edouard Taufenbach
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Biographie
Naissance

Biographie

Édouard Taufenbach naît en 1988[1].

Diplômé d’un master en arts et médias numériques (sous la direction de Françoise Parfait) à l’université Paris I – Panthéon Sorbonne en 2014, Edouard Taufenbach travaille l’image par le collage, le photomontage ou encore l’art vidéo.

Depuis 2020, il travaille en duo avec Bastien Pourtout.

Ils sont représentés par la galerie C à Paris[2] et Neuchâtel, et par la galerie Almanaque fotográfica à Mexico.

Ĺ’uvre

Depuis 2014, Edouard Taufenbach poursuit un travail plutôt formel à partir de photographies. Son désir n’étant pas de produire les siennes mais plutôt de retravailler avec des images déjà existantes, à la manière d’un monteur[3].

Il commença l’élaboration de collages à la suite de la découverte de photographies vernaculaires abandonnées. Son attention se porta alors sur les formes et les couleurs. Après des premiers essais avec des images de sa propre famille, il imagina une série reliant un album anonyme a l' Hommage au carré de Josef Albers.

Par la suite, nait, de l’observation d’un grand nombre de photographies – apprentissage du regard -, l’envie de construire des rĂ©cits. Dans CINEMA : histoire domestiques, Edouard Taufenbach chercher Ă  dĂ©ployer les capacitĂ©s narratives des images par des jeux de recadrage. La rĂ©pĂ©tition des formes, Ă  la manière des photogrammes sur une pellicule, imite le travail de sĂ©quençage de la camĂ©ra [3], donnant un sens Ă  leur mise en mouvement.

La rencontre avec la collection de Sébastien Lifshitz a déplacé cette préoccupation pour la fiction vers un travail sur la subjectivité de la perception. Dans Spéculaire, l’image animée use de la fragmentation et de jeux d’échelle au service de sensations physiques et optiques[4].

Parallèlement à ce travail sur la photographie, il poursuit une pratique vidéo centrée sur le médium. Le tournage est réduit au plus simple pour laisser place à des interventions dans l’image, construites sur la répétition et la mise en abîme. Dans From a Train, un montage en couches transforme le mouvement du train en sensation, comme dans Sfumato, où des vidéos de ciels sont mises en perspective et étendent le regard.

Par l’accumulation, le cadrage, la juxtaposition et la répétition, Edouard Taufenbach cherche à déployer le potentiel formel et fictionnel des images, son obsession restant liée à l’activation du souvenir, à la réminiscence et à la sensation de mouvement[5].

Expositions personnelles 

  • Le jardin qui bascule, Galerie C, France, 2023
  • Obsession Dietrich, Galerie du Passage, France, 2022
  • La mĂ©thode, Galerie Binome, Paris, France, 2020
  • L’étĂ© dernier, Alliance Française, Malaga, Espagne, 2019
  • SpĂ©culaire, Galerie Binome, Paris, France, 2018
  • CINEMA : histoire domestiques, Galerie Gratadou-Intuiti, Paris, France, 2016
  • Hommage, Galerie Intuiti, Bruxelles, Belgique, 2015

Prix

Notes et références

  1. « Édouard Taufenbach et Régis Campo, lauréats de la 4e édition du Prix Swiss Life à 4 mains », sur connaissancedesarts.com,
  2. Clémentine Mercier, « Edouard Taufenbach, instants incisifs », sur liberation.fr, (consulté le ).
  3. Entre les images, le film par Françoise Parfait, 2016, http://www.edouardtaufenbach.com
  4. Spéculaire par Étienne Hatt, 2018, http://www.edouardtaufenbach.com
  5. Spéculaire par Duncan Wooldridge, 2019 http://www.1000wordsmag.com/edouard-taufenbach/

Bibliographie 

  • Obsession Dietrich, Éditions de L’Artiere, Paris, 2022
  • Le bleu du ciel, Éditions Filigranes, Paris, 2020
  • L’image dans le miroir, Éditions de L’Artiere, Paris, 2020

Liens externes

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