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Echinothrix

Caractéristiques

Description générale

Ce sont des oursins réguliers : le test (coquille) est plus ou moins sphérique, protégé par des radioles (piquants), l'ensemble suivant une symétrie pentaradiaire (centrale d'ordre 5) reliant la bouche (péristome) située au centre de la face orale (inférieure) à l'anus (périprocte) situé à l'apex aboral (pôle supérieur).

Les deux espèces appartenant à ce genre sont caractérisées par un test (coquille) rond et des radioles (piquants) creuses, les primaires étant relativement longues et les secondaires plus courtes et plus fines mais pourvues de glandes à venin pour leur assurer une protection optimale.

Caractéristiques squelettiques

Au niveau du test, le disque apical est monocyclique avec un périprocte large. Les ambulacres sont droits, avec des paires de pores non conjuguées. Les plaques ambulacraires sont trigéminées, et portent un gros tubercule primaire et quatre ou plus tubercules secondaires. Les interambulacres sont larges, et les plaques ambitales portent deux tubercules isométriques, crénulés et perforés. Le péristome est large, et porte de grandes encoches buccales arrondies[2].

Écologie et répartition

On trouve ces deux espèces dans les régions tropicales du bassin Indo-Pacifique, vivant généralement cachées dans des anfractuosités pendant la journée. On les reconnaît au fait qu’E. diadema a les piquants noirs (avec des reflets bleutés au soleil), alors qu’E. calamaris a les rdioles plus fortement différenciées, les primaires étant grosses, tubulaires et parfois non pointues (généralement striées mais parfois entièrement blanches ou noires), et les secondaires très fines, striées de brun et de noir ; cette espèce a également une papille anale beaucoup plus grosse et visible, souvent mouchetée. Il existe également une version noire d'Echinothrix calamaris, beaucoup plus difficile à identifier ; le test en est généralement rougeâtre, la papille anale demeure plus prononcée, et les radioles ont des reflets verts.

Les études génétiques menées sur ce genre ont mis en évidence une grande homogénéité génétique chez Echinothrix diadema (qui aurait divergé il y a environ 16,8 millions d'années), mais une composition en trois sous-groupes chez Echinothrix calamaris, un endémique de Mer Rouge et d'Arabie, un exclusif au Pacifique et un Indo-Pacifique ; les variations d'apparence ne semblent pas corrélées à ces groupes génétiques[3].

Les deux espèces sont également capables de s'hybrider[3].

Taxinomie

Le genre Echinothrix fut décrit en 1853 par l'explorateur naturaliste allemand Wilhelm Peters en 1853[4].

Liste d'espèces

Selon ITIS (18 octobre 2013)[1], NCBI (18 octobre 2013)[5] et World Register of Marine Species (18 octobre 2013)[4] :

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Simon E. Coppard et Andrew C. Campbell, « Taxonomic significance of spine morphology in the echinoid genera Diadema and Echinothrix », Invertebrate Biology, vol. 123, no 4,‎ , p. 357-371 (lire en ligne).
  • (en) Simon E. Coppard et Andrew C. Campbell, « Taxonomic significance of test morphology in the echinoid genera Diadema Gray, 1825 and Echinothrix Peters, 1853 », Zoosystema, vol. 28, no 1,‎ , p. 93-112 (lire en ligne).

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 18 octobre 2013
  2. (en) « Echinothrix », sur le site du Natural History Museum (consulté le ).
  3. (en) Coppard, S.E., , Jessop, H. et Lessios, H.A., « Phylogeography, colouration, and cryptic speciation across the Indo-Pacific in the sea urchin genus Echinothrix », Nature Scientific Reports, vol. 11, no 16568,‎ (DOI 10.1038/s41598-021-95872-0, lire en ligne).
  4. World Register of Marine Species, consulté le 18 octobre 2013
  5. NCBI, consulté le 18 octobre 2013
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