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Echinostrephus

Caractéristiques

Allure générale

Ce sont des oursins dits « rĂ©guliers Â». Leur test (coquille) est plus ou moins sphĂ©rique, et protĂ©gĂ© par des radioles (piquants) pointues, le tout Ă©tant organisĂ© suivant une symĂ©trie pentaradiaire reliant la bouche situĂ©e au centre de la face orale (infĂ©rieure) Ă  l'anus situĂ© Ă  l'apex aboral (pĂ´le supĂ©rieur). Ces oursins ont les radioles du tiers supĂ©rieur plus longues que les autres, dĂ©passant de leur cachette, et un disque colorĂ© bien visible entoure leur anus au centre de la face visible.

Caractéristiques morphologiques

Le test est aplati aux deux pôles, l'ambitus étant situé très haut (dans la moitié supérieure), avec un disque apical dicyclique, et un périprocte réduit. Les plaques ambulacraires portent quatre paires de pores (trois chez E. molaris), ainsi qu'un gros tubercule primaire. Les plaques interambulacraires portent une rangée de tubercules primaires isométriques. Les radioles de la face aborale sont longues et fines, alors que celles des régions ambitale et orale sont plus courtes. Les pédicellaires sont globifères, pourvus d'une dent latérale unique[1].


Écologie et comportement

Colonie d'Echinostrephus Ă  Mayotte. Ces oursins peuvent ĂŞtre assez abondants localement, et participer activement Ă  l'Ă©rosion des roches calcaires.

Ces oursins ont pour particularitĂ© d'ĂŞtre des « oursins perforants Â» : ils se creusent des logettes dans la roche, oĂą ils passent leur vie protĂ©gĂ©s des prĂ©dateurs, ne laissant dĂ©passer que leurs piquants longs et fins. Ils n'en sortent presque jamais, et se nourrissent de ce qui tombe dans leur retraite (ils se servent de leurs piquants et de leurs podia pour filtrer l'eau), avec un rĂ©gime relativement omnivore, y compris dĂ©tritivore. On les rencontre dans les rĂ©cifs de corail de l'indo-pacifique tropical, entre la surface et 50 m de profondeur[1].

Liste d'espèces

Selon World Register of Marine Species (9 février 2014)[2] :

Les deux espèces, extrêmement proches, ne sont différenciées que par leur répartition géographique (même si cette information demeure fragile) et le nombre de paires de pores sur leurs ambulacres[1].

Cependant, des recherches génétiques tendent à suggérer que ces deux espèces n'en feraient en réalité qu'une, légèrement polymorphique selon les zones géographiques[3].


Références taxinomiques

Notes et références

  1. (en) « Echinostrephus », sur le site du Natural History Museum.
  2. World Register of Marine Species, consulté le 9 février 2014
  3. (en) Norimasa Matsuoka et Hirobumi Suzuki, « Electrophoretic study on the taxonomic relationship of the two morphologically very similar sea-urchins, Echinostrephus aciculatus and E. molaris », Comparative Biochemistry and Physiology Part B: Comparative Biochemistry, vol. 88, no 2,‎ , p. 637–641 (DOI 10.1016/0305-0491(87)90356-7, lire en ligne).
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