Duché d'Alençon
Le comté d'Alençon, devenu ensuite duché d'Alençon, a été créé relativement tardivement.
Historique
Le comté d'Alençon relevait du duché de Normandie lorsqu'il fut acheté, en 1220, aux héritiers de Robert Ier d'Alençon, par le roi de France Philippe-Auguste.
En mars 1268, son petit-fils le roi saint Louis, le donna à son cinquième fils, Pierre[1].
Ce dernier étant mort sans postérité en 1283, le comté d'Alençon revint alors à la couronne de France et fut donné, en 1286, par le roi Philippe le Bel, avec le comté du Perche, en apanage à son frère Charles, comte de Valois[2], qui lui même le transmit à son second fils Charles II.
Le comté s'accrut des seigneuries de Moulins-la-Marche, Bonmoulin, Sainte-Scolasse-sur-Sarthe, Domfront, Argentan, Exmes. En 1414, Il fut érigé en duché-pairie.
Le duc Jean Ier d’Alençon fut tué à la bataille d’Azincourt en 1415, après avoir tué le duc d’York de sa propre main. Son fils, Jean II d’Alençon[3], perdit son duché à la bataille de Verneuil, le 17 aout 1424, lorsqu’il fut battu et fait prisonnier par les forces anglaises dirigées par le duc de Bedford. Il ne le reconquit qu’en 1449.
À la mort de Charles IV sans héritier mâle (1525), le duché d'Alençon fut laissé en usufruit à sa veuve Marguerite de Navarre (1492-1549) et rattaché au domaine royal français.
Notes et références
- Abel Hugo, France pittoresque: ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France…, volume 2, p. 305, chez Delloye, 1835.
- Il apparait comme personnage dans Henry VI de Shakespeare.