Doudou Diop
Doudou Diop, né en 1920[1] est l'un des précurseurs de la photographie au Sénégal dans les années 1950.
Biographie
D'abord comptable dans l'armée coloniale, il y découvre la photographie. À la fin de l'année 1952, il reçoit en cadeau un appareil photographique et un agrandisseur[1].
Il ouvre son studio à Saint-Louis, dans le quartier de Sor, et le nomme « Studio Diop ». Il utilise d'abord des Rolleiflex, puis un Yashica, un appareil japonais[1].
Réalisations
Jusque dans les années 1980[1], il réalise notamment des portraits de femmes à Saint-Louis « où l'élégance et le goût pour la représentation ne sont pas de vains mots » et où l'« on aime se faire photographier »[2].
Comme Meïssa Gaye, il lui arrive de retoucher délicatement ses images, de les colorier à la main, afin de repousser les limites des capacités techniques de son appareil[1].
Notes et références
- Frédérique Chapuis, « Les précurseurs de Saint-Louis », Mama Casset et les précurseurs de la photographie au Sénégal, 1950 : Meissa Gaye, Mix Gueye, Adama Sylla, Alioune Diouf, Doro Sy, Doudou Diop, Salla Casset, Éditions Revue Noire, 1994, p. 58
- Collectif, L'Afrique par elle-même. Un siècle de photographie africaine, Éditions Revue noire, Africa, Tervuren, 2003, p. 38
Voir aussi
Bibliographie
- Amadou Ba, Les reporters photographes professionnels du Sénégal. Une corporation sous-valorisée, CESTI-Université Cheikh Anta Diop, 2011, [lire en ligne]
- Pascal Martin Saint Léon et N'Goné Fall (dir.), Anthologie de la photographie africaine et de l'océan Indien, Paris, revue Noire, 1999 (2e éd.), 432 p. (ISBN 978-2-909571-30-0)
- Mama Casset et les précurseurs de la photographie au Sénégal, 1950 : Meissa Gaye, Mix Gueye, Adama Sylla, Alioune Diouf, Doro Sy, Doudou Diop, Salla Casset, Éditions Revue noire, 1994, p. 90-93
Articles connexes
- Autres précurseurs de la photographie au Sénégal :