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Dolores Cebrián

Dolores Cebrián Fernández de Villegas, née à Salamanque le 30 novembre 1890 et morte le 18 février 1973 à Madrid, est une femme politique et professeure républicaine espagnole censurée sous l'Espagne franquiste.

Dolores Cebrián
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Madrid
Sépulture
Nom de naissance
Dolores Cebrián Fernández de Villegas
Nationalité
Activités
Fratrie
Amparo Cebrián (d)
Conjoint
Julián Besteiro (de à )
Autres informations
Membre de
Vue de la sépulture.

Biographie

Étudiante dans sa ville natale de Salamanque, elle exerce la profession d'institutrice, puis devient professeure auxiliaire en sciences naturelles et en physique à l'École normale, d'abord à Salamanque, puis à Tolède[1]. Elle est une femme pionnière dans les sciences en Espagne[2].

En 1913, elle épouse le dirigeant socialiste Julián Besteiro à Madrid.

Sa sœur Amparo épouse le diplomate Luis Zulueta y Escolano[3] et fréquente, comme elle[4], le célèbre Lyceum Club Femenino de Madrid[5]

Dolores est membre de l'Assemblée nationale consultative en 1927.

Après la Guerre d'Espagne, elle subit très fortement la répression franquiste[6]. Elle interdite d'enseignement. Son mari, emprisonné, meurt à la prison de Carmona (Séville) en 1940. Elle doit poursuivre sa vie, bannie, sous la dictature[7], et décède à Madrid le 18 février 1973[8].

Elle est enterrée au cimetière civil de Madrid, célèbre pour accueillir les personnalités républicaines.

Voir aussi

Références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Dolores Cebrián » (voir la liste des auteurs).
  1. « Cebrián Fernández de Villegas, Dolores », Diccionario Biográfico del Socialismo Español, Fundación Pablo Iglesias
  2. (es) « Una maestra de vanguardia en la agonía de Julián Besteiro », sur El Norte de Castilla,
  3. (es) « Cebrián Fernández de Villegas, Dolores », sur Fundación Pablo Iglesias
  4. Aída Herreros Ara, « Que fluya la información: EL LYCEUM CLUB FEMENINO: UN CLUB DE MUJERES EN ESPAÑA EN 1926 », sur Que fluya la información,
  5. (es) « Filiberto Villalobos decía de ella: "Doña Dolores Cebrián, profesora dignísima, por su inteligencia, su preparación y su amor a la enseñanza" », sur La Crónica de Salamanca,
  6. María José Turrión, « Dolores Cebrián, inteligencia y represión », Diario El País, (consulté le )
  7. (es) « Listado de mujeres que actuaron en la guerrilla antifranquista », sur www.elsaltodiario.com (consulté le )
  8. Jiménez-Landi 1996, p. 476.

Liens externes

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