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Dolmen de l'Amarron (Brignoles)

Le dolmen de l'Amarron est situé à Brignoles, dans le département du Var en France.

Dolmen de l'Amarron
Présentation
Caractéristiques
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 22′ 22″ nord, 6° 01′ 05″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Var
Commune Brignoles
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Dolmen de l'Amarron
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Dolmen de l'Amarron
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de l'Amarron

Description

L'édifice a été construit « sur une rupture de pente d'un vaste plateau situé entre deux sommets de l'Amarron »[1]. Les dalles de construction proviennent d'un affleurement calcaire situé à proximité immédiate du site[1].

Le tumulus, constituĂ© de pierrailles, est pour partie endommagĂ© cĂ´tĂ© sud. Il mesure m Ă  m de diamètre pour une hauteur maximale de 0,40 m[1]. Le dolmen comporte une chambre sĂ©pulcrale rectangulaire (1,65 m sur 1,50 m)[2] dĂ©limitĂ©e par des murets en grosses lauzes sur ses cĂ´tĂ©s nord et sud. A l'est, elle est fermĂ©e par une dalle de chevet (1,54 m de long pour 0,55 m de hauteur) dĂ©sormais brisĂ©e en deux parties[1].

La table de couverture fut retrouvée à plus d'un mètre de distance[1].

A l'ouest, deux piliers fortement inclinĂ©s vers l'intĂ©rieur de la chambre dĂ©limitent l'entrĂ©e (0,32 m de large)[1]. Le pilier sud (1,10 m de hauteur, 0,60 m de large et 0,30 m d'Ă©paisseur) est gravĂ© sur la face ouest de deux cercles (diamètre cm), identifiĂ©s parfois comme la reprĂ©sentation de deux yeux ou de seins, mais ces gravures, bien postĂ©rieures Ă  l'Ă©dification du monument puisqu'elles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec un objet mĂ©tallique, doivent plutĂ´t ĂŞtre contemporaines de la croix «indiquant la cote 642»[1] gravĂ©e au sommet du pilier[1].

Fouille archéologique

Les fouilles de GĂ©rard BĂ©rard n'ont rĂ©vĂ©lĂ© qu'un seul niveau, d'une Ă©paisseur de 0,30 m, protĂ©gĂ© par une couche de pierres juxtaposĂ©es, elle-mĂŞme recouverte d'une couche d'argile jaune stĂ©rile et compacte, soit un remplissage total atteignant 0,50 m d'Ă©paisseur[1].

Les ossements retrouvés étaient tous d'origine humaine. Bien que très altérés, ils ont permis d'y recenser une quinzaine d'individus différents, douze jeunes adultes et trois enfants. Il pourrait s'agir d'une sépulture familiale au regard du caractère isolé du site. Aucune trace de crémation n'était visible mais celle-ci ne peut être exclue vu l'état de délabrement des os[1].

Le matériel funéraire comportait un vase intact en céramique, une pointe de flèches en silex et cinq perles en tonnelet (3 en calcaire, 2 en serpentine bleue). Le vase fut rempli d'argile pur dès l'origine[1].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Odile Roudil et GĂ©rard BĂ©rard, Les SĂ©pultures mĂ©galithiques du Var, Éditions du C.N.R.S, , 222 p. (ISBN 978-2-222-02921-2), p. 87-94 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • HĂ©lène Barge et Eric Mahieu, Les MĂ©galithes du Var - 27 itinĂ©raires de dĂ©couverte, Theix, Actilia MultimĂ©dia, , 15 p. (ISBN 2-915097-02-X)

Articles connexes

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