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Dolmen de Peygros

Le dolmen de Peygros est situé à Mons, dans le département du Var en France.

Dolmen de Peygros
Image illustrative de l’article Dolmen de Peygros
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Dolmen de Bourigaille
Faciès culturel Campaniforme
Fouille 1908 et 1972
Caractéristiques
Matériaux calcaire
Mobilier silex, éléments de parure
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 39′ 31″ nord, 6° 41′ 40″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Var
Commune Mons
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Dolmen de Peygros
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Dolmen de Peygros
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Peygros

Description

C'est un petit dolmen situĂ© Ă  600m d'altitude en contrebas du sommet de Peygros, au-dessous de la grotte du mĂŞme nom[1]. Le tumulus, de forme ronde, mesure 12 m de diamètre[2]. La chambre sĂ©pulcrale mesure 1,80 m de long pour 1,60 m de large. Elle est dĂ©limitĂ©e par une dalle de chevet (2,30 m de long pour 1,60 m de hauteur), une dalle cĂ´tĂ© sud (1,70 m de long pour 0,92 m de hauteur) reposant sur un soubassement de pierres sèches, un muret en pierres sèches cĂ´tĂ© nord. Deux orthostates (m de haut pour m de large) encadrent l'ouverture (0,40 m de large) au sud-ouest qui se prolonge par un couloir de m de large[2] - [3]. «La dalle de chevet comporte des cupules»[1].

La chambre fut fouillée par le comte Edmond de Pas en 1908 et par Gérard Sauzade en 1972[4]. Les fouilles ont livré de nombreux ossements humains brisés et brûlés[2] et plus de 1700 dents humaines[3]. Le mobilier funéraire retrouvé se compose de deux pointes en silex et d'éléments de parure : des perles (olivaires en , en tonnelet en roche verte, six boutons en os à perforation en V, deux anneaux en roche verte, deux pendeloques en défense de sanglier, une pendeloque en coquille de pétoncle, une spire en or, deux bagues en bronze et divers fragments de bronze, des tessons d'une poterie grossière[3] - [1].

L'ensemble du mobilier funéraire retrouvé, daté du Campaniforme, est déposé au musée de Grasse[1] - [4].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Edmond de Pas, « Sur la fouille du dolmen de Peygros Ă  Mons (Var) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© PrĂ©historique Française, nos 5-4,‎ , p. 171-173 (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Odile Roudil et GĂ©rard BĂ©rard, Les SĂ©pultures mĂ©galithiques du Var, Éditions du C.N.R.S, , 222 p. (ISBN 978-2-222-02921-2), p. 157 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • HĂ©lène Barge et Eric Mahieu, Les MĂ©galithes du Var - 27 itinĂ©raires de dĂ©couverte, Theix, Actilia MultimĂ©dia, , 15 p. (ISBN 2-915097-02-X) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Robin Furestier, Les industries lithiques campaniformes du sud-est de la France (Thèse) : Catalogue, Aix-en-Provence, U.F.R Civilisations et HumanitĂ©s Économies, SociĂ©tĂ©s et Environnements PrĂ©historiques UMR 6636, , 283 p. (lire en ligne), pages 156 Ă  189

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