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Djabbar Garyaghdioghlu

Djabbar Garyaghdioghlu (en azéri : Cabbar Qaryağdıoğlu) est né le à Chouchi en République socialiste soviétique d'Azebaïdjan, et mort le à Bakou. Également connu sous le nom de Djabbar Garyaghdi, Jabbar Machadi Ismayil Oghlu est un chanteur azerbaïdjanais de Mugham.

Jabbar Garyaghdioglu
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Cabbar Qaryağdıoğlu
Nationalités
Formation
Şuşa Humanitar Kolleci (d)
Activités
Période d'activité
à partir de
Autres informations
Genres artistiques
Distinctions
Artiste du peuple de la RSS d'Azerbaïdjan (en) ()
Ordre de l'Insigne d'honneur

Biographie

Djabbar est né à Chouchi, dans le quartier de Seyidli, dans une famille de teinturiers. Djabbar prend le même pseudonyme que son père, Garyagdy (« il a neigé ») en raison de son caractère taciturne et renfermé. Le père et le fils chantent des "marsiya", sortes de complaintes spirituelles, pendant les rituels religieux du mois de Muharram.

À l'âge de dix ans, Djabbar commence l'école, en ville. Son enseignant, lui-même musicologue lui enseigne le chant. Il fréquente cette école jusqu'à l'âge de quinze ans où il continue de suivre des cours de musique. Il commence à se produire dans des mariages et d’autres manifestations à seize ans[1].

Retentissement international

Djabbar Garyaghdyoghlu est également connu en dehors du Caucase. Sa voix est admirée par d'autres chanteurs notables tels que Uzeyir Hadjibeyov et Fyodor Chaliapine, Sergey Yesenin Bul-Bul et Reingold Glier. De 1906 à 1912, il fait plusieurs enregistrements à Kiev, Moscou, Varsovie. Il est décrit dans la Grande Encyclopédie soviétique sous l’appellation suivante : khanende éminent, connaisseur de la musique folklorique azerbaïdjanaise[2]. Les khanendes sont des chanteurs azéris traditionnellement accompagnés d'un trio de tar, de kamancheh et de daf (tambourin).

Djabbar Garyagdioghlu est le premier chanteur azerbaïdjanais dont la voix a été enregistrée sur un gramophone. À son retour de Varsovie en 1912, il se produit à Moscou pendant un mois, où il donne des "Concerts orientaux". Les concerts donnés en l'honneur d'Uzeyir Hajibeyli, qui étudiait au Conservatoire de Moscou, permettent de récolter des fonds pour l'éducation du jeune compositeur.

En 1924, le grand poète russe Sergei Essénine alors à Bakou, rencontre le chanteur qu'il écoute régulièrement chanter.

La notoriété de Djabbar Garyaghdioghlu en tant que khanende concerne tant ses interprétations de chansons folkloriques, que ses œuvres originales. Sa chanson Bakou, du nom de Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan, est très populaire dans les années trente et quarante.

Auteur et pédagogue

Qaryagdioglu aide le jeune compositeur Fikret Amirov à transcrire le mugham. Pour la première fois, il enregistre 500 chansons folkloriques azerbaïdjanaises et environ 250 chansons dont il est l'auteur. 50 de ces chansons ont été publiées dans un livret sous le nom de chansons folkloriques azerbaïdjanaises. Il comprenait des paroles de chansons en azerbaïdjanais et en russe. Djabbar Qaryagdioghlou est l'un des premiers organisateurs du Conservatoire d'État d'Azerbaïdjan. Il enseignait à des chanteurs mugham tels que Seyid Chuchinski, Bulbul, Khan Chuchinsky, Zulfi Adiguezalov[3].

Références

  1. (ru) « Карьягдыоглы, Джаббар », sur https://peoplelife.ru/ (consulté le )
  2. (az) « "Qarabağın məşhur müəllimləri" – Cabbar Qaryağdıoğlu », sur muallim.edu.az, 13 noyabr 2020 (consulté le )
  3. (az) « Azərbaycan muğamının korifeyi Cabbar Qaryağdıoğlu », sur trt.net.tr, (consulté le )

Liens externes

(az) « Cabbar Qaryağdıoğlu », sur youtube.com, (consulté le )

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