AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Discipline en classe

On appelle discipline en classe (ou discipline des élÚves) le cadre de conduite commune pour « faire comprendre et respecter les consignes de travail et les rÚgles de vie collective dans la classe »[1]. De façon plus sévÚre, les dictionnaires tiennent la discipline pour un ensemble de rÚgles imposées aux élÚves pour que rÚgne un bon ordre dans la classe.

L’étymologie remonte au latin discere, « apprendre, Ă©tudier, s'instruire, faire des Ă©tudes » : la discipline serait la condition pour apprendre, en suivant des rĂšgles de vie, en Ă©tant « disciplinĂ© », en apprenant les diffĂ©rentes matiĂšres d’enseignement (« les disciplines »)[2].

Il ne faut pas confondre « discipline en classe » (« observance de l’ensemble des rĂšgles qui rĂ©gissent une communautĂ© scolaire ») et « discipline scolaire » (« domaine scolaire d’études », par exemple français, mathĂ©matiques, histoire-gĂ©ographie)[3]. D’autre part, il faut distinguer la discipline en classe de la gestion de classe (« ensemble des actes rĂ©flĂ©chis et sĂ©quentiels que pose un enseignant pour produire des apprentissages »). La discipline est, selon les avis, une partie de la gestion de classe ou son pendant, la discipline s’occupant des comportements des Ă©lĂšves tandis que la gestion porte sur les contenus d’enseignement.

On peut insister sur la discipline et l’ordre, qui aurait valeur par lui-mĂȘme : « La discipline scolaire (dĂ©signe) la tenue du bon ordre scolaire, la police des Ă©tablissements, la rĂ©pression des conduites rĂ©prĂ©hensibles, un travail ordonnĂ© selon des rĂšgles et des mĂ©thodes sĂ»res, l’ordre rĂ©glĂ© des Ă©tudes. » [4]

On peut, Ă  l’inverse, partir de l’indiscipline et centrer sur l’efficacitĂ©, qui prĂ©vaut sur le dĂ©sordre : « Un fait d’indiscipline scolaire peut se dĂ©finir comme une conduite d’élĂšve(s) empĂȘchant d’apprendre et de s’éduquer, sereinement, efficacement, dans une salle de classe. Les conditions de travail ne sont pas requises, Ă  cause de comportements inappropriĂ©s ou de rĂšgles non respectĂ©es. L’indiscipline perturbe volontairement : elle dĂ©range le groupe-classe. Pour autant, elle ne sort pas du champ pĂ©dagogique. Un Ă©lĂšve indisciplinĂ© reste un Ă©lĂšve, un ‘comportement inadapté’ relĂšve toujours de l’éducation. » [5]

Les types d’indiscipline scolaire

« Les mauvais comportements auxquels les enseignants ont à faire face sont classés en cinq grandes catégories par les spécialistes des sciences humaines, en ordre décroissant quant au degré de gravité.

  1. L’agression physique ou verbale commise par un Ă©lĂšve Ă  l’endroit de l’enseignant ou d’un autre Ă©lĂšve.
  2. Les actes immoraux, comme la tricherie, le mensonge, le vol.
  3. Le dĂ©fi Ă  l’autoritĂ©, c’est-Ă -dire le refus, parfois accompagnĂ© d’hostilitĂ©, de faire ce que demande l’enseignant.
  4. La perturbation des activitĂ©s de la classe : parler Ă  tue-tĂȘte, interpeller un autre Ă©lĂšve, dĂ©ambuler dans la classe, faire le clown, lancer des objets, etc.
  5. Le refus de travailler : faire le pitre, ne pas effectuer le travail assignĂ©, lambiner ou rĂȘvasser » [6]

Jean-François Blin et Claire Gallais-Deulofeu donnent cette liste de « quelques situations difficiles » en classe : « absentéisme, retards ; bavardages, agitation, chahut ; refus des rÚgles de classe ; moqueries, dénigrement, bouc émissaire ; tricherie ; critique de l'enseignant ; vols ; racket ; indécence ; vulgarité, insolence, provocations ; racisme ; sexisme ; menaces, chantage ; dégradations, vandalisme ; violences physiques ; violences sexuelles ; possession, consommation de produits illicites ; bizutage ; élÚve en souffrance » [7]

La gestion disciplinaire de la classe

Théories des modÚles de discipline

Le psychosociologue amĂ©ricain Kurt Lewin distingue trois styles de leadership : autoritaire, dĂ©mocratique ou laisser-faire (pas laisser-aller), qu’on peut retrouver dans l’enseignement[8].

  • Dans le style « autoritaire », l'animateur se montre directif en passant les ordres, qui ne sauraient ĂȘtre discutĂ©s. Il se prĂ©sente donc comme un chef, paternaliste.
  • Dans le style « dĂ©mocratique », l'animateur se fait participatif avec les membres du groupe. Il Ă©coute et tient compte de l’avis des autres.
  • Dans le style « laisser-faire », l'animateur reste assez Ă©loignĂ© des demandes du groupe. Il observe, il n’intervient pas.

Dans la conception autoritariste et souvent traditionnelle de l’éducation, la discipline en classe vise l’obĂ©issance de l’élĂšve, prĂŽne l’ordre et les rĂšglements, utilise la sanction (rĂ©compenses ou punitions). Pour Kant (qui n’est pas hostile Ă  l’autonomie)[9] :

« La discipline nous fait passer de l'Ă©tat d'animal Ă  celui d'homme. Un animal est par son instinct mĂȘme tout ce qu'il peut ĂȘtre ; une raison Ă©trangĂšre a pris d'avance pour lui tous les soins indispensables. Mais l'homme a besoin de sa propre raison. Il n'a pas d'instinct, et il faut qu'il se fasse Ă  lui-mĂȘme son plan de conduite. Mais, comme il n'en est pas immĂ©diatement capable, et qu'il arrive dans le monde Ă  l'Ă©tat sauvage, il a besoin du secours des autres. »

À l’inverse, dans la conception favorable soit Ă  l’autodiscipline (Thomas Gordon) soit qu'il n’était pas directeur (Carl Rogers), les pĂ©dagogues comme Jean-Jacques Rousseau, LĂ©on TolstoĂŻ, Alexander Sutherland Neill, recommandent de laisser l’élĂšve libre et responsable, pour qu'il trouve par lui-mĂȘme les savoirs et se conduise de lui-mĂȘme, de façon autonome. On ne punit pas. On croit en la spontanĂ©itĂ©. Rousseau prĂȘche une « pĂ©dagogie nĂ©gative » qui Ă©carte les livres, se fie Ă  la bontĂ© naturelle de l’homme, cherche plus Ă  Ă©viter le vice qu’à imposer la vertu, dĂ©veloppe plus les sens que la raison, compte davantage sur la rĂ©sistance des choses, la "sanction naturelle", que sur les punitions du maĂźtre (si l’enfant casse une vitre, on ne le punit pas, on le laisse avoir froid).

« Jeune instituteur, je vous prĂȘche un art difficile, c'est de gouverner sans prĂ©ceptes, et de tout faire en ne faisant rien. Cet art, j'en conviens, n'est pas de votre Ăąge ; il n'est pas propre Ă  faire briller d'abord vos talents, ni Ă  vous faire valoir auprĂšs des pĂšres : mais c'est le seul propre Ă  rĂ©ussir. Vous ne parviendrez jamais Ă  faire des sages si vous ne faites d'abord des polissons
 Ainsi, ne vous voyant point attentif Ă  le contrarier, ne se dĂ©fiant point de vous, n'ayant rien Ă  vous cacher, il [votre Ă©lĂšve] ne vous trompera point, il ne vous mentira point ; il se montrera tel qu'il est sans crainte ; vous pourrez l'Ă©tudier tout Ă  votre aise, et disposer tout autour de lui les leçons que vous voulez lui donner, sans qu'il pense jamais en recevoir aucune. »[10]

Entre ces deux positions (autoritarisme, laisser-faire), bien d’autres existent (mais la pĂ©dagogie, mĂȘme si elle admet l’autoritarisme, refuse le dressage, et, mĂȘme si elle admet le laisser-faire, refuse le laxisme).

CĂ©lestin Freinet, champion de la pĂ©dagogie active, considĂšre que la question de la discipline est liĂ©e Ă  celle du travail scolaire. Il ne s’agit pas de punir ou de donner des rĂšglements mais d’organiser une activitĂ© constructive chez les Ă©lĂšves, d’éveiller « le besoin de travail », de donner Ă  l’enfant un rĂŽle actif, le faire collaborer Ă  la prĂ©paration des leçons, lui faire pratiquer l’autocorrection et l’autodiscipline, travailler en ateliers ou par groupes.

« Nous avons besoin d'un ordre profond insĂ©rĂ© dans le comportement et le travail des Ă©lĂšves ; d'une vĂ©ritable technique de vie motivĂ©e et voulue par les usagers eux-mĂȘmes. Ce ne sont pas lĂ  des mots mais des rĂ©alitĂ©s possibles dans toutes les classes qui s'orienteront vers le travail nouveau. L'ordre et la discipline de l'École Moderne c'est l'organisation du travail. Pratiquez les techniques modernes pour du travail vivant les enfants se disciplineront eux-mĂȘmes parce qu'ils veulent travailler et progresser selon des rĂšgles qui leur sont propres. »[11]

« La pĂ©dagogie de la coopĂ©ration, fondĂ©e sur le contrat, a sa propre rigueur, qui est double. La rigueur des choses [dont parle Rousseau], Ă  savoir les exigences et les rĂ©sistances de l’Ɠuvre commune : rigueur du bois, de l’argile, des nombres
 Et puis rigueur des autres ; une assemblĂ©e de classe peut prendre des dĂ©cisions sĂ©vĂšres, rendre des verdicts sans pitiĂ©. Mais cette rigueur du contrat n’est ni arbitraire ni humiliante. Parce qu’elle est acceptĂ©e et comprise, elle est une juste rigueur. » [12] La pĂ©dagogie du contrat a Ă©tĂ© fondĂ©e par Helen Parkhurst ; son Plan Dalton (1917) prĂ©voit que les Ă©lĂšves travaillent selon leur rythme propre Ă  partir de "contrats" passĂ©s dans chaque discipline, l'enseignant ayant un rĂŽle d’aide et de contrĂŽle.

Dans La discipline en classe (1981), C. M. Charles, professeur Ă©mĂ©rite Ă  la San Diego State University, expose divers « modĂšles de discipline » pour « rĂ©duire la frĂ©quence des comportements qui font obstacle Ă  l’apprentissage et constituent une source de stress Ă  la fois pour l’enseignant et pour les Ă©lĂšves ». ModĂšle de F. Redl et W. Wattenberg (1959) : « la discipline par l’interaction avec le groupe ». ModĂšle de J. S. Kounin (1977) : « la discipline par la gestion de classe ». ModĂšle de R. Dreikurs (1968, 1972) : « la discipline axĂ©e sur l’enseignement dĂ©mocratique et la neutralisation des buts erronĂ©s ». ModĂšle de F. H. Jones (1987) : « la discipline axĂ©e sur le langage gestuel, les systĂšmes de rĂ©compense et l’aide efficace ». ModĂšle de W. Glasser (1969, 1986, 1990) [13] : « La discipline sans coercition, axĂ©e sur la satisfaction des besoins », etc.

Dispositifs et rĂšgles

C. M. Charles donne un « mĂ©mento » pour « l’élaboration d’un systĂšme personnel de discipline » :

« Les trois composantes suivantes de la discipline ont une Ă©gale importance : 1) les mesures prĂ©ventives, 2) les mesures de soutien, et 3) les mesures correctives. Les mesures prĂ©ventives : rendre le programme scolaire aussi utile et attrayant que possible, demeurer l’autoritĂ© suprĂȘme dans la classe, Ă©tablir conjointement avec les Ă©lĂšves des rĂšgles appropriĂ©es de conduite dans la classe, insister continuellement sur l’importance des bonnes maniĂšres et de la rĂšgle d’or. Les mesures de soutien : faire un signe Ă  l’élĂšve ayant besoin de soutien, employer la proximitĂ© physique lorsque les gestes sont inefficaces, manifester de l’intĂ©rĂȘt pour le travail de l’élĂšve, restructurer un travail difficile ou dispenser de l’aide, avoir recours Ă  l’humour lorsque les Ă©lĂšves commencent Ă  se fatiguer, confisquer les objets distrayants, faire savoir aux Ă©lĂšves qu’on apprĂ©cie leur bonne conduite, exiger que les Ă©lĂšves se conduisent bien. Mesures correctives : mettre fin au comportement inappropriĂ©, appliquer une consĂ©quence appropriĂ©e au mauvais comportement, faire preuve de cohĂ©rence, rĂ©orienter les comportements inappropriĂ©s de maniĂšre positive, ĂȘtre prĂȘt Ă  appliquer la rĂšgle envers l’insubordination. »


À titre d’exemple, on peut citer ces conseils pĂ©dagogiques, venant de Brigitte Neveux[14], responsable de formation Ă  l’IUFM de Lorraine : « Quelques orientations de base : - penser l’amĂ©nagement spatial de la classe - proposer des situations d’apprentissage et des modalitĂ©s de travail variĂ©es - diversifier les rythmes des travaux scolaires - sĂ©curiser les Ă©lĂšves en ritualisant, en contractualisant certaines activitĂ©s - utiliser des procĂ©dures pĂ©dagogiques positives (diffĂ©renciation pĂ©dagogique, Ă©valuation formative
) - recourir Ă  la mĂ©diation pour diffĂ©rer d’éventuels affrontements - susciter la coopĂ©ration et distribuer des responsabilitĂ©s - valoriser les conduites positives, citoyennes et rĂ©flĂ©chir Ă  la notion de rĂ©compenses. »

Le B.O.E.N. : la rĂšglementation

Le Bulletin Officiel du MinistĂšre de l’Éducation Nationale (en France) diffuse les lois et arrĂȘtĂ©s, quelques-uns concernent la discipline en classe : dĂ©cret n° 90-788 du 06.09.1990 (« Organisation et fonctionnement des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires ») , circulaire 91-124 du 06.06.1991 (modifiĂ©e en 1992, 1994) (« Directives gĂ©nĂ©rales pour l'Ă©tablissement du rĂšglement type dĂ©partemental des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires ») , circulaire n° 99-175 du 2.11.1999 (« RepĂšres pour la prĂ©vention des conduites Ă  risques dans les Ă©tablissements scolaires ») , B.O. spĂ©cial n° 7 du 13.07.2000 (« La vie scolaire ») .

Les « Directives gĂ©nĂ©rales pour l’établissement du rĂšglement type des Ă©coles » contiennent ces prescriptions :

« 3. Vie scolaire. 3.1. Dispositions gĂ©nĂ©rales
 Le maĂźtre s'interdit tout comportement, geste ou parole qui traduirait indiffĂ©rence ou mĂ©pris Ă  l'Ă©gard de l'Ă©lĂšve ou de sa famille, ou qui serait susceptible de blesser la sensibilitĂ© des enfants. De mĂȘme les Ă©lĂšves, comme leurs familles, doivent s'interdire tout comportement, geste ou parole qui porterait atteinte Ă  la fonction ou Ă  la personne du maĂźtre et au respect dĂ» Ă  leurs camarades ou aux familles de ceux-ci. 3.2. RĂ©compenses et sanctions. Le rĂšglement type dĂ©partemental peut prĂ©voir des mesures d'encouragement au travail et des rĂ©compenses.

3.2.1. École maternelle. L'Ă©cole joue un rĂŽle primordial dans la scolarisation de l'enfant : tout doit ĂȘtre mis en Ɠuvre pour que son Ă©panouissement y soit favorisĂ©. C'est pourquoi aucune sanction ne peut ĂȘtre infligĂ©e. Un enfant momentanĂ©ment difficile pourra, cependant, ĂȘtre isolĂ© pendant le temps, trĂšs court, nĂ©cessaire Ă  lui faire retrouver un comportement compatible avec la vie du groupe. Il ne devra Ă  aucun moment ĂȘtre laissĂ© sans surveillance
 Une dĂ©cision de retrait provisoire de l'Ă©cole peut ĂȘtre prise par le directeur, aprĂšs un entretien avec les parents et en accord avec l'inspecteur de l'Éducation nationale


3.2.2. École Ă©lĂ©mentaire. Le maĂźtre ou l'Ă©quipe pĂ©dagogique de cycle doit obtenir de chaque Ă©lĂšve un travail Ă  la mesure de ses capacitĂ©s. Tout chĂątiment corporel est strictement interdit. Un Ă©lĂšve ne peut ĂȘtre privĂ© de la totalitĂ© de la rĂ©crĂ©ation Ă  titre de punition. Les manquements au rĂšglement intĂ©rieur de l'Ă©cole, et, en particulier, toute atteinte Ă  l'intĂ©gritĂ© physique ou morale des autres Ă©lĂšves ou des maĂźtres peuvent donner lieu Ă  des rĂ©primandes qui sont, le cas Ă©chĂ©ant, portĂ©es Ă  la connaissance des familles. Il est permis d'isoler de ses camarades, momentanĂ©ment et sous surveillance, un enfant difficile ou dont le comportement peut ĂȘtre dangereux pour lui-mĂȘme ou pour les autres
 »

Au chapitre « La vie scolaire » du Code de l’éducation :

« Les droits et obligations des Ă©lĂšves. Les obligations des Ă©lĂšves consistent dans l’accomplissement des tĂąches inhĂ©rentes Ă  leurs Ă©tudes ; elles incluent l’assiduitĂ© et le respect des rĂšgles de fonctionnement et de la vie collective des Ă©tablissements. Dans les collĂšges et les lycĂ©es, les Ă©lĂšves disposent, dans le respect du pluralisme et du principe de neutralitĂ©, de la libertĂ© d’information et de la libertĂ© d’expression
 » (Articles L511-1 et 2).
" Dans les lycĂ©es et collĂšges relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, les sanctions qui peuvent ĂȘtre prononcĂ©es Ă  l'encontre des Ă©lĂšves sont les suivantes : 1° L'avertissement ; 2° Le blĂąme ; 3° L'exclusion temporaire, qui ne peut excĂ©der un mois, de l'Ă©tablissement ou de l'un de ses services annexes ; 4° L'exclusion dĂ©finitive de l'Ă©tablissement ou de l'un de ses services annexes. Les sanctions peuvent ĂȘtre assorties d'un sursis total ou partiel. Toute sanction, hormis l'exclusion dĂ©finitive, est effacĂ©e du dossier administratif de l'Ă©lĂšve au bout d'un an. Le rĂšglement intĂ©rieur reproduit l'Ă©chelle des sanctions. En outre, il peut prĂ©voir des mesures de prĂ©vention, d'accompagnement et de rĂ©paration » (Article R511-13, dĂ©cret du 15.5.2009)

Bibliographie

  • C. M. Charles, La discipline en classe (1981), trad., De Boeck, 2009.
  • Code de l’éducation, Dalloz-Sirey, 5° Ă©d. 2011, 2143 p.
  • Bernard Douet, Discipline et Punitions Ă  l’école, PUF, 1987.
  • M.-T. Estrela, AutoritĂ© et Discipline Ă  l’école, ESF, 1994.
  • Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Gallimard, 1975, p.137-227.
  • Thomas Gordon, Éduquer sans punir : apprendre l’autodiscipline (1989), trad., Marabout, 2009.
  • Kant, TraitĂ© de pĂ©dagogie (1803), trad., Hachette, 1981.
  • Brigitte Neveux (dir.), Discipline et pĂ©dagogies ? , CRDP de Lorraine, 2001.
  • Eirick Prairat, Éduquer et Punir, Nancy, PUN, 1994.
  • Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation (1762), Gallimard, coll. Folio Essais
  • Hill et Janet Walker, L’indiscipline en classe, une approche positive pour les enseignants, trad., Corporation Ă©cole et comportement, LĂ©vis, Canada, 1991.

Notes et références

  1. B.O. n° 43 du M.E.N. du 24.11.1994 (« Référentiel des compétences du professeur des écoles »).
  2. Bernard Douet, « AutoritĂ© et Sanctions », in Jean Houssaye, La pĂ©dagogie : une encyclopĂ©die pour aujourd’hui, ESF, 1993, p. 191 ; F. Gaffiot, Dictionnaire Latin/Français, Paris, Hachette, 1934, p. 536 ; disciplina : « action d’apprendre, de s’instruire ; enseignement ; Ă©ducation, formation, discipline, Ă©cole » (Ibidem, pp. 535-536).
  3. Louis Arénilla et al., Dictionnaire de pédagogie, Bordas, 1996, p. 81.
  4. Franc Morandini et René La Borderie, Dictionnaire de pédagogie, Nathan, 2006, p. 150.
  5. Pierre Riffard, « Discipline/Indiscipline en classe : paradis ou enfer ? », in Rodica Ailincai et Marie-Françoise Crouzier, Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel, vol. I, CRDP Guyane, 2010, p. 146.
  6. C. M. Charles, La discipline en classe, De Boeck, p. 5.
  7. J.-Fr. Blin et Cl. Gallais-Deulofeu, Classes difficiles. Des outils pour prévenir et gérer les perturbations scolaires, Delagrave, 2001.
  8. K. Lewin, R. Lippit and R. K. White, “Patterns of aggressive behavior in experimentally created social climates”, Journal of Social Psychology, 10 (1939), p. 271-301.
  9. Kant, Traité de pédagogie (1803), intro., trad., Hachette, 1981.
  10. Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation (1762), II, Garnier-Flammarion, p. 149-151.
  11. CĂ©lestin Freinet, Les invariants pĂ©dagogiques. Code pratique d’École Moderne (1964), invariant n° 22.
  12. Olivier Reboul, La philosophie de l’éducation, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1989, p. 87-88.
  13. W. Glasser, L’école qualitĂ©, 1990, trad., MontrĂ©al, Les Éditions logiques, 1996 .
  14. Brigitte Neveux, Discipline et pédagogies ? , CRDP de Lorraine, 2001, p. 9.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.