Directors Guild of Japan
La Directors Guild of Japan (日本映画監督協会, Nihon Eiga Kantoku Kyōkai) est un syndicat professionnel créé pour représenter les intérêts des réalisateurs auprès de l'industrie du cinéma japonaise.
Historique
Fondée en 1936 avec Minoru Murata pour premier président, elle a poursuivi ses activités jusqu'à aujourd'hui à l'exception d'une période comprise entre 1943 et 1949 quand elle a été dissoute sur les ordres du gouvernement[2]. Elle se consacre particulièrement à la protection du droit d'auteur et des autres droits des réalisateurs sur leur travail, la défense de la liberté d'expression, et la promotion des intérêts économiques de ses membres[2]. Elle a par exemple émis des protestations contre les efforts visant à empêcher la projection de films tels que Yasukuni[3] et The Cove[4]. La guilde a également produit le film Eiga kantokutte nan da (« qu'est-ce qu'un réalisateur? ») à l'occasion du 70e anniversaire de sa création afin de promouvoir son point de vue que le directeur possède les droits d'auteur d'un film[5].
Elle décerne également un prix des nouveaux réalisateurs[6].
l'actuel président est Yōichi Sai (2004-2022). Ses prédécesseurs sont Minoru Murata (1936-37), Kenji Mizoguchi (1937-43, 1949-55), Yasujirō Ozu (1955-63), Heinosuke Gosho (1964-80), Nagisa Ōshima (1980-96), Kinji Fukasaku (1996-2003) et Yōji Yamada (2003-04)[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Directors Guild of Japan » (voir la liste des auteurs).
- Au premier rang en commençant par la gauche : Teinosuke Kinugasa (1896-1982), Yoshinobu Ikeda (1892-1973), Sadao Yamanaka (1909-1938), Mansaku Itami (1900-1946), Heinosuke Gosho (1902-1981), Minoru Murata (1894-1937), Shigeyoshi Suzuki (1900-1976), Kenji Mizoguchi (1898-1956).
Au deuxième rang en commençant par la gauche : Tomotaka Tasaka (1902-1974), Yasujirō Shimazu (1897-1945), Hiroshi Shimizu (1903-1966), Yutaka Abe (1895-1977), Kiyohiko Ushihara (1897-1985), Kajirō Yamamoto (1902-1974), Yasujirō Ozu (1903-1963), Tomu Uchida (1898-1970).
Au dernier rang en commençant par la gauche : Mikio Naruse (1905-1969), Kintarō Inoue (1901-1954) - (ja) « Enkaku to katsudō », Nihon eiga kantoku kyōkai (consulté le )
- « No Tokyo theater will show 'Yasukuni' film », Japan Times, (lire en ligne, consulté le )
- Deborah Bassett, « The Cove Opens in Tokyo With Clash From Protesters », Huffington Post, (consulté le )
- (ja) Tadao Satō, « "Eiga kantoku tte nan da" to iu eiga », Eurospace (consulté le )
- (ja) « Zōtei no rekishi », Nihon eiga kantoku kyōkai (consulté le )
- (ja) « Nihon eiga kantoku kyōkai nenpyō », Nihon eiga kantoku kyōkai (consulté le )