Didjob Divungi Di Ndinge
Didjob Divungi Di Ndinge est un homme politique gabonais, né le [1]. Il fut vice-président de la République gabonaise de 1997 à 2009.
Didjob Divungi Di Ndinge | |
Fonctions | |
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Vice-président de la République gabonaise | |
– (12 ans et 5 mois) |
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Président | Omar Bongo Rose Rogombé (Intérim) |
Prédécesseur | Léon Mébiame Mba (indirectement) |
Successeur | Pierre Claver Maganga Moussavou (indirectement) |
Président de la République gabonaise (Intérim, de facto) | |
– (1 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Jean Eyeghe Ndong |
Prédécesseur | Omar Bongo |
Successeur | Rose Rogombé (Intérim) Ali Bongo |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alombié (Afrique-Équatoriale française) |
Nationalité | Gabonaise |
Parti politique | ADERE |
Diplômé de | École nationale supérieure d'arts et métiers |
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Vice-président de la République gabonaise Présidents de la République gabonaise |
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Biographie
D'ethnie punu[2], il est originaire d’Alombié, près de Port-Gentil.
Didjob Divungi Di Ndinge est le plus jeune frère de Pierre Claver Divounguy, l'ancien maire de la capitale économique du pays, Port-Gentil. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure d'Arts & Métiers (Arts et Métiers ParisTech).
Il est proche du Centre d’évangélisation Béthanie, l’une des principales Églises évangéliques (de réveil) du Gabon, que dirige l’un de ses parents, le pasteur Michel-Francis Mbadinga. Béthanie[2].
Carrière politique
Divungi Di Ndinge devint le secrétaire général de l'ADERE en 1993[1]. Il était le candidat du parti à l'élection présidentielle de [3], à laquelle il obtint 2,2 % des votes[4] - [5].
Nommé vice-président de la République en [6], il ne dispose d'aucun pouvoir effectif[2] et n'est pas le successeur constitutionnel à la présidence en cas de vacance constatée du pouvoir[3]. Sa désignation relève « des dosages ethno-politico-régionaux dont Omar Bongo a le secret »[2], en l'espèce drainer la communauté punu dont il est issu, et plus largement les électeurs du Sud-Ouest[2].
Après la réélection d'Omar Bongo en , il a démissionné selon les exigences de la Constitution, mais retrouva ses fonctions le [6], tout comme en , à la suite de l'élections présidentielle de [7].
À la fin de 2007, à l'occasion du 40e anniversaire de la présidence de Bongo, Divungi Di Ndinge dit que Bongo fut « capable d'établir un lien fort avec les personnes de son entourage basé sur le dialogue et la tolérance »[8].
Le , à la suite de la mort d'Édith Sassou Nguesso, épouse de Bongo[9], il fut annoncé à la télévision gabonaise que Bongo « suspendait temporairement ses fonctions » en tant que président afin de « se reposer et de reprendre des forces ». Cette annonce mis l'accent sur le fait que Bongo avait été profondément affecté par la maladie et la mort de son épouse, et dit que Divungi Di Ndinge assurerait les fonctions présidentielles pendant que les activités de Bongo seraient suspendues[10].
Notes et références
- "Divungi Di Ndinge Didjob", Gabon : Les hommes de pouvoir n°4, Africa Intelligence, 5 mars 2002
- François Soudan, Georges Dougueli et Jean-Dominique Geslin, « Le Gabon sans lui », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Political Parties of the World (6e Ă©dition, 2005), ed. Bogdan Szajkowski, page 241. (Anglais)
- Africa Research Bulletin(1993), page 11,183.
- Omar Diop, Partis politiques et processus de transition démocratique en Afrique noire (2006), page 553
- "Gabon: Vice-president reappointed after resignation", AFP (nl.newsbank.com), 23 janvier 1999. (Anglais)
- "Gabonese president appoints new prime minister", Radio France Internationale (nl.newsbank.com), 21 janvier 2006. (Anglais)
- François Gouahinga, "Gabon: Uncertainty Looms as Bongo Marks 40 Years of Power", allAfrica.com, 3 décembre 2007. (Anglais)
- Wife of Gabon's President Bongo dies: report (anglais)
- "Gabon's Bongo temporarily stands down", AFP, 6 mai 2009. (Anglais)