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Deuxième combat de La Gravelle

Le deuxième combat la Gravelle fut une embuscade tendue par les chouans aux Républicains en 1795.

Combat La Gravelle
Informations générales
Date
Lieu forêt du Pertre, près de La Gravelle et du Pertre
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
RĂ©publicains Chouans
Forces en présence
1 100 hommes[1]400 hommes[1]
Pertes
9 morts[1]aucune[1]

Chouannerie

CoordonnĂ©es 48° 04′ 22″ nord, 1° 00′ 57″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat La Gravelle
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat La Gravelle
GĂ©olocalisation sur la carte : Mayenne
(Voir situation sur carte : Mayenne)
Combat La Gravelle

L'embuscade

En , Toussaint du Breil de Pontbriand était à Argentré lorsqu'il fut prévenu qu'un convoi de 300 hommes devait partir de La Gravelle pour se rendre à Vitré. À 5 heures du matin, Pontbriand, secondé par Hubert et Busson, s'était embusqué dans la forêt du Pertre avec 400 hommes. L'avant-garde républicaine parut bientôt, accompagnée d'une voiture. Les Chouans passèrent à l'attaque, les Républicains n'opposèrent presque aucune résistance et prirent la fuite, abandonnant la voiture. Pontbriand s'en approcha ensuite, mais soudainement, un homme en sortit enveloppé d'un manteau et prit la fuite. Pontbriand, n'ayant pas rechargé son arme, lui arracha le manteau et voyant son habit, crut que l'homme était un général. Le lieutenant Busson tira mais manqua sa cible et l'homme parvint à s'enfuir. L'inconnu était en fait le conventionnel Beaugeard de Vitré, qui avait voté la mort du roi. Les autres voyageurs restés dans la voiture, furent libérés après que Pontbriand leur eut remis des passeports. Seuls les biens de Beaugeard furent saisis, ainsi qu'une caisse d'assignats. Les chouans se replièrent ensuite.

Après le combat

Pontbriand fut plus tard très surpris lorsqu'il apprit que la colonne rĂ©publicaine Ă©tait en fait forte de 1 100 hommes. Mais cette colonne s'Ă©tant trop Ă©tirĂ©e, l'adjudant gĂ©nĂ©ral qui la commandait Ă©tait encore Ă  La Gravelle lors de l'attaque, et fut surpris de voir revenir ses hommes en dĂ©sordre. Il se rendit malgrĂ© tout Ă  VitrĂ©, cette fois-ci sans encombre, et se prĂ©senta au gĂ©nĂ©ral Jean Humbert qui le reçut fort mal. L'adjudant gĂ©nĂ©ral prĂ©tendit avoir eu affaire Ă  4 000 chouans, mais Humbert ne fut pas dupe et le blâma sĂ©vèrement, dĂ©clarant qu'il savait qu'il n'y avait pas plus de 1 200 chouans dans le pays de VitrĂ©, mĂŞme pas rassemblĂ©s. Les journaux de Paris n'en Ă©crivirent pas moins que 4 000 Chouans avaient battu les troupes rĂ©publicaines.

Voir aussi

Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La RĂ©volution dans le Pays de Fougères, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de l'arrondissement de Fougères,
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, MĂ©moire du colonel de Pontbriand,

Notes et références

  1. Chiffres de Toussaint du Breil de Pontbriand (Chouan)
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