Des êtres humains dans la nuit d'été

Un des meilleurs roman de Sillanpää d'après Paul Augé, celui-ci suit le quotidien des personnages en butte à leur fatalité. Les histoires s'entrecroisent, s'évoquent, font échos, comme toujours chez Sillanpää, à d'autres œuvres de l'auteur. Il ne se passe rien ou presque, mais cela dit tellement... « [le roman] frappe par l'étrangeté de sa conception mystique : les personnages y mènent une vie irrationnelle, sans volonté, acceptant leur destinée telle qu'elle est... »[1]

« Cette mystique panthéiste qui unit l’homme à la nature se retrouve avec encore plus de charme sensuel dans Des êtres humains dans la nuit d’été (1935) »[2].

Sillanpää est de nouveau lauréat du Prix national de littérature en 1935 avec ce roman[3].

Valentin Vaala en tire un film en noir et blanc en 1948 (66'), Ihmiset suviyössä (film) (en), avec Eila Pehkonen et Matti Oravisto (en)[4]. Il transforme le roman « en un poème impressionniste, une rencontre de destins humains, riches en drames et en romances sur fond d'une lumineuse nuit captée par la caméra presque magique d'Eino Heino »[5].

• Ihmiset suviyössä, 1934
• Des êtres humains dans la nuit d'été, traduction de Pierre Chaumelle, Helsinki, La Nouvelle Édition (Bibliothèque Finlandaise), 1948, 221 p.

• Books from Finland, vol. 22, 1988, p. 110
• Encyclopaedia universalis, vol. 21, 1990, p. 19
• Olli Alho, Mirja Bolgár, Päivi Vallisaari, Finlande: une approche culturelle, 1999, p. 303

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