Demoiselle
- Une demoiselle est une jeune fille.
- Sous l'Ancien Régime demoiselle pouvait être un titre de noblesse, équivalent féminin d'écuyer[1], mais était surtout un titre de civilité, dont l'usage à partir du XVIIe siècle, voulait qu’on en pare toute femme mariée ou non, de bonne condition (fille ou femme d'officiers de toutes sortes, de bourgeois, de marchands ou de certains maîtres de métiers ...)[2]. Les actes notariés et les registres paroissiaux en fournissent d'innombrables exemples.
- Damoiselle ou demoiselle, féminin de damoiseau, est une jeune femme noble mariée à un damoiseau (gentilhomme). L'usage de ce mot s'était élargi bien avant la Révolution aux personnes non nobles.
- En entomologie, la demoiselle désigne également un insecte s'apparentant à la libellule.
- En entomologie, la demoiselle aux yeux d'or désigne un insecte de la famille des chrysopidés.
- En ichtyologie, la demoiselle est un poisson des récifs coralliens.
- En aviation, la Demoiselle est un avion construit par Alberto Santos-Dumont.
- En géologie, le nom demoiselle coiffée est utilisé pour la cheminée des fées, colonne d'argile protégée de l'érosion par un chapeau de roche dure.
- En construction, la demoiselle est une pièce de bois, dite aussi hie ou marquise ou dame, qui sert aux paveurs à enfoncer les pavés.
- En fortifications, la dame ou demoiselle est un obstacle massif, de forme cylindrique ou tronconique qui, posé sur le faîte d’une traverse, empêche que celle-ci ne serve de cheminement à l’assiégeant.
- En narratologie, la demoiselle en détresse constitue un stéréotype de personnage que l'on trouve dans les contes.
- Dans la cuisine gasconne, on appelle demoiselle la carcasse d'un canard ou d'une oie après découpe et préparation de confit ou autre, qu'on mange grillée, de préférence avec les doigts. On appelait aussi demoiselles les grains de maïs (de variétés de type corné qui ne sont plus nécessairement les variétés cultivées aujourd'hui) éclatés au feu (pop-corn).
- La Demoiselle est la réplique d'une barque du Léman datant de 1828.
Notes et références
- Jean-Louis de Kerstrat, « MEMODOC, Qualifications nobiliaires, titres de noblesse, ecuyer, chevalier, noble homme, messire, gentilhomme : extrait du livre « Des Qualifications nobiliaires » » (consulté le )
- Fanny Cosandey, Dire et vivre l'ordre social en France sous l'Ancien Régime, , Page 27
Voir aussi
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