Dawachi
Dawaachi (Mongol, bitchig : ᠳᠠᠣᠠᠠᠴᠢ, translittération : Dawaachi ; mongol cyrillique : Даваач, translittération : Davaach ; chinois : 达瓦齐 ; pinyin : ), parfois écrit Dawadji[1] en français, mort en 1759 est un Tchoros-Oïrat, Khong Tayiji (Khan) du Khanat dzoungar, petit fils de Tséreng Dondoub, il seconde le prince khoït, Amoursana[2].
Beizi du Gushan Tchoros (d) | |
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Khong tayiji Khanat dzoungar | |
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Décès | |
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Nom dans la langue maternelle |
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Famille | |
Parentèle |
Tseren Dondov (grand-père) |
En 1753, il marche à Gouldja (Ili), où il met son prédécesseur Lama Darjaa, à mort[1].
Son règne marque la fin de la Guerre Dzoungar-Qing, lorsqu'il est battu par l'armée de la dynastie Qing mandchoue contrôlant l'Empire chinois et de ses alliés mongols orientaux à Ili (ou Gouldja), en 1755. L'armée Qing dirigée par Pan-ti, retrouve Dawachi à Aksou, et livré aux chinois, et renvoyé à Pékin où il est traité avec humanité par l'empereur Qianlong[2].
Il meurt de mort naturelle en 1759[3].
Annexes
Notes et références
- Grousset 1965, p. 659.
- Grousset 1965, p. 660.
- Perdue 2005, p. 272.
Bibliographie
- Peter C. Perdue, China Marches West : The Qing Conquest of Central Eurasia, Cambridge (Massachusetts), Belknap Press of Harvard University Press, (ISBN 9780674042025, OCLC 432663642, lire en ligne), p. 234
- René Grousset, L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Payot, (1re éd. 1938), 659-661 p. (lire en ligne)