Davoud Pahlavi

Il est le fils aîné[1] - [2] - [3] du prince Ali Patrick Pahlavi (né le 1^er septembre 1947) et de Sonja Lauman (née en 1951). Il est le petit-neveu du dernier chah d’Iran Mohammed Reza Pahlavi et le petit-cousin germain de l’actuel chef de la famille impériale d’Iran, le prince Reza Pahlavi.

Le prince Davoud Pahlavi a épousé en 1998 Lucilia Da Fonseca. Ils ont divorcé en 2016. Le couple a eu deux enfants[4] :

• la princesse Solvène Pahlavi (née le 13 décembre 2003 à Genève) ;
• la princesse Elsa Pahlavi (née le 10 juillet 2007 à Genève).

A la chute de la monarchie en janvier 1979, en raison de l’opposition de son père au Shah Mohammad Reza Pahlavi, la famille du prince Davoud n’est pas inquiétée par l’ayatollah Rouhollah Khomeini qui s’est emparé du pouvoir. Le durcissement du régime islamique et les humiliations vécues au quotidien par le prince Davoud[5], le bref emprisonnement de son père va contraindre finalement sa famille à l’exil en 1982. C’est en France que le prince Davoud Pahlavi va s’établir et où il fera une large partie de sa scolarité. Le prince Davoud Pahlavi vit aujourd’hui en Suisse où il exerce une activité de commercial. Il possède la nationalité française et suisse. Le régime islamique a refusé de lui renouveler son passeport et l’a condamné à mort.

Le prince Davoud Pahlavi se déclare comme monarchiste et nationaliste. Il soutient les droits au trône du prince Reza Pahlavi. Il s’est positionné contre le port du voile islamique. Il a réclamé que le Corps des gardiens de la révolution islamique soit inscrit sur la liste des organisations terroristes et a apporté son soutien aux opposants au régime des mollahs, Il a accusé le régime islamique d’être à l’origine de déstabilisation de pays étrangers et « d’être un régime mafieux qui n’hésite pas assassiner, ses pères et ses mères, ses fils et filles, ses frères et ses sœurs… »[5] - [6].

Considéré comme un potentiel héritier au trône du Paon, régi par une règle de primogéniture exclusivement masculine, le prince Davoud a déclaré qu’il pourrait se désister en faveur de la princesse Nour Pahlavi, fille aînée du prince Reza Pahlavi, lorsque le temps sera venu ou si on lui demande de renoncer à ses droits en sa faveur. « La princesse Nour a toutes les qualités pour être une chef d’État et elle a été formée à bonne école par son père et sa grand-mère, l’impératrice Farah. Elle est très investie dans le combat pour le retour à la démocratie. Etant donné tout ce que les Iraniennes ont supporté durant 40 ans, ce serait légitime qu’elle devienne l’héritière officielle au trône » a déclaré le prince Davoud Pahlavi dans une interview au magazine Causeur[5] - [6].