David Kakabadzé
David KakabadzĂ© (en gĂ©orgien ááááá ááááááá«á), nĂ© le Ă Kukhi en ImĂ©rĂ©thie (GĂ©orgie, Ă lâĂ©poque dans lâEmpire russe) et mort le Ă Tbilissi en GĂ©orgie (Ă lâĂ©poque en URSS), est un peintre gĂ©orgien d'avant-garde, graphiste et scĂ©nographe qui fut aussi un Ă©rudit de l'art, un innovateur dans le domaine de la cinĂ©matographie, ainsi quâun photographe[1]. Ses Ćuvres combinent interprĂ©tation novatrice de l'art moderne europĂ©en et tradition nationale gĂ©orgienne[2].
ááááá ááááááá«á

Naissance |
Kukhi, GĂ©orgie (Empire russe) |
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DĂ©cĂšs |
Tbilissi, GĂ©orgie ( URSS) |
Nationalité | russe, géorgienne, soviétique |
Pays de résidence | Empire russe, Géorgie, France, URSS |
Profession | |
Activité principale |
peinture |
Autres activités |
décors de théùtre |
Formation |
sciences et art |
Compléments
Biographie
Il naĂźt dans une famille de paysans pauvres dâun village de lâOuest gĂ©orgien, prĂšs de la ville de Khoni. GrĂące au parrainage de philanthropes locaux, il Ă©tudie les sciences naturelles Ă la FacultĂ© de Physique et de MathĂ©matiques de l'UniversitĂ© de Saint-PĂ©tersbourg dont il sort diplĂŽmĂ© en 1916. ParallĂšlement, il suit les cours de peinture Ă l'atelier de Lev Dmitriev-Kavkazski[3] et effectue des recherches sur lâart ancien gĂ©orgien.
AprĂšs une brĂšve pĂ©riode dâactivitĂ© comme peintre et Ă©ducateur Ă Tiflis, il se rend Ă Paris en 1919 et sâintĂ©resse au modernisme. Il est membre de la SociĂ©tĂ© des artistes indĂ©pendants et expose conjointement avec deux compatriotes, Lado Goudiachvili et Chalva KikodzĂ©. Sa peinture Ă©volue du fauvisme au cubisme, et vers lâabstraction. Ses premiĂšres Ćuvres reproduisent les paysages de la nature en ImĂ©rĂ©thie, sa province natale. Il est ensuite attirĂ© par la « peinture sans sujet » et travaille sur les techniques picturales, en utilisant le mĂ©tal, le verre, les vitraux ou dâautres matĂ©riaux en substitution Ă la peinture. Puis il rejette son style d'influence cubiste en faveur dâune sculpture et dâune peinture plus abstraite : il sâoriente vers un art plus extrĂȘme : une dizaine de ses Ćuvres sont exposĂ©es Ă New York en 1926. Par ailleurs, intĂ©ressĂ© par la cinĂ©tique, il avait construit en 1923 un appareil photo argentique produisant l'illusion du relief et est devenu ainsi l'un des pionniers du cinĂ©ma en trois dimensions. Il est aussi lâanimateur de confĂ©rences sur les divers aspects des arts visuels.
En 1927, il retourne en GĂ©orgie. Il reprend la peinture des paysages dâImĂ©rĂ©thie sous forme de tableaux monumentaux, en y ajoutant des paysages industriels. Il produit Ă©galement des dĂ©cors pour le ThĂ©Ăątre KotĂ© Mardjanichvili[4], pour lâOpĂ©ra de Tbilissi et pour le cinĂ©ma[5]. En 1928, il devient professeur Ă lâAcadĂ©mie des Beaux-Arts de Tbilissi et y restera jusqu'en 1948 : sous la pression des autoritĂ©s il abandonne le formalisme et sâadapte au dogme du rĂ©alisme soviĂ©tique[6].
En 1931 il avait produit un film documentaire « Les vieux monuments de Géorgie »[7].
Il meurt à 62 ans, aprÚs avoir été démis de ses fonctions de professeur.
Principales Ćuvres
- 1913/1914 : Paysages dâImĂ©rĂ©thie, Paysages de Finlande, Autoportraits, Portrait de mon frĂšre,
- 1915 : Funérailles en Iméréthie,
- 1918 : Ma MĂšre,
- 1919/1927 : Aquarelles de Bretagne, Vendeur de bananes, HĂŽtel, Industrie,
- Années 1930-1940 : série de paysages Svanétie,
- AnnĂ©es 1940-1950 : Kazbek, LâĂ©lĂ©vateur de Poti, Le traitement des minerais.
Notes et références
- The Georgian Museum of Photography : « David Kakabadze » consulté le 23 décembre 2015.
- Colisée : « Les artistes géorgiens à Paris au temps des Années folles ».
- (en)Roy Bolton, Edward Strachan, Russian Orientalism: Central Asia and the Caucasus, Sphinx Fine Art, (ISBN 9781907200007, lire en ligne)
- Parmi les piĂšces de thĂ©Ăątres dont David KakabadĂ© a assurĂ© les dĂ©cors, peuvent ĂȘtre citĂ©es, en 1927 « Hop, nous sommes vivants ! », en 1928 « Toutaberi », en 1929 « La Gourie de Ninochvili », en 1932 « La Belle-mĂšre », en 1937 « Le Mariage », en 1946 « Le Chef de Gare », en 1947 « La Femme de Poki ».
- Parmi les films dont David KakabadzĂ© a assurĂ© les dĂ©cors, peuvent ĂȘtre citĂ©s, en 1930 « Le Paradis perdu », en 1947 « Le Sel de SvanĂ©tie » de Kalatozichvili
- ART LINE, Ketevan Kintsurashvili : « David Kakabadze. A Great Georgian Modernist », 2005.
- JaneTurner : « The Dictionary of Art, p. 732 », 1996, Grove, (ISBN 1-884446-00-0).
- (ka) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en gĂ©orgien intitulĂ© « ááááá ááááááá«á » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « David Kakabadze » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Liens externes
- (en) David KakabadzĂ© sur lâInternet Movie Database
- (en) Ketevan Kintsurashvili, David Kakabadze, A 20th Century Classic , Tbilissi, 2006 (ISBN 99940-60-10-4)
- (en) Ketevan Kintsurashvili : « David Kakabadze, Georgian Modern Artist and Inventor », New York, 2013, Nova (ISBN 9781619428508), site novapublishers.com
- (en) Ketevan Kintsurashvili and David Janiashvili : « David Kakabadze », Tbilissi, 2013, Bakur Sulakauri Publishing (ISBN 978-9941-15-786-8), site de David Janiashvili