Accueil🇫🇷Chercher

Das edle Herz, WAB 65

Das edle Herz (La noblesse de cœur), WAB 65, est une œuvre chorale composée par Anton Bruckner vers 1851 lors de son séjour à l'Abbaye de Saint-Florian.

Das edle Herz
WAB 65
Image illustrative de l’article Das edle Herz, WAB 65
Plafond de la bibliothèque
Abbaye de Saint-Florian

Genre Ĺ’uvre chorale
Nb. de mouvements 2
Musique Anton Bruckner
Texte Ernst Marinelli
Langue originale Allemand
Effectif Chœur d'hommes a cappella
Durée approximative 3 minutes
Dates de composition Vers
DĂ©dicataire FĂŞte du nom de Johann Nepomuk Paulitsch
Partition autographe Abbaye de Saint-Florian (esquisse)

Historique

Bruckner a composé l'œuvre sur un texte de Ernst Marinelli vers 1851 lors de son séjour à l'Abbaye de Saint-Florian. Il l'a composée pour la fête du nom de Johann Nepomuk Paulitsch, un des membres du chœur de Saint-Florian. On ignore si l'œuvre a été exécutée durant la vie du compositeur[1] - [2].

Le manuscrit original, qui est entre-temps perdu, a été retrouvé dans la succession de l'ami de Bruckner, Rudolf Weinwurm[1]. Une esquisse est archivée à l'Abbaye de Saint-Florian[2]. Elle a été exécutée en 1988 par le chœur d'hommes de la Société Wagner de l'Université de Keio, Tokyo[3], et, par la suite, en 1994, à l'université du Connecticut[2].

L'œuvre, qui a d'abord été publiée dans le Volume II/2, pp. 111-113, de la biographie Göllerich/Auer[1] - [2], est éditée dans le Volume XXIII/2, no 7 de la Bruckner Gesamtausgabe[4].

Note : Bruckner composé une deuxième œuvre sur le même texte (WAB 66) pour choeur mixte en 1857[1] - [2].

Texte

Das edle Herz utilise un texte de Ernst Marinelli.

Wer im Busen nicht die Flamme
Nur des eigenen Altars nährt,
Wer den Blick der edlen Liebe
Freudig zu dem Bruder kehrt,

Wer sich nicht sich selbst geboren,
Sondern seinem Schöpfer glaubt,
Diesen Glauben nie verloren,
Andern selben nie geraubt,

Wer den Wert der eignen Habe
Gern in dürft’ge Hände legt,
Seines Wissens hehre Gabe
Auch in fremde Herzen trägt,

Wer im Segnen und BeglĂĽcken
Seines Lebens Freude weiĂź,
Dem erschallet mit EntzĂĽcken
DankerfĂĽllter Seelenpreis.

Celui qui, dans son cœur, n'entretient pas
Seulement la flamme de son propre autel,
Mais tourne son regard d'amour noble
Amicalement vers son frère,

Celui qui ne croit pas à être né par lui-même,
Mais croit en son Créateur,
N'a jamais perdu cette foi,
Et n'a jamais dérobé les autres,

Celui qui met la valeur de ses propres biens
Volontairement dans les mains des démunis,
Procure le noble don de ses connaissances
Aussi au cœur des autres,

Celui qui sait que bénédiction et don
Sont la joie de la vie,
Que pour lui résonne avec enthousiasme
Une louange reconnaissante de son âme.

Composition

L'œuvre de 46 mesures en la majeur est composée en 9/8 pour chœur d'hommes (TTBB). De la mesure 34 à la fin de l'œuvre, la partition passe en 4/4 en forme de choral sur "dankerfüllter Seelenpreis"[1] - [2].

Discographie

Il n'y a pas encore d'enregistrement commercial de cette première version de Das edle Herz.

Références

Sources

  • August Göllerich, Anton Bruckner. Ein Lebens- und Schaffens-Bild, vers 1922 – Ă©dition posthume par Max Auer, G. Bosse, Ratisbonne, 1932
  • Anton Bruckner – Sämtliche Werke, Band XXIII/2: Weltliche Chorwerke (1843-1893), Musikwissenschaftlicher Verlag der Internationalen Bruckner-Gesellschaft, Angela Pachovsky et Anton Reinthaler (Éditeurs), Vienne, 1989
  • Cornelis van Zwol, Anton Bruckner 1824-1896 – Leven en werken, uitg. Thot, Bussum, Pays-Bas, 2012. (ISBN 978-90-6868-590-9)
  • Uwe Harten, Anton Bruckner. Ein Handbuch. Residenz Verlag, Salzbourg, 1996. (ISBN 3-7017-1030-9).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.