Daniel Simonpieri
Daniel Simonpieri est un homme politique français.
Conseiller général Canton de Marignane | |
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Laurens Deleuil (d) Éric Le Disses (d) | |
Maire de Marignane | |
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Laurens Deleuil (d) Éric Le Disses (d) |
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Condamné pour |
Carrière politique
Daniel Simonpieri est ancien cadre de banque.
Il est Ă©lu conseiller municipal FN de Marignane en 1989 sous la mandature de Laurens Deleuil, maire (UDF-PR) de la ville depuis 1947.
Daniel Simonpieri est élu maire de la ville de Marignane, sous l'étiquette Front national, avec plus d'un tiers des suffrages en 1995 au cours d'une triangulaire (37,27 %, 155 voix d’avance) avec des listes de droite.
Il est par ailleurs délégué Force ouvrière des Banques à la fin des années 1990[1].
En mars 1998, il est élu conseiller général Front national du canton de Marignane avec 63,9 % des suffrages exprimés.
Lors de la scission du Front national quelques mois plus tard, il rejoint les rangs du Mouvement national républicain de Bruno Mégret.
Il est candidat sur la liste MNR aux élections européennes de 1999[2].
En 2001, il est réélu maire de Marignane avec 62,5 % des voix au deuxième tour sous l'étiquette MNR.
Réélu conseiller général, en , avec 72,75 % des voix face à Léonard Faraci, candidat du Front national, Daniel Simonpieri rejoint le groupe UMP-UDF et apparentés du conseil général des Bouches-du-Rhône.
Bien qu'ayant reçu pour la première fois le soutien officiel de l'UMP, il est battu lors des élections municipales de 2008 par la liste du divers droite membre de l'UMP Éric Le Dissès, à l'occasion d'une triangulaire où il ne réalise que 23,35 % des voix, en troisième position, derrière la liste de gauche de Vincent Gomez.
Le , Daniel Simonpieri est condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de favoritisme, fausses factures et emploi fictif[3] ainsi que cinq ans d'inéligibilité[4]. Démis d'office de son mandat électif par le préfet, il a attaqué cette décision en justice, en vain. Par arrêt du - no 356865 - [5] le Conseil d’État a rejeté son recours contre le jugement du tribunal administratif de Marseille, validant l’arrêté du préfet des Bouches-du-Rhône[6].
Notes et références
- Dominique Andolfatto et Thierry Choffat, « Le Front national et les syndicats : une stratégie d'entrisme ? », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, Les Faux-semblants du Front national : sociologie d'un parti politique, Presses de Sciences Po, , p. 81
- « A. PARTIS REPRESENTES AU PE OU AFFILIES A L'UN DE SES GROUPES / PARTIES CURRENTLY REPRESENTED IN EP OR AFFILIATED TO ONE OF ITS GROUPS », europarl.europa.eu.
- AFP, « Prison pour l'ex-maire de Marignane », Le Figaro,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- Sèverine PARDINI, « Cinq ans d'inégibilité pour l'ex-maire Daniel Simonpieri », La Provence,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000026048750&fastReqId=453752166&fastPos=1
- Emmanuelle ELBAZ, « Marignane : Daniel Simonpieri a perdu la 1ere manche contre le préfet », La Provence,‎ (lire en ligne , consulté le ).
Bibliographie
- Luc Leroux, « Daniel Simonpieri, l'ancien guichetier de banque devenu maire lepéniste », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Guy Porte, « Marignane : le lepénisme « light » de Daniel Simonpieri », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Michel Samson, « À Marignane, l'habile bonhomie de Daniel Simonpieri », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- « Daniel Simonpieri, ex-FN et ex-MNR, soluble dans la droite », Libération,