Daniel Kemajou
Daniel Kemajou est un homme politique camerounais, né le à Bazou, mort le , chef traditionnel Bazou, ancien conseiller de l'Union française et ancien président de l'Assemblée législative du Cameroun[1].
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Biographie
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Audio externe | |
https://www.ina.fr/audio/PHD86073453
Déclaration du président de l'assemblée législative du Cameroun; audio 16 févr. 1958; 10min 10s |
Il s'est vu infliger un an de prison et cinq ans d'interdiction de séjour pour non-dénonciation de crime[2]. Il s'était exprimé contre l'assassinat des opposants à l'UPC[3]. Il avait aussi pris la parole contre les pleins pouvoirs exécutifs demandés par Ahidjo le 15 Octobre 1959[4].
Pendant le maquis en pays Bamiléké
Réunis par Maurice Delauney avec d'autres chefs bamiléké, Joseph Kamga, lui reproche la libération d'upécistes après les émeutes de 1955 : « Ce sont eux maintenant qui viennent nous tuer, accuse-t-il. Promettez-nous maintenant qu'on ne les reverra plus jamais, sinon, il nous est impossible de vous aider. ». Daniel Kemajou, anti- upéciste et nouveau maire de Nkongsamba, ajoutera « Qu'on nous laisse faire justice nous-mêmes... Laissez faire les chefs bamiléké ».
Notes et références
- Les Ă©lites camerounaises, Editions Ediafric-IC publications, 1987
- « DEUX PERSONNALITÉS CONDAMNÉES POUR COMPLICITÉ DE MEURTRE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « SIX PERSONNES, DONT UN DÉPUTÉ SONT ASSASSINÉES AU CAMEROUN », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Ange Bergson Lendja Ngnemzué, Politique et émigration irrégulière en Afrique: enjeux d'une débrouille par temps de crise, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-0346-0, lire en ligne)