Dan-Kassari
Dan-Kassari, Dan Kassari, Dan Kasari ou Dankassari est une commune rurale du Niger située dans le département de Dogondoutchi dans la région de Dosso, au sud-ouest du pays.
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Altitude |
231 m |
Coordonnées |
13° 43′ 21″ N, 4° 22′ 59″ E |
Population |
78 132 hab. () |
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Statut |
Commune du Niger (en) |
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Elle comptait 53 967 habitants lors du recensement de 2001 et 78 132 habitants lors de celui de 2012[1] - [2].
GĂ©ographie
Dan-Kassari se situe à la transition entre le Sahel et la région géographique du Soudan. La commune se trouve à plus de 370 km de la capitale du Niger, Niamey. Dogondoutchi, le chef-lieu du département, est à l'est.
Dan-Kassari est le chef-lieu d'une commune dont le territoire comprend 61 villages, 160 hameaux, 10 campements et un point d'eau[2].
Dan-Kassari est située sur la route nationale 1 (N1 ou RN1) ; c'est la seule voie de communication asphaltée sur le territoire de la commune.
Économie
Les activités principales de la commune sont l'agriculture et le pastoralisme[3], ainsi que l'artisanat[4]. Six marchés se tiennent sur son territoire. Un Centre d'Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) de l'État dispose d'un point de vente au chef-lieu[5].
Enseignement
La commune compte 61 écoles primaires et quatre collèges d'enseignement général, à Dan-Kassari, Bawada Guida, Goubey et Rouda Goumandey. À Dan-Kassari, un Centre de Formation aux Métiers (CFM Dan-Kassari) propose des formations en agriculture, sylviculture et pastoralisme, en économie familiale et en construction métallique[6].
Patrimoine
Dans l'un des villages de la commune, Lougou ou Lugu, se trouve la résidence de la Sarraounia, titre d'une souveraine et chef religieux des Azna à la fin du XIXe siècle, qui s'est opposée militairement à l'expédition française de conquête coloniale du Tchad[7] - [8]. En 2006, l'Etat nigérien a demandé à l'UNESCO l'inscription de Lougou sur la liste du patrimoine mondial[9].
Jumelages
Dan-Kassari est jumelée avec la commune française de Cesson-Sévigné depuis 2009[10] - [11].
Références
- (en) « NIGER: Municipal Division », sur https://www.citypopulation.de.
- Répertoire National des Localités (ReNaLoc), Institut National de la Statistique de la République du Niger, , 107–111 p. (lire en ligne).
- Moustapha Issoumane Sitou, Habou Rabiou et A. D. O. Maman Nassirou, « Perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne », Afrique Science, vol. 17, no 6,‎ , p. 91-104 (lire en ligne).
- Claire Corniquet, « Cadres de pratiques et circulation des connaissances chez les potières de l' Arewa (Niger) », Cahiers d’études africaines, no 201,‎ , p. 87-114 (lire en ligne).
- « CAIMA », Béret Vert. Bulletin de liaison et d’information des forces armées nigériennes, no 17,‎ , p. 28.
- « CFM (Centre de Formation aux Métiers) DANKASSARI », sur http://www.mept.gouv.ne.
- Elara Bertho, « Sarraounia, une reine africaine entre histoire et mythe littéraire (Niger, 1899-2010) », Genre & histoire, no 8,‎ (lire en ligne).
- Nicole Moulin, Boubé Namaïwa, Marie-Françoise Roy et Bori Zamo, Lougou et Saraouniya, Paris, L’Harmattan, (ISBN 978-2-343-10550-5).
- « Le site de Lougou », sur https://whc.unesco.org.
- Éric Berr et Arnaud Diemer, « De l’écodéveloppement au Buen Vivir, ou comment replacer les savoirs locaux au cœur des processus de coopération décentralisée dans les pays du Sud », Mondes en, vol. 3, no 175,‎ , p. 23-38 (lire en ligne).
- « Association d’Echanges Solidaires Cesson-Dankassari (AESCD) », sur Tarbiyya Tatali (version du 22 juin 2012 sur Internet Archive).