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Damnation

La damnation, dans un sens religieux, signifie dans la vie aprÚs la mort soit un jugement défavorable (ou une condamnation), soit le chùtiment qui en résulte. Il s'agit proprement d'un terme juridique ayant pour signification « sentence réprobatrice, jugement pénal, sentence ».

L'Enfer : punition des sept péchés capitaux. Détail d'un tableau de JérÎme Bosch, musée du Prado.

Christianisme

Pour ce qui est du christianisme, il existe en général deux cas qui font subir à une personne aprÚs la mort la damnation. D'abord, le jugement personnel, immédiatement dÚs l'instant de la mort, lors duquel l'ùme jugée trop pécheresse est envoyée en enfer. Ensuite, lors du Jugement dernier, un jugement par lequel Dieu déclare que, une fois encore, l'ùme jugée trop pécheresse est envoyée en enfer ; ce jugement entraßne des conséquences possiblement éternelles. En l'enfer, la peine principale est la damnation et, la corollaire, la peine du sens qui concerne non seulement l'ùme mais encore le corps ressuscité incorruptible. Dans les deux cas, la damnation par Dieu est irréversible, avec l'exception notable des chrétiens annihilationnistes et apocatastasiens qui conçoivent les choses différemment. Selon les Orthodoxes, certaines ùmes envoyées en enfer peuvent en sortir grùce aux priÚres des Orthodoxes, mais aucune ne pourra sortir de l'enfer aprÚs le Jugement dernier.

Mentions dans la Bible

Le Jugement dernier, gravure de Gustave Doré (1866).
  • Dans l'ÉpĂźtre aux Romains (ch. 13, v. 2), il s’agit du terme grec ÎșρÎčΌα (krima) ayant le sens de « chĂątiment » ou de « condamnation », condamnation qui s’étend sur ceux qui rĂ©sistent Ă  l’ordonnance de magistrature faite par Dieu. Cette sentence de condamnation ne vient pas du magistrat, mais de Dieu, Ă  l’autoritĂ© duquel rĂ©sistance est faite.
  • Dans la PremiĂšre ÉpĂźtre aux Corinthiens (ch. 11, v. 29), le mĂȘme terme est repris ; Ă©voquant le jugement, il signifie aussi « condamnation », dans le sens d’une exposition Ă  des jugements temporels (c.-Ă -d. ici-bas et non dans l’au-delĂ ) sĂ©vĂšres de la part de Dieu, comme le verset suivant l’explique.
  • Dans l'ÉpĂźtre aux Romains (ch. 14, v. 23), le terme prend une forme verbale, ÎșαταÎșρÎčΜω (katakrinĂŽ), qui Ă©voque encore plus fort le vocabulaire juridique (« juger Ă  l’encontre / en dĂ©faveur de », « juger comme digne de chĂątiment »). L’expression signifie ici « condamnĂ© » par sa propre conscience aussi bien que par la Parole de Dieu. Paul de Tarse affirme dans ce passage que de nombreuses choses qui sont lĂ©gales ne sont pas opportunes ou indiquĂ©es ; et qu’en utilisant sa libertĂ© chrĂ©tienne la question ne devrait pas se rĂ©sumer Ă  se demander si telle ou telle chose est lĂ©gale, mais devrait Ă©galement provoquer de se demander si on peut faire la chose en question sans porter atteinte aux intĂ©rĂȘts spirituels d’un frĂšre ou d’une sƓur chrĂ©tienne. « Celui qui a des doutes » (v. 23), c.-Ă -d. celui qui n’est pas au clair dans sa conscience quant aux « viandes ».

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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