DalĂ nu
Dalà nu (Titre complet : Dalà nu, contemplant cinq corps réguliers métamorphosés en corpuscules dans lesquels apparaissent discrètement la Léda de Léonard chromosomotisée par le visage de Gala) est une huile sur toile surréaliste du peintre catalan Salvador Dalà réalisée en 1954 et conservée dans une collection particulière.
cinq corps réguliers métamorphosés en
corpuscules dans lesquels apparaissent discrètement
la Léda de Léonard chromosomotisée par le visage de Gala
Artiste |
Salvador DalĂ |
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Date |
1954 |
Type | |
Technique |
huile sur contreplaqué |
Dimensions (H Ă— L) |
46 Ă— 61 cm |
Mouvement | |
Localisation |
Collection privée |
La toile fait partie du « mysticisme corpusculaire » de DalĂ, basĂ©e sur les rĂ©flexions du peintre sur la physique atomique et ses implications mĂ©taphysiques. DalĂ y reprĂ©sente des images composites faites de multiples corpuscules sphĂ©riques, coniques et pyramidaux.
Description
Sur la toile, on note en premier plan Salvador DalĂ, le peintre, nu et agenouillĂ© sur la plage de Portlligat. Un coquillage censure ses parties gĂ©nitales. DalĂ semble contempler la scène qui se dĂ©roule devant lui. La LĂ©da de Leonard de Vinci, reprĂ©sentĂ©e par Gala — comme dans sa toile GalatĂ©e aux sphères —, apparait entourĂ©e d'autres sphères d'autres couleurs flottant autour d'elle. DalĂ s'agenouille devant la scène.
La mer est représentée comme une peau qui flotte sur le sable. Dalà charge sa main d'eau. Un chien au pelage ressemblant plus à celui d'une vache qu'à un dalmatien dort devant le peintre. Au-dessus de l'apparition de Léda flotte une construction qui peut être interprétée comme une coupole qui explose (Tête Raphaélesque éclatée).
Le peintre commenta la toile ainsi :
« La matière constamment soumise à un processus de dématérialisation, de désintégration à travers lequel se manifeste la spiritualité de toutes les substances. »