Daena
Daênâ est un concept du zoroastrisme représentant la perspicacité et la révélation, par conséquent, la « conscience ». Daênâ est considérée comme une divinité faisant partie des Yazata.
Nomenclature
Daênâ est un substantif féminin qui se traduit par « ce qui est vu ou observé ». Dans l'ouvrage Zoroastrianism: An Introduction to an Ancient Faith, Peter Clark suggère que le terme pourrait également être liée à la racine Avestan "deh" or "di-"[1].
Dans les textes
Daena est une entité de la religion mazdéenne qui a pour fonction de juger l'âme du défunt.
Le concept de Daênâ est mentionné dans les Gāthā[2], une série de dix-huit hymnes attribué à Zarathoustra[1]. Daênâ apparaît à la fois dans le Gatha Ahounavaïti[3] et dans le Gatha Oustavaïti, où il est écrit que Daênâ est en quelque sorte affilié à la récompense que les fidèles recevront dans l'au-delà. Cependant, les références à Daênâ dans les Gathas sont brèves, laissant beaucoup d'ambiguïté quant à sa nature.
Par la suite, les écrits avestique, tels que le Vendidad, dépeignent Daênâ comme une divinité psychopompe qui conduit les âmes bonnes et pures à La Maison des Chants, le paradis zoroastrien, tandis que les méchants sont traînés vers La Maison du Mensonge, un lieu de punition. Autrement dit, si l'âme est juste elle peut traverser le pont de Chinvat qui la conduit vers la Maison des Chants. Si l'âme est corrompue, elle tombe du pont vers l'Enfer.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Daena » (voir la liste des auteurs).
- Clark, Peter (1998), Zoroastrianism: An Introduction to an Ancient Faith, 1, Sussex: Sussex Academic Press: 69-70.
- « AVESTA: YASNA (English): Chapter 43-46 - Ushtavaiti Gatha », sur avesta.org (consulté le )
- « Avesta: Yasna 28-34 - Ahunavaiti Gatha (English) », sur avesta.org (consulté le )