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DĂ©mographie linguistique du Nouveau-Brunswick

Par ville

  • Edmundston, ville francophone unilingue (Ă  plus de 98 %)
  • Tracadie-Sheila, ville francophone unilingue 96 % de francophone
  • Saint-Jean, ville anglophone
  • Moncton, ville bilingue (anglais 66 %, français 33 %)
  • Bathurst, ville majoritairement francophone depuis 2006
  • Fredericton, ville anglophone
  • Miramichi, ville anglophone
  • Dieppe, ville très majoritairement francophone (Ă  environ 80 %) et officiellement bilingue
  • Campbellton, ville majoritairement francophone depuis 2001
  • Dalhousie 49,5 % de francophones
  • Westmorland qui passe Ă  majoritĂ© francophone depuis 2001

Évolution démographique

Depuis les années 1950, le poids des francophones baisse de manière constante au niveau provincial. En se basant sur le critère de la langue maternelle, leur poids est ainsi passé de 35,9 % de la population du Nouveau-Brunswick en 1951, à 32,4 % à 2016 (et même à 31,8 % selon le critère de la première langue officielle parlée, qui inclut également les allophones utilisant le français en premier).

Dans le même temps, et jusqu'au début des années 2000, certaines villes ont connu une hausse de la part de leur population francophone, comme la ville d'Edmundston, qui est passée de 89 % de francophones en 1996 à 93,4 % en 2006, la ville de Moncton (de 30,4 % en 1996 à 33 % en 2006), la ville de Tracadie-Sheila (de 94 % en 1996 à 96 % en 2006), Dalhousie (de 42,5 % à 49,5 %) et Dieppe (de 71,1 % en 1996 à 74,2 % en 2006).

  • Certaines villes sont devenues majoritairement francophones, comme Bathurst, qui est passĂ©e de 44,6 % de francophones en 1996 Ă  50,5 % en 2006, ou alors Campbellton, qui est passĂ©e de 47 % en 1996 Ă  55 % en 2006[1] - [2] - [3].

On remarque aussi que la connaissance du français augmente dans les régions à majorité anglophone comme dans la région de Westmorland qui passe de 44 % à 55 % francophone.

Mais la région ayant subi la plus forte augmentation du nombre de personnes connaissant le français est le comté d'Albert, dont seulement 1 % de la population connaissait le français en 1951, contre une proportion de 23 % en 2001[4]

Toutefois, cela n'empêche pas le poids des francophones de baisser de manière constante au niveau provincial. Selon l'expert Ilyes Zouari, spécialiste du monde francophone, les Acadiens du Nouveau-Brunswick devraient avoir un indice synthétique de fécondité (ISF) de 2,7 enfants par femme, soit environ le double du niveau actuel (un des plus faibles au monde), afin de pouvoir maintenir leur poids sur le long terme. Et ce, puisqu'il convient de tenir compte d'une immigration désormais importante et très majoritairement anglophone (à plus de 80 %, l'immigration étant gérée par un gouvernement principalement anglophone), du taux d'assimilation des Acadiens à chaque génération (environ 20 %, et particulièrement dans le sud-est) et du taux d'assimilation des immigrés francophones (censés pourtant renforcer la population de langue française de la province). À défaut d'atteindre ce niveau de fécondité, la création d'une province acadienne, regroupant les territoires acadiens du Nouveau-Brunswick, serait alors inévitable selon ce même expert [5] - [6].

Signalisation

La signalisation routière est bilingue (anglais/français) dans toute la province.

Notes et références

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