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DĂ©bat sur la transition au capitalisme

Le débat sur la transition porte sur les origines du capitalisme. Il constitue un débat majeur parmi les historiens depuis la moitié des années 1940. La publication du livre Études sur le développement du capitalisme (1946) par Maurice Dobb et l’échange qui s’ensuivit avec Paul Sweezy dans l'ouvrage La transition du féodalisme au capitalisme (1954) sont souvent considérés comme le point de départ de ce débat [1] - [2] - [3] - [4].

La contribution de Robert Brenner à partir de 1976[5] est fréquemment présentée comme ayant substantiellement transformé le débat sur les origines du capitalisme [6] - [7] - [8].

DĂ©bat de Dobb-Sweezy

Contexte

Au début du XXe siècle, les explications marxistes sur l’origine du capitalisme se basaient généralement sur le « modèle de la commercialisation » tel que développé chez Adam Smith[9]. Selon ce modèle, l’émergence du capitalisme est le produit d’une expansion quantitative des échanges commerciaux qui transforment qualitativement le système économique en réduisant les contraintes au marché et en incitant une recherche de gain de productivité[10]. Le débat marxiste entourant cette transformation qualitative concerne alors la nécessité ou non d’une révolution bourgeoise complète pour détruire les rapports sociaux féodaux[11] - [12].

DĂ©bat

Maurice Dobb défend que la crise du système féodal qui a permis l’émergence du capitalisme provient des contradictions internes à ce système[13]. Paul Sweezy soutient que le système féodal a été bouleversé par une force externe, soit la croissance du commerce[14].

Pour Dobb, la croissance des échanges monétaires n’entre pas en contradiction avec le système féodal. Ce mode de production se distinguerait du capitalisme par le fait que la classe productrice est encore en possession de ses moyens de production tout en étant obligée de donner une partie de sa production (en nature, en argent ou en travail) à une classe dirigeante, les seigneurs. Sous le capitalisme, le producteur, soit les membres de la classe ouvrière, ne possède plus les moyens de production, mais il est libre de contractuellement vendre sa force de travail à un capitaliste. Ce ne sont donc pas les échanges monétaires qui caractérisent le capitalisme[15].

Dobb avance que l’augmentation des opportunités offertes par le marché au XVe siècle en Europe de l’Est n’a pas amené la fin du féodalisme. Il oppose que l’augmentation de la production s’est opérée par une hausse des obligations des serfs envers leurs maîtres. Pour Dobb, c’est une contradiction interne au sein du féodalisme qui est responsable de sa chute. La source de cette contradiction proviendrait de la hausse constante des demandes de la classe dirigeante envers la classe productrice. Éventuellement, les serfs ne sont plus à même d’assurer leur survie et vont fuir vers les villes. Le manque de serfs force les seigneurs à louer les terres à des agriculteurs plutôt qu’à forcer des producteurs au servage. Les locations des terres se seraient imposées en Europe de l’Ouest à partir du XVe siècle en raison des crises économiques des derniers siècles, ouvrant la voie à une transition vers le capitalisme. Pour Dobb, avec l’affaiblissement de la structure de dépendance entre seigneurs et serfs, les artisans et agriculteurs sont devenus capitalistes puisqu’ils pouvaient désormais répondre aux opportunités du marché[16]. Selon lui, les révolutions du XVIIe siècle en Angleterre et la révolution française de 1789 ont alors constitué l’élimination des vestiges féodaux et complété la transition[17].

Pour sa part, Sweezy oppose à Dobb que la hausse de la demande des classes dirigeantes envers leurs serfs « ne peut pas simplement être tenue pour acquise comme une caractéristique naturelle du féodalisme »[18]. Pour lui, cette augmentation de la pression des classes dirigeantes est intimement liée à l’expansion du commerce au XIe siècle. Cette expansion est expliquée par l’accès à de nouveaux biens de consommation. De même, Sweezy doute que les paysans aient eu le pouvoir ou la volonté de déserter la terre pour se retrouver dépossédés de tous moyens de subsistance. Ce serait plutôt l’accroissement du commerce permettant le développement des villes aux XIIe et XIIIe siècles qui aurait engendré des incitatifs (liberté, emplois, statut social) à fuir l’oppression rurale[14]. Cette attraction des villes a forcé les domaines seigneuriaux à faire des concessions, lesquelles ont été « nécessairement dans le sens d’une plus grande liberté et du transfert des cotisations féodales en rentes monétaires ». Les « exigences de nouvel ordre économique » ont mis un terme à la régulation coutumière de type féodal, car elle ne permettait pas l’efficience exigée pour une production destinée au marché[19].

DĂ©bat Brenner

Contexte

L’article de Robert Brenner « Structure des classes agraires et développement économique dans l’Europe préindustrielle » (1976) est considéré comme étant à l’origine de ce qui est appelé le débat Brenner[6] - [7] - [8]. Ce débat est considéré comme le successeur du débat de Dobb-Sweezy.

Critique du le modèle démographique

Brenner s’oppose partiellement au modèle démographique qu’il attribue à M. M. Postan et à Emmanuel Le Roy Ladurie. Selon ce modèle, le sous-développement sous le féodalisme s’explique par « l’hypothèse, premièrement, d’une économie incapable d’améliorer la productivité agricole et, deuxièmement, d’une tendance naturelle de la population à augmenter sur une offre limitée de terres »[20]. Dès lors, l’offre de produit alimentaire n’arriverait plus à répondre à la demande ce qui nuirait à l’industrialisation en raison de l’impossibilité d’assurer la reproduction d’un salariat et le réinvestissement dans la productivité de la terre.

Pour Brenner, si cette théorie décrit le principe des crises malthusiennes, elle n’explique pas la divergence de trajectoires entre les différentes régions d’Europe alors qu’elles faisaient toute face aux mêmes dynamiques de croissance démographique durant le XIVe siècle[5].

Critique du modèle de Dobb

L’explication de Brenner sur la transition reprend en partie les arguments initiaux de Dobb. Les deux acceptent la tendance du système fĂ©odal Ă  subir une crise malthusienne telle qu’expliquĂ©e par le modèle dĂ©mographique : alors que la population tend Ă  augmenter, le système fĂ©odal engendre une stagnation de la productivitĂ© agraire, une parcellisation des propriĂ©tĂ©s seigneuriales, une baisse des rendements agricoles et, finalement, un effondrement dĂ©mographique[8]. Brenner adhère Ă  la volontĂ© de Dobb d’expliquer « le fĂ©odalisme en fonction de ses propres contradictions et conflits internes ». Or, pour Brenner, Dobb ne fait que montrer  que les classes dirigeantes contribuent aux crises du fĂ©odalisme, sans Ă©lucider l’évolution vers la transition en fonction de ces conflits internes. Brenner reproche Ă  Dobb de dĂ©fendre en fin de compte que l’arrivĂ©e du capitalisme se soit opĂ©rĂ©e Ă  travers la montĂ©e d’une bourgeoisie externe au système fĂ©odal, comme si cette bourgeoisie avait Ă©mergĂ© de la production d’elle-mĂŞme[21].

Critique du modèle de commercialisation

Brenner s’oppose au modèle de la commercialisation. Selon lequel la transition du féodalisme au capitalisme est déterminée par les forces du marché qui engendreraient un déclin du servage et la montée d’une agriculture capitaliste.

Brenner dĂ©crit certains auteurs, comme Paul Sweezy, AndrĂ© Gunder Frank et Immanuel Wallerstein, comme Ă©tant des marxistes nĂ©o-smithien, en rĂ©fĂ©rence aux travaux d’Adam Smith [22]. Ces auteurs tiendraient pour acquis que les individus, une fois libĂ©rĂ©s des contraintes au marchĂ©, ont une tendance naturelle Ă  agir en fonction de la « loi de l’offre et de la demande »[5]. Or , pour Brenner, seul sous le capitalisme, les agents, dĂ©possĂ©dĂ©s de moyens non marchands pour assurer leur survie Ă©conomique, sont dĂ©pendants pour leur reproduction de leur rĂ©ussite sur un marchĂ©. Soumis Ă  la compĂ©tition, ils doivent systĂ©matiquement chercher Ă  amĂ©liorer la productivitĂ© par la spĂ©cialisation et par l’innovation technique pour survivre. Sous le fĂ©odalisme, les paysans possèdent encore leur moyen de subsistance et ne sont donc pas soumis aux compulsions Ă©conomiques du marchĂ© pour payer une rente Ă  un propriĂ©taire[23]. Ainsi , selon Brenner, les paysans, lorsque libĂ©rĂ©s des contraintes du servage sans ĂŞtre mis en dĂ©pendance au marchĂ©, ont gĂ©nĂ©ralement en Europe maintenu une production agraire essentiellement destinĂ©e Ă  leur subsistance. Dès lors, le retrait des contraintes du marchĂ© ne serait pas ce qui expliquerait la transition au capitalisme pour Brenner.

Conflit de classe

Brenner défend que la transition au capitalisme doit être expliquée par d’autres facteurs que les variations démographiques ou économiques. Pour lui, la sortie du féodalisme à partir du XVe siècle dépend des relations de pouvoir particulières entre les différentes classes dans différentes régions d’Europe. Seule l’Angleterre connait une transition vers des relations sociales de propriété capitaliste en agriculture à partir du XVIIe siècle[5].

Ă€ la diffĂ©rence de l’ouest de l’Europe, la paysannerie de l’Est ne s’est pas constituĂ©e d’institutions villageoises de rĂ©gulation Ă©conomique et d’autonomie politique qui auraient permis de rĂ©sister aux seigneurs . L’est de l’Europe connait alors une intensification du servage. L’augmentation de l’extraction de surplus, soit une partie de la production paysanne (en nature, en argent ou en travail), et la restriction de la mobilitĂ© par les seigneurs sur les paysans ont nui au dĂ©veloppement industriel et Ă  l’urbanisation[5].

En France, la propriĂ©tĂ© paysanne a pu se renforcer au dĂ©but de la pĂ©riode moderne, alors qu’elle se dĂ©sintĂ©grait en Angleterre. Brenner explique leur diffĂ©rence de trajectoire en raison d’une divergence d’alliances entre l’État centralisĂ©, la paysannerie et les seigneurs. En France, l’État central a pu dĂ©velopper un pouvoir d’extraction de surplus indĂ©pendant Ă  travers l’impĂ´t sur la terre et entrer en compĂ©tition avec les seigneurs[5]. L’État central français « avait donc intĂ©rĂŞt Ă  limiter les loyers des propriĂ©taires afin de permettre aux paysans de payer plus d’impĂ´ts — et donc Ă  intervenir contre les propriĂ©taires pour (…) Ă©tablir et sĂ©curiser la propriĂ©tĂ© paysanne. »[24] De mĂŞme, les organisations paysannes locales pouvaient plus facilement rĂ©sister Ă  leurs seigneurs locaux qu’à l’État central. Les rĂ©voltes paysannes du dĂ©but de la pĂ©riode moderne en France auraient par ailleurs Ă©tĂ© dirigĂ©es en partie contre l’État central en raison de conflits sur l’impĂ´t. Les paysans propriĂ©taires, ayant une production essentiellement orientĂ©e vers la reproduction de leur mĂ©nage, faisaient donc face Ă  très peu d’incitatifs Ă  entreprendre une production compĂ©titive de type capitaliste, selon Brenner[5].

« En Angleterre, en revanche, la centralisation monarchique s’est dĂ©veloppĂ©e, en particulier Ă  partir de la fin du XVe siècle, en relation et en dĂ©pendance ultime avec des classes de propriĂ©taires, comme en tĂ©moigne le plus dramatiquement la croissance contemporaine des institutions parlementaires. »[25] Plusieurs membres de la noblesse supportaient alors la centralisation des pouvoirs politiques afin de contrĂ´ler les activitĂ©s de seigneurs de guerre nuisibles au dĂ©veloppement Ă©conomique et afin de saper la propriĂ©tĂ© paysanne Ă  travers le mouvement des enclosures. Après la chute dĂ©mographique Ă  la fin du XIVe siècle et au XVe siècle en Angleterre, plusieurs exploitations paysannes gĂ©rĂ©es par la coutume sont abandonnĂ©es puis rĂ©appropriĂ©es par des seigneurs. En utilisant, en plus, des failles juridiques permettant l’expropriation des paysans possĂ©dants des droits coutumiers, les seigneurs anglais ont rĂ©ussi Ă  contrĂ´ler une large part des terres cultivables.  Ă€ travers une forme de mise aux enchères des terres, celles-ci passent d’un modèle rĂ©gi par la coutume (copyhold) Ă  un modèle rĂ©gi par des baux (leasehold), permettant ainsi une spĂ©culation sur la terre et transformant la relation propriĂ©taire/locataire. On verrait alors, selon Brenner, apparaitre une mise en concurrence pour la location des terres. Afin d’offrir des revenus plus intĂ©ressants aux propriĂ©taires et donc demeurer en possession de moyens de production, les fermiers capitalistes doivent vendre leurs marchandises Ă  des prix infĂ©rieurs Ă  la concurrence. Ils se voient ainsi pousser vers la spĂ©cialisation et vers l’investissement de capitaux en innovation technologique[5]. Comme le dira Ellen M. Wood, le marchĂ© devient alors davantage un « impĂ©ratif plutĂ´t qu’une opportunité »[10]. Pour Brenner, l’origine du capitalisme provient donc de la campagne anglaise oĂą s’instaure la structure propriĂ©taire/locataire capitaliste/travailleurs salariĂ©s.

RĂ©ception

En 1978, Michael Postan et John Hatcher ont décrit le débat comme une tentative de déterminer si des explications cycliques malthusiennes de la population et du développement, ou des explications relatives à la classe sociale, ont présidé aux changements démographiques et économiques en Europe[26]. Le débat a mis en cause les idées reçues sur les relations de classes dans l’économie anglaise au Moyen Âge en particulier - et les sociétés agricoles caractérisées par le servage en général, ainsi que sur l’historiographie plus large de l’économie de la féodalité à partir du XXe siècle (à la fois à l’Ouest et dans l’Union soviétique).

Même si les idées clés de Brenner n’ont pas abouti à un consensus[27] le débat est resté influent dans l’érudition du XXIe siècle[28] - [29] - [30]. De l'avis de Shami Ghosh, la thèse de Brenner propose un cadre explicatif de l'évolution de ce qu'il appelle « le capitalisme agraire » en Angleterre aux XVe et XVIe siècles.

Références

  1. (en) Robert Brenner, « Dobb on the Transition from Feudalism to Capitalism », Cambridge Journal of Economics,‎ , p. 121 (lire en ligne)
  2. (en) Robert Brenner, « The Origins of Capitalist Development: a Critique of Neo-Smithian Marxism », New Left Review, no 104,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  3. (en) R. J. Holton, The Transition from Feudalism to Capitalism, New York, St. Martin's Press, , 234 p. (ISBN 0333340132), « Marxism and the Transition from Feudalism to Capitalism », p. 74
  4. (en) Xavier Lafrance et Charles Post, « Introduction », dans Case Studies in the Origins of Capitalism, Cham, Palgrave Macmillan, coll. « Marx, Engels, and Marxisms », , 1-38 p. (ISBN 978-3-319-95657-2, DOI 10.1007/978-3-319-95657-2_1, lire en ligne), p. 10
  5. Robert Brenner, « Agrarian Class Structure and Economic Development in Pre-Industrial Europe », Past & Present, no 70,‎ , p. 30–75 (ISSN 0031-2746, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Spencer Dimmock, The Origin of Capitalism in England, 1400-1600, Leiden, Brill, coll. « Historical materialism book series » (no 74), , 309 p. (ISBN 978-90-04-27109-8), p. 4
  7. (en) Trevor H. Aston et C. H. E. Philpin, The Brenner Debate : Agrarian Class Structure and Economic Development in Pre-Industrial Europe, Cambridge ; New York, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-26817-2 et 978-0-521-34933-8, lire en ligne), « Préface », vii-viii
  8. (en) Xavier Lafrance et Charles Post, « Introduction », dans Case Studies in the Origins of Capitalism, Cham, Palgrave Macmillan, , 1-38 p. (ISBN 978-3-319-95656-5, DOI 10.1007/978-3-319-95657-2_1, lire en ligne), p. 12
  9. (en) Xavier Lafrance et Charles Post, « Introduction », dans Case Studies in the Origins of Capitalism, Cham, Palgrave Macmillan, , 1-38 p. (ISBN 978-3-319-95656-5, DOI 10.1007/978-3-319-95657-2_1, lire en ligne), p. 9
  10. (en) Ellen Meiksins Wood, The Origin of Capitalism: A Longer View, London, Verso, , 213 p. (ISBN 1-85984-680-7, 978-1-85984-680-3 et 1-85984-392-1), p. 7
  11. (en) Maurice Dobb, « Foreword », dans Paul M. Sweezy et al., The Transition from Feudalism to Capitalism. A Symposium, New York, Science & Society,
  12. Voir Lénine V. Le socialisme et la guerre [Internet]. marxists.org; 1915. 19 p. Disponible sur: https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1915/08/vil19150800.htm ; Trotski L. Trois conceptions de la révolution russe (1939) [Internet]. La Riposte. 1995. Disponible sur: https://www.lariposte.org/1995/05/trois-conceptions-de-la-revolution-russe/
  13. (en) Maurice Dobb, « A Reply », dans Paul M. Sweezy et al., The Transition from Feudalism to Capitalism. A Symposium, New York, Science & Society, , p. 22-23
  14. (en) Paul M. Sweezy, « A Critique », dans Paul M. Sweezy et al., The Transition from Feudalism to Capitalism. A Symposium, New York, Science & Society, , p. 6-7
  15. (en) Maurice Dobb, Studies in the Development of Capitalism, London, Routledge & Kegan Paul, coll. « Routledge paperbacks », , 402 p. (ISBN 0-7100-1282-9, 978-0-7100-1282-1 et 0-7100-4635-9, OCLC 17522383), p. 34-37
  16. (en) Maurice Dobb, Studies in the Development of Capitalism, London, Routledge & Kegan Paul, coll. « Routledge paperbacks », , 402 p. (ISBN 0-7100-1282-9, 978-0-7100-1282-1 et 0-7100-4635-9, OCLC 17522383), p. 39 à 70
  17. (en) Xavier Lafrance et Charles Post, « Introduction », dans Case Studies in the Origins of Capitalism, Cham, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-3-319-95656-5, DOI 10.1007/978-3-319-95657-2_1, lire en ligne), p. 10
  18. (en) Paul M. Sweezy, « A Critique », dans Paul M. Sweezy et al., The Transition from Feudalism to Capitalism. A Symposium, New York, Science & Society, , 1-20 p., p. 4
  19. (en) Paul M. Sweezy, « A Critique », dans Paul M. Sweezy et al., The Transition from Feudalism to Capitalism. A Symposium, New York, Science & Society, , 1-20 p., p. 10
  20. Robert Brenner, « Agrarian Class Structure and Economic Development in Pre-Industrial Europe », Past & Present, no 70,‎ , p. 33 (ISSN 0031-2746, lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Robert Brenner, « Dobb on the Transition from Feudalism to Capitalism », Cambridge Journal of Economics, no 2,‎ , p. 122 (lire en ligne)
  22. (en) Robert Brenner, « The Origins of Capitalist Development: A Critique of Neo-Smithian Marxism », New Left Review, no 104,‎ (lire en ligne)
  23. (en) Robert Brenner, « Agrarian Roots of European Capitalism », dans Trevor H. Aston et C. H. E. Philpin, The Brenner Debate : Agrarian Class Structure and Economic Development in Pre-Industrial Europe, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Past and Present Publications », , 213-327 p. (ISBN 978-0-521-34933-8), p. 214-215 et 228
  24. (en) Robert Brenner, « Agrarian Class Structure and Economic Development in Pre-Industrial Europe », Past & Present, no 70,‎ , p. 69 (ISSN 0031-2746, lire en ligne)
  25. (en) Robert Brenner, « Agrarian Class Structure and Economic Development in Pre-Industrial Europe », Past & Present, no 70,‎ , p. 71 (ISSN 0031-2746, lire en ligne, consulté le )
  26. MM Postan, John Hatcher, "Population et relations de classe dans la société féodale" Past & Present 78 (1) 24–25
  27. Shami Ghosh, «Économies rurales et transitions vers le capitalisme: comparaisons de l'Allemagne et de l'Angleterre ( c. 1200 à c. 1800)», The Journal of Agarian Change , 16.2 (avril 2016), 255–90, DOI: 10.1111 / joac.12096.
  28. Paysans dans les agriculteurs?
  29. Ellen Meikisins Wood, L'origine du capitalisme: une vision plus longue , 2e Ă©d.
  30. S. Dimmock, L'origine du capitalisme en Angleterre, 1400-1600 (Leiden: Brill, 2014).
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