Croix de guerre (Norvège)
La croix de guerre norvégienne est la plus haute distinction de l’État ; c'est une décoration militaire qui est décernée pour bravoure exceptionnelle et fait de commandement (leadership).
Croix de guerre | ||
Croix de guerre avec une épée. |
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Décernée par Norvège | ||
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Type | Médaille à catégorie unique en port de poitrine avec 3 possibilités de croix sans épée avec épée ou une étoile | |
Éligibilité | participants civils et militaires aux deux guerres mondiales | |
Décerné pour | Conduite exceptionnelle au cours de la Première Guerre mondiale Conduite exceptionnelle au cours de la Deuxième Guerre mondiale (Civils et militaires) |
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Chiffres | ||
Date de création | ||
Première attribution | 28 novembre 1941[1] | |
Dernière attribution | 3 mars 2017[2] | |
Total de récompensés | 290 | |
Importance | ||
Ruban avec épée | ||
Elle a été décernée à 281 personnes et sept drapeaux. Elle est attribuée par le roi et son conseil. Elle fut créée en 1941 par Haakon VII de Norvège.
Description
Croix tréflée ou croix d'Olaf en bronze avec dessus et en relief le blason de la Norvège. Le revers est vierge. Le ruban est aux couleurs du drapeau norvégien et est relié à la croix par une couronne de lauriers pour symboliser le courage. Elle peut être livrée avec une ou plusieurs épées.
Épée
De 1941 à 1945 la croix de guerre a été décernée avec ou sans épée. Par la suite elle ne le fut plus qu'avec épée. À l'origine elle était attribuée, plus d'une fois, avec une étoile sur la bande. Ayant plusieurs fabricants il peut y avoir des variations de forme.
Attributions
Les premières furent attribuées aux soldats Alliés débarqués en Norvège, Français, Polonais et du Royaume-Uni.
Parmi les officiers français qui ont été décorés à la lumière de leurs efforts en Norvège figurent : le lieutenant-colonel Raoul Magrin-Vernerey, les capitaines Dimitri Amilakvari, Maurice Duclos, Pierre de Hauteclocque, André Lalande et Pierre-Olivier Lapie et les lieutenants Michel Stahl, Bernard André de Saint-Hillier. Le major-général français Antoine Béthouart a reçu la croix militaire en [3], tandis que le général polonais Władysław Sikorski a été honoré post-mortem, en . En outre, des soldats français ont reçu la croix militaire après la guerre, lors d'une cérémonie à Oslo en 1946, par exemple Jean Marcel Arsène Oudin.
Parmi les récipiendaires, il y a 126 étrangers :
- 66 Français :
- 7 drapeaux et bannières (Légion étrangère et chasseurs alpins) :
- Le drapeau des chasseurs alpins,
- Le drapeau de la 13e demi-brigade de Légion étrangère,
- Le fanion du 1er bataillon de la 13e demi-brigade de Légion étrangère,
- Le fanion du 2e bataillon de la 13e demi-brigade de Légion étrangère,
- Le fanion du 6e bataillon de chasseurs alpins,
- Le fanion du 12e bataillon de chasseurs alpins,
- Le fanion du 14e bataillon de chasseurs alpins ;
- 7 drapeaux et bannières (Légion étrangère et chasseurs alpins) :
- 42 Britanniques ;
- 13 Polonais ;
- 2 Américains ;
- 1 Danois ;
- 1 Grec ;
- 1 Canadien.
Notes et références
- (no) Erik Gjems-Onstad, Krigskorset og St. Olavsmedaljen med ekegren,, Oslo, Grøndahl og Dreyers Forlag, (ISBN 978-82-504-2190-5, LCCN 95210253, lire en ligne)
- (no) « Tildeles Krigskorset med sverd », Ministère de la Défense, (consulté le )
- Krigskorset og St. Olavsmedaljen med ekegren, s. 98.