Coup de majesté
Sous l'Ancien Régime, un coup de majesté désigne un acte ou un ordre brutal dicté par le roi, notamment pour soumettre par la force un début d'opposition, voire de fronde ou de révolte à son encontre et pour ainsi rétablir son autorité ou son pouvoir. Les exemples les plus connus sont[1] :
- l'assassinat du duc de Guise le 23 décembre 1588, sur ordre d'Henri III (lui-même assassiné un an plus tard en représailles) ;
- l'assassinat de Concino Concini le 24 avril 1617, sur ordre de Louis XIII ;
- l'arrestation de Nicolas Fouquet le 5 septembre 1661 par d'Artagnan, sur ordre de Louis XIV ;
- le coup de force de René-Nicolas de Maupeou sur les parlementaires parisiens le 20 janvier 1771, sur ordre de Louis XV.
Henri III poussant du pied le cadavre du duc de Guise, peinture romantique de Charles Durupt, musée des beaux-arts de Blois (1832).
Bibliographie
- Yves-Marie Bercé, « Les coups de majesté des rois de France, 1588, 1617, 1661 », dans Complots et conjurations dans l’Europe moderne. Actes du colloque international organisé à Rome, 30 septembre-2 octobre 1993, Rome, École française de Rome, coll. « Publications de l'École française de Rome » (no 220), , 786 p. (ISBN 2-7283-0362-2, lire en ligne), p. 491-505.
Articles connexes
Références
- Yves-Marie Bercé et Elena Fasano Guarini, « Complots et conjurations dans l'Europe moderne. Actes du colloque de Rome (30 septembre-2 octobre 1993) », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Rome, École française de Rome,‎ , p. 1-786 (ISBN 2728303622 et 978-2728303625, lire en ligne, consulté le ).
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