Cotte-hardie
La cotte-hardie est un vêtement une pièce porté du XIVe siècle au XVIe siècle[1]. C'est un haut de vêtement de dessus, très répandu au XIVe siècle, soit comme vêtement de voyage ou comme vêtement de travail. On taille la cotte-hardie dans du tissu résistant, du drap, de la laine ou du vair et de la fourrure[2].
La cotte-hardie est aussi un vêtement riche porté par seigneurs et femmes de la noblesse. Elle est portée par-dessus la cotte, à la façon d'une tunique plus flottante, fendue sur les côtés pour laisser voir la ceinture qui serre la cotte. La cotte-hardie avec les années prend progressivement de l'ampleur, jusqu'à comporter une traîne d'un peu plus d'un mètre (une aune à l'époque), des manches fendues atteignant terre. La cotte-hardie s'apparente à un manteau mais demeure ajustée à la silhouette déjà soulignée par la cotte[3].
Notes et références
- Informations lexicographiques et étymologiques de « cotte-hardie » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- Charles Louandre, Les Arts somptuaires. Histoire du costume et de l'ameublement et des arts et industries qui s'y rattachent, Hangard-Maugé, (lire en ligne), p. 164.
- Charles Louandre, Les Arts somptuaires. Histoire du costume et de l'ameublement et des arts et industries qui s'y rattachent, Hangard-Maugé, (lire en ligne), p. 166.