Cottagecore
Cottagecore est un terme anglais, composé du nom cottage (chaumière) et de la racine -core, désignant une aesthetic popularisée sur Internet par des adolescents et des jeunes adultes idéalisant la vie rurale.
Reposant sur l'image de la campagne européenne, et notamment anglaise[1], la notion se développe dans les années 2010[2] - [3], et est nommée pour la première fois cottagecore en 2018 sur Tumblr[4]. Cette aesthetic se concentre autour de la mode et de la décoration intérieure, aux caractères ruraux et traditionnels, ainsi que sur l'artisanat, notamment le dessin, la cuisine ou la poterie, et est apparentée à d'autres courants comme le grandmacore, le farmcore, le goblincore (en) ou le fairycore[5].
Le cottagecore est décrit par certaines sources comme une sous-culture des milléniaux[6] et de la génération Z[1] - [6]. Les facteurs qui expliquent l'attrait de ces générations pour ce concept sont notamment leurs ressources économiques, leur sensibilité à l'idée de durabilité et l'augmentation du télétravail pendant la pandémie de Covid-19[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cottagecore » (voir la liste des auteurs).
Références
- (en) Kaitlyn Tiffany, « Cottagecore Was Just the Beginning », The Atlantic,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- (en) Paula Cocozza, « The new ruralism: how the pastoral idyll is taking over our cities », The Guardian,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- (en) Kim Cook, « 'Cottagecore' is 2020's new holiday decorating trend », Associated Press,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- (en) Rebecca Jennings, « Cottagecore, Taylor Swift, and our endless desire to be soothed » , sur Vox, (consulté le ).
- (en) Isabel Slone, « Escape Into Cottagecore, Calming Ethos for Our Febrile Moment », The New York Times,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- (en) Kalpana Sunder, « That new trend taking over social media? It's called cottagecore », South China Morning Post,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- (en) Amelia Hall, « Why is 'cottagecore' booming? Because being outside is now the ultimate taboo », The Guardian,‎ (lire en ligne , consulté le ).