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Corvée de bois

« Corvée de bois » est une expression qui aurait été utilisée par des soldats français, au cours de la guerre d'Algérie, pour désigner les exécutions sommaires de prisonniers algériens.

Éléments

Selon l'historien Gilbert Meynier, « pour la totalitĂ© de la guerre, les documents français recensent officiellement 21 132 Â« fuyards abattus » (selon la terminologie consacrĂ©e Ă  l'Ă©poque) entre 1955 et la fin , soit 14,55 % des 145 195 prĂ©sumĂ©s rebelles abattus[1] ». Les « corvĂ©es de bois », qui auraient Ă©tĂ© assez frĂ©quentes en milieu rural et en zone de guerre (zones interdites), ont profondĂ©ment marquĂ© de nombreux appelĂ©s du contingent français engagĂ©s lors de ce conflit[2].

En Kabylie et dans les Aurès, la Légion étrangère ainsi que les parachutistes, prétendument, ne faisaient pas de prisonniers. La « corvée de bois » aurait été la règle. Selon Gilbert Meynier, historien, la plupart des victimes de ces exécutions sommaires auraient été des civils algériens, soupçonnés à tort ou à raison de sympathie envers les indépendantistes du FLN[1].

Notes et références

  1. Meynier 2002.
  2. Ainsi, c'est la menace d'une « corvée de bois » pour son prisonnier qui pousse le sous-officier de parachutiste, Noël Favrelière, à déserter en 1956 : Noël Favrelière, Le Désert à l'aube, Les Éditions de Minuit, 1960, réédition 2000 (ISBN 9782707317247).

Annexes

Bibliographie

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