Corral
Dans le monde de la tauromachie, le corral est un ensemble de bâtiments spĂ©cialement construits pour recevoir les lots de taureaux avant les courses et qui communiquent entre eux par des cours. Ils facilitent les dĂ©barquements du camion transporteur en provenance de la ganaderĂa et l'embarquement vers les arènes si les corrals ne sont pas attenants Ă la plaza[1]. On ne doit pas le confondre avec le corral du Far West amĂ©ricain.
Description
Dans les jours qui prĂ©cèdent la corrida, les taureaux y sont enfermĂ©s par petits groupes. En gĂ©nĂ©ral, on ne met ensemble que les taureaux provenant d'un mĂŞme Ă©levage (ganaderĂa). Après le sorteo, les taureaux sont sĂ©parĂ©s et mis dans le toril oĂą ils attendront l'heure de la corrida[2].
En général, les corrals (corrales en espagnol) sont attenants aux arènes, mais ce n'est pas obligatoire. Notamment à Nîmes et Arles, ils se trouvent à l'extérieur de la ville, les taureaux sont donc amenés au toril par camion. À Pampelune, ils sont à 825 mètres de la grande porte des arènes et sont amenés le matin même au cours du célèbre encierro.
Fonctionnement
GĂ©nĂ©ralement, un couloir mène du quai de dĂ©barquement Ă une première cour d'oĂą les bĂŞtes, lorsqu'elles sont calmĂ©es, sont dirigĂ©es vers des cours plus grandes oĂą elles seront regroupĂ©es selon les lots d'une mĂŞme ganaderĂa.
Clôturés de hauts murs, les corrals sont équipés de burladeros et d'auges destinées à alimenter les taureaux en attendant le jour de la corrida, où ils seront mis dans des chiqueros pendant l'apartado[2].
Les bĂŞtes restent huit jours dans ces emplacements avant le sorteo[1].
Bibliographie
Notes et références
- BĂ©rard 2003, p. 410
- Casanova et Dupuy 1991, p. 46