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Corporations Ă  Tournai

Une corporation est une association d’artistes, d’ouvriers ou d’artisans, laquelle avait un patron, un lieu de réunion et un drapeau sous lequel elle se rangeait pour exercer certains privilèges politiques ou remplir certains devoirs religieux ou civiques, d’où par extension le nom de bannière donné à cette association, et comme il y eut au terme des luttes sociales, 36 groupes de ce genre, on désigna l’ensemble des corporations des métiers sous le nom des 36 bannières.

Les Corporations Ă  Tournai

Une bannière était au départ le symbole matériel de la victoire des corporations (indépendance vis-à-vis du pouvoir des échevins de la ville), c’est le drapeau si convoité. Chaque bannière comprenant généralement plusieurs branches était désignée sous le nom de la plus importante et la plus nombreuse de ses branches. Chaque groupe gardait cependant une indépendance absolue vis-à-vis des autres groupes de la bannière.

Liste des bannières des corporations

Beffroi de Tournai avec certaines bannières des corporations
  1. Les laboureurs
  2. Les hautelisseurs
  3. Les chirurgiens et barbiers
  4. Les brasseurs
  5. Les apothicaires et Ă©piciers
  6. Les tanneurs et corroyeurs
  7. Les boulangers
  8. Les graissiers
  9. Les cabaretiers et fruitiers
  10. Les chaussetiers, bonnetiers et culottiers
  11. Les cordonniers
  12. Les tailleurs d'habits
  13. Les orfèvres, vitriers, peintres, étainiers et plombiers
  14. Les menuisiers, mandeliers (vanniers), futailleurs, pâtissiers
  15. Les bouchers
  16. Les fèvres, comprenant les serruriers, chaudronniers, couteliers, taillandiers, cloutiers et fondeurs
  17. Les charpentiers, mériniers (marchands de bois) et charrons
  18. Les gorreliers, armoyeurs (armuriers), selliers, quinquailleurs et Ă©peronniers
  19. Les teinturiers et foulons
  20. Les maréchaux-ferrants
  21. Les poissonniers
  22. Les bateliers et cordiers
  23. Les gantiers
  24. Les tonneliers
  25. Les filtiers et retordeurs
  26. Les maçons, tailleurs de pierre, chauffayeurs (chaufourniers)
  27. Les fripiers
  28. Les pelletiers et chapeliers
  29. Les tisserands
  30. Les sayetteurs (fabricants de saye, Ă©toffe de laine)
  31. Les aiguelleteurs (aiguilletiers)
  32. Les savetiers
  33. Les Ă©peingliers
  34. Les couvreurs, potiers de terre et plaqueurs
  35. Les penneurs et chartons
  36. Les corroyeurs

Artisans tournaisiens

DĂ©finition

Un artisan est une personne qui fait un travail manuel à son propre compte, aidé souvent de sa famille, de compagnons, d'apprentis.

Hiérarchie des artisans

Les membres de chaque corporation sont répartis en catégories subordonnées les unes aux autres : les maîtres, les apprentis et les compagnons.

  • Les maĂ®tres constituent la classe dominante dont dĂ©pendent les deux autres. Ce sont des petits chefs d'ateliers, propriĂ©taires de la matière première et des outils. Le produit fabriquĂ© leur appartient donc et le bĂ©nĂ©fice de sa vente reste entre leurs mains.
  • Les compagnons sont des travailleurs rĂ©tribuĂ©s ayant fini leur apprentissage, mais n'ayant pas pu encore s'Ă©lever au rang de maĂ®tre.
  • Les apprentis s'initient au mĂ©tier sous la direction des maĂ®tres car nul ne peut ĂŞtre admis Ă  l'exercice de la profession sans garantie d'aptitude.
L'accès à la maîtrise

Les maîtres seuls faisaient partie de la corporation. On ne pouvait acquérir la maîtrise qu'après avoir satisfait à des formalités multiples et difficiles à remplir : après un long apprentissage, avoir travaillé un certain nombre d'années chez un maître, produit un chef-d’œuvre, c'est-à-dire une pièce de travail dont l'exécution était censée donner la mesure de la capacité de son auteur et après avoir payé des droits à la corporation.

Il est à noter qu'à Tournai, il n'est question de chef-d’œuvre avant le milieu du XVe siècle. Auparavant, l'apprenti et ses parents d'accord avec le maître, appréciaient seuls à l'expiration d'apprentissage si l'éducation professionnelle avait été suffisante.

Situation des artisans tournaisiens

Au Moyen Âge, chaque métier avait son quartier ; nombre de rues doivent leur nom aux artisans qui les occupaient.

Liste des lieux par paroisse où les corporations s'étaient implantées

Paroisse de Saint-Piat
Nom actuelNom au Moyen Ă‚geMĂ©tier
Rue des CarliersRue des KarreliersCharrons
Quai des PoissonsceauxPisceneriePoissonniers
(Rue Merchendon)Rue MiercendonTanneurs
Quai Taille-PierresLa Taille-PierreTailleurs de pierre
Rue MadameRue des HugiersMenuisiers
(Rue des Brasseurs)FaisselerieFagoteurs
Rue des PaniersRue des PiniersPeigneurs de laine
Paroisse Notre-Dame
Nom actuelNom au Moyen Ă‚geMĂ©tier
Quai Notre-DameLa TaintenerieTeinturiers
Rue de la CordonnerieRue de la CordewanerieCordonniers
(Rue du Corbeau)Rue des ConreursTanneurs,corroyeurs
Rue de la TriperieLa Macelerie ou MachekelerieBouchers
Rue des ChapeliersLa LormerieCloutiers,Ă©peronniers,selliers
Rue de la TĂŞte d'OrCaponBouchers
Paroisse de Saint-Jacques
Nom actuelNom au Moyen Ă‚geMĂ©tier
Rue des Bouchers Saint-JacquesRue au VielBouchers
Rue des CorriersRue des CoriersCorroyeurs
Paroisse de Sainte-Marguerite
Nom actuelNom au Moyen Ă‚geMĂ©tier
Rue des FoulonsRue des FoulonsFoulons
Rue de l'EcorcherieRue de l’Ecorche-KevalAbatteurs
Paroisse de Saint-Brice
Nom actuelNom au Moyen Ă‚geMĂ©tier
(Rue des Poteries)La PoteriePotiers
Rue du Sondart
Quai VifquinRue de la TannerieTanneurs

Activité des artisans

  • Le laboureur: retourne la terre avec un instrument aratoire, un outil Ă  main (bĂŞche ou houe).
  • Le hautelisseur: confectionne des Ă©toffes.
  • Le barbier: fait la barbe au rasoir Ă  main.
  • Le chirurgien: opère les gens Ă  main nue ou Ă  l'aide d'instruments.
  • Le brasseur: fabrique de la bière.
  • L'apothicaire: est un pharmacien.
  • L'Ă©picier: fait le commerce des Ă©pices.
  • Le tanneur : traite les peaux des animaux de manière Ă  les conserver et vend ces cuirs tannĂ©s.
  • Le corroyeur : assouplit le cuir tannĂ©.
  • Le boulanger: travaille la farine pour en faire du pain.
  • Le cabaretier: tient un Ă©tablissement oĂą l'on vend des boissons.
  • Le fruitier: vend des fruits.
  • Le chaussetier: fabrique des chaussettes.
  • Le bonnetier: fabrique et vend des articles d'habillement en tissu Ă  mailles.
  • Le culottier: confectionne des culottes, des pantalons.
  • Le cordonnier: fabrique et vend des chaussures.
  • Le tailleur d'habits: confectionne des vĂŞtements.
  • L'orfèvre: fabrique des objets d'ornement, de table, en mĂ©taux prĂ©cieux, en cuivre, en Ă©tain, en alliage.
  • Le vitrier: vend, coupe et pose les vitres, les pièces de verre.
  • L'Ă©tainier: fabrique des objets en Ă©tain.
  • Le peintre: applique de la peinture sur une surface, un objet.
  • Le plombier: pose des couvertures en plomb, en zinc, des conduites dans des Ă©difices.
  • Le menuisier: travaille le bois Ă©quarri en planches pour la fabrication de meubles.
  • Le mandelier ou vannier: travaille l’osier, le rotin.
  • Le futailleur: fabrique des rĂ©cipients de bois en forme de tonneau, pour le vin, les alcools, les huiles.
  • Le boucher: tue ou fait tuer les bĹ“ufs, moutons... et en vend la chair
  • Le fèvre: travaille le mĂ©tal
  • Le serrurier: fait, rĂ©pare, pose des serrures, des verrous et fabrique des clĂ©s.
  • Le chaudronnier: fabrique et vend des ustensiles rĂ©servĂ©s aux usages domestiques.
  • Le coutelier: fabrique, vend des couteaux et autres instruments tranchants.
  • Le taillandier: fabrique des outils et fers tranchants utilisĂ©s par les cultivateurs et certains artisans.
  • Le cloutier: fabrique et vend des clous.
  • Le fondeur: fabrique des objets en mĂ©tal fondu.
  • Le charpentier: taille des pièces de bois pour obtenir l'ossature d'une construction.
  • Le mĂ©rinier: vend du bois.
  • Le charron: fabrique des chariots, des charrettes, ainsi que les roues de ces vĂ©hicules.
  • Le gorrelier: travaille la peau de truie pour rĂ©aliser des bahuts, coffres et cassettes.
  • L’armoyeur: fabrique des armes et les vend.
  • Le sellier: fabrique et vend des selles qui servent de siège aux cavaliers.
  • Le quinquailleur: fabrique et vend des ustensiles en mĂ©tal.
  • L’éperonnier: fabrique des tiges de mĂ©tal, terminĂ©es par un ergot ou une molette, que le cavalier fixe Ă  la partie postĂ©rieure de ses chaussures pour piquer un cheval et activer son allure.
  • Le teinturier: imprègne les tissus de substances colorantes.
  • Le foulon: presse le tissu avec les mains, les pieds ou avec un rouleau.
  • Le marĂ©chal-ferrant: ferre les chevaux.
  • Le poissonnier: vend du poisson.
  • Le batelier: conduit et entretient des bateaux destinĂ©s Ă  la navigation intĂ©rieure.
  • Le cordier: fabrique des cordes.
  • Le gantier: fabrique ou vend des gants.
  • Le tonnelier: fabrique ou rĂ©pare des tonneaux.
  • Le filtier: fabrique le fil Ă  coudre.
  • Le retordeur: retord le fil.
  • Le maçon: exĂ©cute la partie des travaux constituant le gros Ĺ“uvre d'une construction et les revĂŞtements.
  • Le tailleur de pierre: coupe la pierre, en retranche ce qu'il y a de superflu, pour lui donner une certaine forme, pour la rendre propre Ă  un usage.
  • Le chaufournier: assure la bonne marche d’un four Ă  chaux.
  • Le fripier: revend d’occasion des vĂŞtements, du linge.
  • Le pelletier: prĂ©pare, travaille ou revend des fourrures.
  • Le chapelier: fabrique ou vend des chapeaux d’hommes.
  • Le tisserand: fabrique des tissus sur un mĂ©tier Ă  bras.
  • Le sayetteur: fabrique des Ă©toffes de laine.
  • L’aiguilletier: fabrique des cordons ferrĂ©s aux deux bouts qui servent Ă  attacher les vĂŞtements
  • Le savetier: raccommode des souliers.
  • L’épeinglier: fabrique des Ă©pingles.
  • Le couvreur: construit ou rĂ©pare les toitures des maisons.
  • Le potier: fabrique ou vend des poteries.
  • Le plaqueur: Ă©tend de la colle sur les pièces de bois Ă  assembler et soumet ensuite celles-ci Ă  l’action d’une presse.
  • Le charton: fabrique des charrettes.
  • Le corroyeur: procède Ă  la prĂ©paration des cuirs en croĂ»te.
  • Le dĂ©mĂŞleur: prĂ©pare les fils de tissage.

Présentation d'une rue commerçante

Maisons romanes Ă  colombages rue Barre Saint-Brice Ă  Tournai

La rue n’avait le plus souvent que deux à trois mètres de large, parfois moins comme on peut le voir encore dans de vieux quartiers de certaines villes. Le tracé était tortueux. Il y avait une rigole au milieu de la rue qui faisait office de tout-à-l’égout ; seule la pluie nettoyait le pavé. Les maisons, en bois ou en colombage (les murs de torchis étant soutenus par une ossature de poutres apparentes) et plus rarement en pierre, n’étaient pas alignées comme de nos jours et ne portaient pas de numéro. Il n’y avait pas de trottoirs.

Les boutiques occupent le rez-de-chaussée de la plupart des maisons. Elles donnent directement sur la rue : marchands et artisans travaillent, sous les yeux du public, dans des pièces grandes ouvertes, protégées du soleil et de la pluie par des auvents : l’étal est formé de volets rabattus à l’extérieur et vers le bas ; l’acheteur reste dans la rue.

Arrivée progressive des corporations tournaisiennes

Au XIIIe siècle, l'artisan et le commerçant tournaisiens ne sont soumis alors qu'à une autorité officielle immédiate: le consistoire (assemblée) des échevins. Il appartient à ceux-ci de régler minutieusement l'organisation du travail, de fixer les salaires, de réglementer l'usage des poids et mesures, de surveiller la fabrication et la vente de tous les produits, de stipuler quelles pénalités sont applicables à ceux qui contreviennent aux ordonnances.

Mais l'échevinage, recruté parmi les bourgeois riches, détenteurs des puissances économique et politique, est devenu très tôt un corps aristocratique, hostile à l'élément ouvrier et systématiquement opposé à toute émancipation de la classe inférieure.

En 1279, de graves événements se sont produits: des foulons (ouvriers qui pressent le drap) et des téliers (vendeurs de toile) furent écroués. Pour éviter le retour de ces événements, on publie à Tournai un ban des Consaux interdisant formellement toute association des gens de métier en 1280. À ce moment, les luttes sociales ont pris naissance: elles aboutiront, mais tardivement, au triomphe des gens de métier.

Pendant toute l'année 1302, les artisans s'agitent sans trêve: les tisserands tiennent la tête du mouvement de révolte et il serait même question de lettres secrètes envoyés par les téliers de Tournai à ceux de Lille et de Gand. Ceux-ci se sont même fait confectionner un sceau et se réunissent clandestinement.

En éclate une émeute: le magistrat ayant décidé de lever une taille, les tisserands et foulons s'assemblèrent sur la Grand'Place, injurient les collecteurs de l'impôt et détruisirent les portes de la ville. Mais une circonstance inattendue vint subitement calmer les esprits : un orage épouvantable s'abattit sur la ville et dispersa les émeutiers. Ainsi, l'émeute d' ne produisit aucun effet au point de vue démocratique ni de progrès vers l'organisation corporative: le régime ancien reste debout, l'échevinage conserve la haute main sur tout ce qui concerne le commerce et l'industrie.

Mais l'idéal des artisans subsiste toujours: ils gardent l'espoir de conquérir un jour des droits politiques et de se donner, librement, une organisation corporative complète. En 1365, les luttes sociales renaissent. La perception prochaine de plusieurs impôts sert de prétexte à l'émeute. À la suite de cette émeute, les gens de métier purent formuler leurs desiderata sur la Grand'Place devant les instances supérieure. Ils demandaient le rétablissement par le Roi du régime politique de 1332-1340, régime où les gros bourgeois n'avaient rien à dire sur le gouvernement de Tournai. Ils voulaient aussi la destitution et l'emprisonnement des magistrats coupables d'avoir dilapidé les finances communales et la restitution aux métiers de leurs bannières. Le gouverneur dut accepter ces revendications. On alla donc à l'artilleur de la ville chercher les bannières qui y étaient enfermées. Elles furent remises aux différents métiers.

Le lendemain, on procéda à l'élection d'une nouvelle loi puis à l'organisation d'un service de guet confié à des hommes de chaque métier. Chaque métier élut deux de ses gens pour aller avec les consaux quand ils seraient appelés. Les métiers étaient désormais associés à la vie politique et avaient des représentants directs au sein du gouvernement local, et de la sorte, une des aspirations les plus ardentes du parti populaire se trouvait satisfaite.

Les bannières se donnaient ainsi l'illusion d'un complet succès. Illusion, en effet! Car si, depuis lors et jusqu'en , les élus des métiers furent souvent appelés aux assemblées, le gouverneur royal manœuvra tant de diplomatie qu'en fait l'action des représentants populaires resta maintenue dans d'étroites limites.

Pendant l'année 1365, de vifs incidents eurent lieu et le Roi, averti de ce qui se passait à Tournai trouva un remède qui devait avoir pour conséquence de faire tomber le régime démocratique. Les métiers s'inclinèrent humblement, les élus des métiers durent remettre leurs pignons et bannières. Ils abandonnèrent ainsi les emblèmes qui symbolisaient leurs plus chères aspirations. En définitive, le gouvernement démocratique instauré en 1365 échouait lamentablement.

Dans les archives de tout le XIVe siècle et du commencement du XVe siècle, on y découvre des traces de méfiance de l'autorité communale à l'égard des classes ouvrières. On interdit régulièrement à tous gens de métier, de se trouver ensemble à plus de 4, de 7 ou de 10.

On découvre aussi de nombreuses convocations de drapiers, hautelisseurs, charpentiers ou d'autres chez les consaux pour qu'ils se conforment à diverses décisions. Mais les luttes sociales ne sont pas terminées, car les aspirations démocratiques, si souvent étouffées, couvent toujours sous la cendre.

En 1423, un conflit éclata et la démocratie finit par l'emporter. Tandis que le duc de Bourgogne s'était uni avec Henri VI d’Angleterre contre Charles VII et que l'oligarchie patricienne de Tournai se préoccupait de sauvegarder ses intérêts commerciaux, le parti populaire cherche à s'attirer les sympathies du Roi et pour cela, se fait l'allié des Armagnacs. Les circonstances étaient propices pour renverser la bourgeoisie. Le parti populaire le comprit et il provoqua de nouveaux troubles. L'avantage lui resta.

Les démocrates n'avaient pas oublié que dans une cave sous la Halle, reposaient captives les bannières des métiers. Le moment était venu de récupérer ces symboles de revendications populaires. On les réclama donc et les obtint sans difficulté. La révolution était faite. Le jour même, on opéra la répartition des métiers en 36 groupes destinés à former des unités administratives et politiques sous les bannières corporatives. Chaque bannière se choisit deux chefs, un doyen et un sous-doyen, et l'ensemble des 72 représentants des métiers forma un nouveau collège adjoint aux trois autres.

Au lendemain des journées révolutionnaires, un nouveau code de travail avait été réalisé. Désormais rien ne sera décidé sans l'avis des bannières. Deux chartes royales de mars et de vinrent confirmer le nouveau régime.

Bibliographie

  • Eugène Justin Soil de MoriamĂ©, Les tapisseries de Tournai, les tapissiers et les hautelisseurs de cette ville, in M.S.H.L.T., Tournai, Ed. Casterman, 1892.
  • AimĂ© François Joseph Bozière, Tournai ancien et moderne description historique et pittoresque de cette ville, de ses monuments, de ses institutions, depuis son origine jusqu’à nos jours, Bruxelles, Ed. Culture et civilisation, 1864.
  • Henri Pirenne, Histoire Ă©conomique et sociale du Moyen Ă‚ge, Paris, Ed. P.U.F., 1963.
  • Jean Georges, Le milieu urbain, Bruxelles, Ed. La Renaissance du Livre, coll. Illustration de notre passĂ©, 1967.
  • LĂ©o Verriest, Les luttes sociales et le contrat d’apprentissage Ă  Tournai jusqu’en 1424, in : MĂ©moires de l’AcadĂ©mie Royale de Belgique (lettres, etc.), 1911.
  • Amaury Louys de La Grange – Louis Cloquet, Études sur l’art Ă  Tournai et sur les anciens artistes de cette ville (1re et 2e partie), Tournai, Ed. Casterman, 1888.
  • Tournai. Les bannières des corporations, dĂ©pliant de l’Office du Tourisme de Tournai.
  • Grand dictionnaire encyclopĂ©dique Larousse Tome IV, Paris, Librairie Larousse, 1982.
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