Cornélie Falcon
Marie-Cornélie Falcon est une cantatrice française née dans l'ancien 4e arrondissement de Paris le et morte à Paris 9e le [1].
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(Ă 83 ans) 9e arrondissement de Paris |
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Elle a donné son nom à un type de voix soprano dramatique, le soprano Falcon.
Une école de musique en Haute-Loire au Monastier-sur-Gazeille porte aujourd’hui son nom.
Biographie
Son père Pierre Falcon est originaire du Velay (aujourd'hui département de la Haute-Loire). Il quitte Le Monastier-sur-Gazeille à l'âge de 18 ans pour s'installer à Paris comme ouvrier chez un maître tailleur.
Cornélie abandonne sa vocation précoce de religieuse et devient au Conservatoire national de musique et de déclamation l'élève d'Adolphe Nourrit.
Elle débute à 18 ans – très précisément le à l'Opéra de Paris (à l'Académie de musique) avec le rôle d'Alice dans l’opéra de Giacomo Meyerbeer, Robert le Diable. Le succès est immédiat. Ses interprétations de Valentine dans l’opéra Les Huguenots de Meyerbeer et de Rachel dans La Juive de Fromental Halévy sont si légendaires que Cornélie Falcon jouit du rare privilège d’avoir attaché son nom à un emploi de la scène lyrique. On dit encore aujourd’hui d’une cantatrice possédant une voix de soprano dramatique qu’elle chante : « Falcon ».
En , à l’âge de vingt-deux ans, elle incarne La Esmeralda dans l'opéra de la compositrice Louise Bertin. En 1837, elle crée la Stradella (en) de Louis Niedermeyer. À la seconde représentation, elle s'évanouit sur scène. Inexplicablement elle a perdu sa voix.
Tous les soins, toutes les prières, tous les remèdes de charlatans n'y feront rien. Elle ne retrouvera pas la superbe de sa voix et après quelques tentatives de retours à la scène, elle se retira définitivement du monde de l’art lyrique.
Elle se marie et se consacre alors Ă l'Ă©ducation de son beau-fils et des enfants de celui-ci.
Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (55e division[2]).
Postérité
Elle a donné son nom à un type de voix soprano dramatique, le soprano Falcon (la2 - ré5), caractérisé par une voix dont le registre grave rappelle le mezzo-soprano, mais également capable de soutenir les notes aiguës propres au soprano[3] - [4].
Jessye Norman, Grace Bumbry, Ana Caterina Antonacci sont qualifiées de « soprano Falcon »[5] - [6].
- Dessin d'un costume pour Cornélie Falcon dans l'opéra de Daniel-François-Esprit Auber Gustave III (en), 1833
- Dans La Juive, 1835
- En costume de La Esméralda, 1836
- Dessin d'un costume pour Cornélie Falcon pour l'opéra Stradella (en)
Bibliographie
- Cornélie Falcon par Charles Bouvet, Collection "Acteurs et actrices d'Autrefois", Librairie Félix Alcan, 1927.
Références
- Acte de décès à Paris 9e, n° 243, vue 4/31.
- Philippe Landru, « FALCON Marie Cornélie (1814-1897) », sur Cimetières de France et d'ailleurs, (consulté le )
- eZ Systems et Bru Zane Media Base, « Giroud, Vincent – Cornélie Falcon : une interprète d\\047exception », sur Bru Zane Media Base (consulté le )
- « Cornélie Falcon – Opéra Magazine », (consulté le )
- Julia Le Brun, « Les Voix de l'Opéra », sur www.levoyagelyrique.com, (consulté le )
- « Jessye Norman, diva populaire et exigeante, s’est tue », sur Télérama, (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative Ă la musique :
- (en) Grove Music Online
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :