Conseil suprême du cyberespace (Iran)

Le Conseil est créé le 12 février 2012 par le décret du chef suprême de l'Iran, Seyyed Ali Khamenei et est obligé de créer un «Centre national du cyberespace du pays» pour avoir une connaissance complète et à jour du cyberespace interne / externe et pour décider de «comment faire face aux méfaits de l'Internet»[1] - [2] - [3] - [4].

Les membres de ce conseil sont nommés pour une période de 4 ans[5]; et le président du pays est considéré comme le chef de celui-ci. Le Haut-Conseil de l'informatique, le Haut-Conseil de l'information et le Haut-Conseil de l'informatique sont considérés comme les organes qui ont agi en tant que décideurs et exécutants dans le domaine mentionné avant la formation de ce conseil[6].

En 2015, le chef de la Révolution islamique, Seyyed Ali Khamenei, lors d'une réunion avec le président Hassan Rohani et des membres du Conseil suprême du cyberespace, a décrit le Conseil comme le principal centre de prise de décision éclairée, responsable et puissante concernant le cyberespace. Faisant référence à la croissance quotidienne et à l'expansion rapide d'un énorme phénomène et unique du cyberespace, l'ayatollah Khamenei a déclaré: «En bénéficiant des capacités et des talents de la jeunesse du pays et grâce à une élaboration de politiques correcte et des mesures bien calculées et coordonnées, et sans perdre de temps. , nous devons aller vers la fin de l'inaction [du pays] dans l'arène du cyberespace, et [aussi vers] une présence active et influente et le développement d'un contenu islamique solide et attrayant [dans ce domaine][7] - [8].

En 2021, lors de la paralysie des sttaions-service iraniennes à la suite d'une attaque informatique, Abolhassan Firouzabadi, secrétaire du Conseil, estime que cette attaque pourrait être l’œuvre d’un pays étranger[9].

Rohani a déclaré qu'une incapacité à comprendre la vitesse des changements en ligne entraînerait une fissure avec la jeune génération. Il a ajouté: «L'administration ne doit pas prendre de retard sur le monde dans ses efforts pour développer le domaine du cyberespace.»

Rohani a déclaré que l'administration et le Centre national du cyberespace passeront en revue un certain nombre de questions, notamment «l'état actuel du cyberespace, les tendances et l'avenir du cyberespace, le changement des modèles de réussite et la fonction principale du cyberespace dans les systèmes économiques occidentaux».

Mohammad Javad Azar Jahromi, le ministre des Technologies de l’information et des communications, âgé de 37 ans, a tweeté le 17 janvier que les responsables économiques de l’administration et du Centre national du cyberespace présenteraient un rapport stratégique à l’administration dans un délai d’un mois pour le «développement d’une économie numérique. » Dans un tweet suivant, Azar Jahromi a ajouté: «Avec l'approbation du président pour l'emploi des jeunes, une ligne de crédit de 125 millions de dollars sera garantie pour les deux années suivantes pour les nouvelles entreprises» dans le domaine numérique et pour développer des services pour l'Internet national iranien réseau[10].

Le Conseil suprême du cyberespace compose des "membres naturels" suivants:

• Saied Reza Ameli
• Hamid Shahriari
• Reza Taghipour
• Ezzatollah Zarghami
• Mohammad Sarafraz
• Mohammad Hassan Entezari
• Mahdi Akhavan Bahabadi
• Masoud Abu-Talebi
• Kamyar Saqafi
• Rasoul Jalili[6]

Les membres légaux du Conseil suprême du cyberespace[11] sont les suivants:

• Secrétaire du Conseil et président du Centre national du cyberespace: Abolhassan Firooz-Abadi
• Président de l'Iran : Hassan Rohani
• Liste des orateurs du Parlement iranien : Mohammad Ghalibaf
• Chef du système judiciaire iranien : Ebrahim Raïssi
• Responsable de la diffusion en République islamique d'Iran : Abdulali Ali-Asgari
• Ministre iranien des technologies de l'information et des communications : Mohammad-Javad Azari Jahromi
• Ministre du Ministère de la Culture et de l'Orientation Islamique : Seyyed Abbas Salehi
• Ministre du Ministère des sciences, de la recherche et de la technologie : Mansour Gholami
• Ministre du Ministère de l'Éducation : Mohsen Haji-Mirzaei
• Ministre du Ministère du renseignement : Mahmoud Alavi
• Ministre du Ministère de la défense et de la logistique des forces armées (Iran) : Amir Hatami
• Vice-président pour la science et la technologie: Sorena Sattari
• Président de la Commission culturelle de l' Assemblée consultative islamique : Ahmad Mazani
• Chef de l'Organisation islamique de développement : Mohammad Qomi
• Commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique : Hossein Salami
• Commandant des forces de l'ordre de la République islamique d'Iran : Hossein Ashtari
• Procureur général d’Iran : Mohammad Jafar Montazeri[12]

• Ali Khamenei