Congrégation de Groenendael
En 1412, la congrégation de Groenendael rallia celle de Windesheim[1].
Gravure ancienne du Prieuré de Groenendael (Congrégation de Windesheim)
Origine
Les trois prieurés existants dans la forêt de Soignes au début du XVesiècle, Groenendael[2], Rouge-Cloître[3] et Sept Fontaines[4] avaient adopté la règle des chanoines de Saint Victor[5] préconisée par Ruysbroeck, ce qui ne pouvait manquer de les rapprocher. C'est ainsi que fut constituée en 1402 une congrégation dont Groenendael prit la tête.
- Chanoine régulier de Groenendael
- Chanoine régulier de l'abbaye du Rouge-Cloître
- Religieux de Sept Fontaines
Notes et références
- Ces chapitres poursuivaient un but analogue : défendre le meilleur de l'acquis des ordres monastiques anciens en déclin, préserver l'application des constitutions de l'usure et du goût de la facilité, accorder une place prééminente à l'ascèse, à la prière, à la méditation et à la pénitence. Le prieur général fut le chef du couvent de Windesheim
- Le prieuré de Groenendael et le pavillon de chasse de Ravenstein qui lui attenait étaient une des haltes privilégiées de la cour.
- Le monastère comptait parmi les plus prestigieux des Pays-Bas espagnols, Charles Quint et ensuite les archiducs Albert de Habsbourg (1559-1621) et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche y séjournèrent. L’église en grès blanc était décorée de toiles de Rubens. Les nombreux bâtiments étaient entourés de champs, de vergers, de jardins potagers et d’étangs de pisciculture.
- Les étangs de "Sept Fontaines" ont été créés par les Moines Augustins qui y occupaient jadis un monastère. Le prieuré a toutefois disparu à la suite des guerres et incendies successifs. Le nom de "Sept Fontaines" vient des 7 sources qui existent à cet endroit.
- Les Victorins sont une des plus illustres congrégations du XIIe siècle.
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